Henri de Genouillac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Henri de Genouillac
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Père
Victor du Verdier de Genouillac (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Prix Bordin ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Henri Pierre Louis du Verdier de Genouillac, dit l'abbé Henri de Genouillac, né à Rouen le [1] et mort le dans son presbytère de Villennes-sur-Seine, est un prêtre catholique, épigraphiste et archéologue français, spécialiste en assyriologie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Les sites archéologiques en Mésopotamie

Henri de Genouillac est le fils de Casimir Charles Victor du Verdier, vicomte de Genouillac, inspecteur général des mines, chevalier de la Légion d'honneur, et de Léontine Marc (fille d'Amédée Marc).

D'une famille catholique et nombreuse de onze enfants, il choisit la vie religieuse comme plusieurs de ses frères et sœurs et est ordonné prêtre.

C'est en 1909 qu'il se fait remarquer du milieu des assyriologues quand il publie Tablettes sumériennes archaïques. Gaston Maspero en a fait une longue recension dans le Journal des débats du . En 1911, il publie La Trouvaille de Dréhem. Il est envoyé à Constantinople d'où il rapporte les volumes de l'Inventaire des tablettes de Tello (1912-1921). Il publie en 1922 les Textes économiques d'Oumma, puis en 1930, les Textes religieux sumériens du Louvre.

Attaché de recherche au département des Antiquités Orientales du Louvre, on lui confie la direction des fouilles de Kish, entre janvier et , ce qui lui permet de rédiger les deux volumes des Fouilles françaises d'El-'Akhymer (1924-1925).

Il publie en 1926 Céramique cappadocienne.

On lui confie la reprise des fouilles du site de Tello en 1929. Les objets sortis des fouilles clandestines avaient montré que tout n'avait pas encore été découvert. Il y a dirigé trois campagnes de fouilles, jusqu'en 1931. Après cette date, il juge que sa santé ne lui permet plus de continuer et passe la direction des fouilles à André Parrot. Rentré en France, il rédige Fouilles de Telloh (1934-1936).

Il a légué au musée départemental des antiquités de Seine-Maritime à Rouen sa collection de 620 objets qui est entrée au musée le [2].

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • André Parrot, « Henri de Genouillac », p. 299-300, dans Syria, année 1941, no 22-3-4 Persée

Liens externes[modifier | modifier le code]