Henry Gall

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Henry Gall
Fonction
Président
Société des ingénieurs civils de France
-
Albert Herdner (d)
Biographie
Naissance
Décès
(à 68 ans)
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction

Henry Gall (1862-1930) était un industriel français de la chimie et de la métallurgie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Né Marie Léon Henry Gall le [1] à Strasbourg, fils d'un négociant strasbourgeois, il a été élève au collège catholique de La Malgrange près de Nancy[2], puis étudie la chimie à Strasbourg, avant de partir étudier à La Sorbonne, pour conserver sa nationalité française, alors que l'Alsace devient allemande.

Formation[modifier | modifier le code]

Heny Gall est d'abord chimiste aux usines Poirier de Saint-Denis, puis il passe aux Établissements Pechiney à Salindres. À 22 ans il entre à la Société des produits antiseptiques, pour diriger ses usines de Villers-Saint-Sépulcre.

Carrière[modifier | modifier le code]

Fondateur de la Société d'électrochimie en 1889, à l'âge de 27 ans, il met au point la fabrication des chlorates, puis se spécialise dans la production des carbures, du sodium, des aciers spéciaux, des ferro-alliages.

Il décline ensuite une offre de reprise de Péchiney et préfère participer à la constitution, en plusieurs étapes, de la Société d’électrochimie, d'électrométallurgie et des aciéries électriques d'Ugine.

Il est à partir de 1928 vice-président et administrateur délégué de la Société d’électrochimie, d'électrométallurgie et des aciéries électriques d'Ugine, et à ce titre vice-président du consortium "L'Aluminium Français", partagé avec Péchiney.

Famille[modifier | modifier le code]

Ses fils François (1893-1956), directeur de l’usine de Notre-Dame-de-Briançon (Savoie) et de la branche électrochimie de 1930 à 1956 et ainsi que son gendre, Henri Barbier (1888-1958), adjoint de son beau-frère François à la direction de cette branche jusqu’en 1955 et son petit-fils, Jacques (1927-2001), membre du corps des Mines, qui dirige, de 1972 à 1983, la branche électrométallurgie de PUK, avant sa nationalisation[3] collaborent avec IG Farben, pendant la seconde guerre mondiale, et produisent 37 tonnes de Zyklon B à destination de l'Allemagne, après la destruction de l'usine IG Farben d'Auschwitz, en mars 1944.

Récompenses[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives du Bas-Rhin en ligne, acte n°1969 du 10/10/1862, vue 76
  2. "Dictionnaire historique des patrons francais", par Hervé Joly, Danièle Fraboulet, Patrick Fridenson et Alain Chatriot [1]
  3. « Chapitre II. L’importance du facteur familial » [livre], sur openedition.org, Presses universitaires François-Rabelais, (consulté le ).
  4. http://clio.ish-lyon.cnrs.fr/patrons/AC000008205/AC000008205Doc1769.pdf

Liens externes[modifier | modifier le code]