Henri Doublier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Henri Doublier
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
ChambéryVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Distinction

Henri Doublier né à Chambéry le et mort dans la même ville le , est un acteur, auteur, metteur en scène et décorateur de théâtre.


Biographie[modifier | modifier le code]

Opéra Garnier[modifier | modifier le code]

La carrière théâtrale d'Henri Doublier commence en , quand il est appelé par Georges Hirsch, directeur de l'Opéra, pour remplacer Jean Vilar dans l'oratorio Jeanne au bûcher de Paul Claudel et Arthur Honegger à l'Opéra de Paris, aux côtés de la comédienne Claude Nollier qui jouait l'héroïne.

Il participe à des tournées théâtrales en France et à travers l'Europe (Allemagne, Belgique, Grande-Bretagne, Espagne) et en Afrique du Nord. Ces déplacements sont organisés par les Jeunesses musicales de France (JMF) et par la suite par la Compagnie Henri Doublier, créée en 1954.

Le Brésil[modifier | modifier le code]

Au cours des années 1960 et jusqu'en 1973, Henri Doublier dirige la Saison lyrique française au Théâtre municipal de Rio de Janeiro. Il est accompagné de Jacques Pernoo (chef d’orchestre à l'Opéra de Bordeaux), de Georges Wakhevitch et Félix Labisse (tous deux décorateurs), et des artistes de l’Opéra de Paris. Il a aussi travaillé avec des musiciens, des chanteurs et des acteurs brésiliens. Il a présenté au public de Rio de Janeiro des œuvres inédites, au Brésil, du théâtre lyrique français. Il a présenté des auteurs brésiliens à l’étranger, tels que Manuel Bandeira et Dias Gomes, en les traduisant en français.

En 1969, il dirige l’acteur Procópio Ferreira (pt) dans L’Avare de Molière au Théâtre Princesa Isabel de Rio de Janeiro. Il a travaillé avec Almeida Prado dans l’élaboration de deux oratorios : Villegagnon ou les Isles Fortunées, en 1971, et Thérèse l’amour de Dieu, en 1973.

Discographie[modifier | modifier le code]

À la fin des années 1950, il a déjà enregistré plusieurs albums avec sa Compagnie Henri Doublier : Le Jeu de l'amour et du hasard, Les Fleurs du Mal, Un caprice, La palette orchestrale, Le malade imaginaire, Poésie et musique et Les Lettres de mon moulin notamment avec la participation de Cécile Demay et des comédiens Georges Chamarat et Michel Galabru[1].

En 1960, il enregistre d'autres disques (33 tours), notamment L'avare" de Molière au Club national du disque[2].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Festival d'Art sacré d'Annecy[modifier | modifier le code]

Dans les années 1960, Henri Doublier a dirigé le Festival d’art sacré d’Annecy devenu le Festival international du théâtre religieux d'Annecy, avec l'aide de sa femme Cécile Demay. Il y fait jouer notamment :

  • 1960 : L’annonce faite à Marie
  • 1961 : Dialogues des carmélites
  • 1962 : Jedermann et Polyeucte
  • 1963 : Le maître de Santiago" et L’otage
  • 1964 : Antigone et La vie est un songe
  • 1965 : Electre et La dévotion à la croix
  • 1966 : La grande pitié du royaume de France et L’échange
  • 1967 : L’Évangile Salésien

Opéra-Comique[modifier | modifier le code]

En 1962, Georges Auric sollicite Henri Doublier pour qu'il devînt metteur en scène à l'Opéra-Comique pour les saisons 1962/1963 et 1963/1964. Il y met en scène :

Divers[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

  • 1964 : Grand Prix de la Critique pour "Zoroastre" (Opéra Comique)
  • 1965 : Grand Prix international du disque pour "L'Otage" Paul Claudel
  • 1967 : Grand Prix international du disque pour "Dialogues des Carmélites", de Georges Bernanos
  • 1967 : Prix de la musique d'art lyrique et chorégraphique en tant que Meilleur directeur de l'Opéra de Rio de Janeiro

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marie Jeanne Calasans, Un artiste savoyard au Brésil : Henri Doublier, éditions Académie de Savoie, Chambéry, 2002 (Marie-Jeanne Calasans fut son assistante au Brésil[3]).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]