Henriette Le Forestier d'Osseville

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Henriette Le Forestier d'Osseville
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 55 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Religieuse catholiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Ordre religieux
Blason

Henriette Le Forestier d'Osseville (Rouen, - Upper Norwood[1], ) en religion Mère Sainte Marie est une religieuse française fondatrice des sœurs de Notre Dame de Fidélité.

Biographie[modifier | modifier le code]

Naissance[modifier | modifier le code]

Vocation[modifier | modifier le code]

Fondation de sa propre congrégation[modifier | modifier le code]

Évolution et difficulté de ses projets[modifier | modifier le code]

Établissement en Angleterre[modifier | modifier le code]

Dernières années[modifier | modifier le code]

Entre 1851 et 1857, elle reprit à nouveau sa direction de la communauté de Délivrande mais restait toujours avec ses orphelines[2],[cd 1]. Puis, la révérende mère retourna en à Norwood à la suite de l'expiration de sa mission en France[cd 1]. En effet, le projet d'un nouvel orphelinat à Norwood, inauguré enfin le , avait besoin des soutiens de cette supérieure de sagesse[cd 1].

L'année 1857 s'illustrait également de la fondation du troisième établissement à Roseau où l'évêque Désiré-Michel Vesque qui avait été nommé le , le plus intime prêtre de Mère Sainte Marie en France et en Angleterre, était chargé d'y évoluer l'évangélisation. En faveur de ce collaborateur, la supérieure de Norwood fit envoyer huit religieuses vers Roseau en 1857[cd 1].

Toutefois, à partir du mois de , sa santé dégrada. Si elle réussit à rétablir sa fonction dans la joie de Pâques[cd 1], Henriette Le Forestier d'Osseville y décéda, le mercredi , au matin[2].

Elle fut inhumée au couvent de Délivrande parmi ses chères sœurs de communauté qu'elle avait fondée[cd 2].

Deux ans plus tard, une nécrologie importante apparut outre-Manche dans The Catholic Directory, intitulé Memoir of the Rev. Mother St. Mary (born Henriette Le Forestier d'Osseville), Foundress and late Superioress of the Couvent of our Lady of the Orphans, Norwood, Surrey[cd 3]. Il s'agit de l'une des premières biographies sûrs concernant cette éducatrice. La nécrologie résumait sa vie avec le psaume 126 versets V et VI, paraphrasés[cd 2] :

« Qui seminant in lacrimis, in exultatione metent. Euntes ibant et flebant, mittentes semina sua ; venientes autem venient cum exultatione, portantes manipulos suos.
Ces captifs qui versaient des larmes en semant pour leurs vainqueurs moissonneront en chantant des cantiques de réjouissance. Ils semaient à pas lents, levaient les bras à regret : pleins d'allégresse, ils accourront à l'envi, enlèveront les gerbes, feront retentir les champs de leurs cantiques.[3] »

Vers béatification et canonisation[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

ISNI[modifier | modifier le code]

Références bibliographiques[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire des ordres religieux ou Histoire des ordres monastiques, religieux et militaires, Bibliothèque universelle du Clergé, Paris 1859 [lire en ligne]
  • The Catholic Directory, Ecclesiastical Register, and Almanac, for the year 1858, Burns and Lambert, Londres 1860 [lire en ligne en anglais]
  1. a b c d et e p. 178
  2. a et b p. 179
  3. p. 168 - 179
  • Joachim Bouflet, Mère Sainte Marie - Henriette Le Forestier d'Osseville - Une éducatrice pour aujourd'hui, Sarment / Éditions du Jubilé, Montrouge 2006

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en)https://norwoodsociety.co.uk/articles/90-a-short-history-of-the-couvent-and-church-of-virgo-fidelis.html
  2. a et b Théodore Eloi Lebreton, Biographie rouennaise, , 360 p. (lire en ligne), p. 293.
  3. Lieven D'Hulst, Cent ans de théorie française de la traduction : De Batteux à Littré (1748~1847), , 256 p. (ISBN 978-2-85939-370-0, lire en ligne), p. 179.