Henri Péronneau (aviateur)

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Henri Péronneau
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Henri Albert Péronneau ( à Aunay-sous-Auneau - en Tunisie) est un as de l'aviation français de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il remporte neuf victoires aériennes homologuées (et une non homologuée). Il prendra également part à la Seconde Guerre mondiale et servira son pays pendant plus de quarante ans.

Biographie[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En 1912, Péronneau sert en tant officier du génie dans l'ouest marocain quand il est transféré à l'aviation. Dès le début de la Première Guerre mondiale, il est affecté au 1er Groupe d'aviation. Le , il commence une formation de pilote à Avord. Le , il reçoit le brevet de pilote militaire no 2026. Le , il est affecté à l'Escadrille 49 (en), puis à l'Escadrille 65 (en), le . Péronneau y réalise 150 heures de vol et prend part à une douzaine de combats. Le , il est promu au grade d'adjudant. Il a reçu son affectation définitive de la guerre le , quand il fut transféré à l'Escadrille N81 ('N' signifiant que les pilotes de l'Escadrille volaient sur des avions Nieuport)[1].

Le , il est promu adjudant-chef. Le , il remporte sa première victoire au détriment d'un avion de reconnaissance biplace Halberstadt, une victoire qu'il partage avec Pierre de Cazenove de Pradines. Peronneau sera cité à l'ordre de l'armée pour cette victoire, ainsi que pour avoir endommagé deux avions ennemis au cours du mois précédent. Au total, il recevra cinq citations. Le , Cazenove de Pradines et Péronneau abattent un autre biplace, celui-ci au-dessus de Verdun. Puis, les et , il remporte deux nouvelles victoires au-dessus de Courouvre et du Fort de Génicourt – seul cette fois – ce qui élève son total à quatre à la fin de l'année 1917. Le , il reçoit la Médaille militaire, en plus de la Croix de guerre avec huit palmes et une étoile d'argent dont il avait été décoré précédemment[1].

En 1918, l'Escadrille 81 est rééquipée avec des SPADs. Péronneau utilise le sien pour remporter sa cinquième, le . Le lendemain, il partage une nouvelle victoire avec Marcel Dhôme. Il devra ensuite attendre deux mois avant son prochain succès, qu'il remporte en faisant équipe avec André Herbelin, le au-dessus de Nogent-l'Abbesse. Péroneau remporte ses deux dernières victoires le 1er et le , en faisant à nouveau équipe avec Pierre de Cazenove de Pradines. Le , Péronneau est fait Chevalier de la Légion d'honneur.

Après-guerre[modifier | modifier le code]

Peronneau reste dans l'armée après la guerre. Le , il est promu au grade de capitaine. Il est fait Officier de la Légion d'honneur avant sa retraite qu'il prend le .

Henri Péronneau meurt en Tunisie, le [2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « Henri Albert Péronneau », sur theaerodrome.com (consulté le ).
  2. Over the front, p. 204.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • (en) Norman L. R. Franks et Frank W. Bailey, Over the front : a complete record of the fighter aces and units of the United States and French Air Services, 1914-1918, Londres, Grub Street, , 228 p. (ISBN 978-0-948817-54-0 et 0-948-81754-2, lire en ligne)