Hugues de Genève

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Hugues de Genève
Fonctions
Viguier (d)
Vienne
à partir de
Gouverneur
Faucigny
-
Titres de noblesse
Seigneur (Anthon)
à partir de
Seigneur (Cruseilles et Hauteville-sur-Fier)
à partir de
Seigneur de Gex (d)
-
Prédécesseur
Hugues de Joinville (d)
Successeur
Biographie
Naissance
Date inconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Comté de GenèveVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Famille
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
1. Isabelle d'Anthon
2. Éléonore de Joinville
Enfant
Du premier mariage :
Aymon, Béatrice (Beatrix)
Autres informations
Conflit
Blason

Hugues de Genève, parfois dit de Genève-Anthon, mort le , est le dernier seigneur en titre de la baronnie de Gex. Il est l'un des fils cadets du comte de Genève, Amédée II et de son épouse d'Agnès de Chalon. Il tient un rôle important dans les luttes delphino-savoyardes du XIVe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine[modifier | modifier le code]

Hugues (Hugard) de Genève[1] est né « dans les dernières années du XIIIe siècle »[2],[3]. Il est le troisième fils du comte de Genève, Amédée II[4]., et de Agnès de Chalon, fille de Jean Ier de Chalon[2],[3]. Il a deux autres frères Guillaume, qui succèdera à leur père[4], et Amédée qui deviendra évêque de Toul de 1320 à 1330[2]. Sa sœur Jeanne épouse Guichard VI d'Albon, dit le Grand, seigneur de Beaujeu, et sa sœur Marie épouse Jean II de Chalon-Arlay[2], petit-fils de Jean Ier de Chalon-Arlay (1259-1316).

Il est marié très jeune, en 1308 (1305, selon le site de généalogie Foundation for Medieval Genealogy (FMG)[5]), avec une riche héritière, Isabelle, dame d’Anthon et de Pérouges, fille du seigneur Guichard VI d'Anthon et de Léonnette de Thoire-Villars[3],[5],[6],[7]. Il est à cette date seigneur de Varey, de par le testament de son père[4].

Dans son testament du , son père léguait ses châteaux de « Varey, Mornex, Rumilly-sous-Cornillon, et Cornillon, pour le vidomnat des Bornes, pour les droits sur le marché de La Roche, et pour les terres et rentes qu'il possède en Vaud, le tout sous la condition qu'ils ne pourront aliéner ces châteaux et droits qu'en faveur des héritiers du comte », à son frère Amédée et à lui[2],[8],[9]. Dans cet acte, il désigne l'aîné, Guillaume, comme son successeur[2],[9]. Le comte Amédée II meurt deux ans plus tard, le [10],[11].

En 1323, il rend hommage, au nom de sa femme, pour l'ensemble des fiefs possédés en terres dauphinoises —  Anthon, Colombier (Colombier-Saugnieu), Pont-de-Chéruy, le château-fort d'Autichamps, le port de Channeissieu ou encore la maison de Saint-Romain — auprès du Dauphin de Viennois, Guigues VIII[3],[12].

Guerre delphino-savoyarde[modifier | modifier le code]

Hugues de Genève est un ennemi acharné de la maison rivale de Savoie[7]. L'historien Eugene L. Cox considère qu'« entre 1320 et 1329, Hugues de Genève-Anthon est le cœur et l'esprit de la résistance face à l'expansion savoyarde »[13]. En rendant hommage en 1323 au Dauphin, il s'engage à participer aux guerres menées contre les comtes de Savoie au cours de la première moitié du XIVe siècle[7].

Guigues VIII, dauphin de Viennois intervient lors de la bataille de Varey, du 7 août 1325, et défait les troupes du comte de Savoie Édouard qui tentaient de s'emparer du château. En remerciement, Hugues se reconnait homme lige de ce dernier, et rend hommage du château de Varey, le 16 février 1334 auprès du Dauphin[14],[13]. Il obtient, en 1333, les seigneuries de Cruseilles et de Hauterive[4],[5].

En 1334, il renouvelle son hommage — notamment pour les fiefs d'Anthon, de Gourdans, de Saint-Romain, de Brangues et de Varey — auprès du nouveau Dauphin, Humbert II de Viennois[3],[15]. Guigues VIII est en effet tué l'année suivante, le , au cours du siège de La Perrière[3],[16]. La mort du Dauphin oblige, pendant un temps, Hugues à mettre fin à sa guerre contre le comte de Savoie[16]. Des négociations entreprises dès l'année précédente trouvent une solution[17]. Il doit ainsi laisser ses fiefs d'Anthon, de Gourdans et Varey à Humbert II de Viennois[3]. Il doit également abandonner ses possessions — les châteaux et châtellenies de Mornex, Cornillon, Rumilly-sous-Cornillon et le vidomnat des Bornes[17] — à son neveu le comte de Genève, Amédée III, allié du comte de Savoie[18], en recevant en échange les châteaux de Cruseilles et d'Hauteville[17],[16].

Dans l'orbite du roi d'Angleterre[19], Hugues exerce au début des années 1340 la charge de lieutenant du duché d'Aquitaine, aux côtés de Bernard-Aiz d'Albret (Bernat-Etz V, seigneur d'Albret)[20],[21]. L'historien Georges Minois le présente comme « un chef savoyard redoutable [...] type de ces mercenaires qui vont bientôt proliférer »[20]. Il mène plusieurs combats dans « le Condomois, le Gabardan, l'Agenais, la vallée du Lot » et en , il est à la tête d'une petite armée qui vainc le comte de Valentinois, Louis, et reprend Bourg[20].

Avec le traité de Romans du , le dauphin Humbert II doit céder le Dauphiné de Viennois au royaume de France[22]. En contrepartie, le fils du roi de France, devait dorénavant prendre le titre de dauphin et la France reconnaître une certaine autonomie de sa nouvelle province. Du fait du changement de vassal, Hugues rend hommage pour ces terres au nouveau Dauphin, Charles (le futur roi Charles V)[3]. Il est fait bailli de Faucigny pour le Dauphin, de 1349 jusqu'à l'année 1355[23].

Baron de Gex et défaite face au comte de Savoie[modifier | modifier le code]

Grâce à son soutien au Dauphin dans sa lutte contre le comte de Savoie, Hugues de Genève devient le bailli de Faucigny, en 1350[18],[24].

Devenu veuf, il épouse Éléonore de Joinville, héritière de la seigneurie de Gex à la mort de son frère Hugues de Joinville[1],[5]. Le , le Dauphin Charles, fils aîné du Roi de France, lui concède à perpétuité « […]toute la baronnie de Gex, avec ses fiefs, arrière-fiefs, territoires et mandements »[7]. Mais le comte Amédée de Savoie lui enjoint de lui rendre hommage pour son fief de Gex, ce qu'il refuse. Il s'ensuit une guerre au cours de laquelle les seigneurs du Dauphinois menés par Hugues de Genève sont défaits en 1354 à la bataille des Abrets[25], et à l'issue de laquelle les Savoyards prennent la ville et le château de Gex. Selon la Chronique de Savoye (XIVe siècle, Jehan d'Orieville, dit Cabaret, historiographe du comte Amédée VIII), cet héritage était une forme de vengeance contre le Dauphin, se déliant de l'hommage qu'il lui avait rendu et en se rangeant derrière le parti savoyard[26]. Toutefois, lorsque le comte de Savoie réclame l'hommage du nouveau baron, Hugues refuse en arguant détenir ce fief du Dauphin[26].

Dans ce contexte où le roi de France s'implante dans la région, le comte de Genève, Amédée III, alors allié au comte de Savoie, rejoint le parti français[18]. Hugues de Genève tente de relancer la lutte contre la maison de Savoie et lance une grande chevauchée à l'automne 1352[27],[28]. Les troupes ravagent les alentours de Genève[29].

Face à ces nouvelles alliances, le comte de Savoie entreprend une grande offensive contre ses voisins à partir de 1353[18]. En , a lieu la grande bataille des Abrets[27],[28],[29]. Le jeune comte de Savoie, Amédée VI, défait ses adversaires[27],[28]. Ce coup de force surprend le roi de France qui abandonne ses prétentions sur cette région et cède le Faucigny en 1355 au comte de Savoie[18],[29]. Amédée de Genève se trouve isolé face aux prétentions de son voisins le comte de Savoie, il se reconnaît vaincu en [18]. Le traité de Paris du attribue le Pays de Gex à la Savoie[29]. Le comté de Genève se trouve désormais enclavé dans l'immense territoire contrôlé par la maison de Savoie[18]. À cette date, Hugues se met au service du roi de France[4].

Il combat ainsi les Anglais[4].

En 1358, il obtient du Dauphin les seigneuries de Saint-Laurent-en-Velin, de Villeneuve de Roybon et de Saint-Donat[30].

Un « habile diplomate » (Duparc)[modifier | modifier le code]

Vers la fin de sa vie il se fait diplomate, servant les intérêts du roi de France[4].

Lors des nouvelles négociations de paix, en 1360, le pape Innocent VI le mandate aux côtés de l'abbé de Cluny auprès du roi Édouard III et de son régent[4]. Il est ainsi présent lors des négociations de Longjumeau (avril), puis lors du traité de Brétigny (mai 1360)[4].

En 1360, sa fille, Béatrice (Beatrix) devient l'épouse du marquis de Saluces, Frédéric II[4],[31],[32],[33].

En 1361, il est viguier du Dauphin pour la cité de Vienne[4].

En 1363, il intervient comme arbitre entre le lieutenant du Dauphin et le marquis de Saluces[4].

Mort et succession[modifier | modifier le code]

Hugues de Genève meurt le [34]. L'historien Pierre Duparc qualifie cette mort comme « l'événement peut-être le plus important de cette période »[34].

Famille[modifier | modifier le code]

Hugues de Genève épouse, en premières noces, en 1308 dame Isabelle d'Anthon[4],[3],[35]. Ils ont deux enfants : Aimon/Aymon ( ) , et Béatrice (Beatrix) († )[3],[35]. Des auteurs du XIXe siècle, mais aussi Duparc et le site Foundation for Medieval Genealogy ont également donné Amédée de Saluces ( ), cardinal[4],[5]. Il est cependant son petit-fils.

Aymon épouse Béatrix de Montbel, puis en 1361 Jeanne de Vergy, veuve de Geoffroi de Charny ( )[35],[30]. Il survit peu de temps à son père[30], semblant mourir en 1369[36], peut être le [31]. D'après Samuel Guichenon, il a rédigé son testament le [37]. L'ensemble des titres et des terres passent à sa sœur, Béatrice (Beatrix)[31], épouse du marquis Frédéric II de Saluces[4],[32].

Hugues épouse en secondes noces, en 1351, Éléonore, fille de Guillaume de Joinville[4],[3],[5]. Ils n'ont pas d'enfants[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Ansgar Wildermann / AN, « Gex, de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  2. a b c d e et f Duparc, 1978, p. 244-247 « Le début du règne de Guillaume III et le rapprochement avec la Savoie » (lire en ligne).
  3. a b c d e f g h i j k et l Avezou, 1961, p. 374 (Lire en ligne).
  4. a b c d e f g h i j k l m n o et p Duparc, 1978, p. 301 (Lire en ligne).
  5. a b c d e et f (en) Charles Cawley, « Hugues », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy) (consulté en ).
  6. Étienne Pattou (dernière mise à jour : 30/09/2020), « Seigneurs de Joinville », sur racineshistoire.free.fr, Racines et Histoire, (consulté en ).
  7. a b c et d Alexandre Malgouverné et Alain Mélo, Histoire du Pays de Gex, volume 1, des origines à 1601, Feigères-Peron, Intersections, , 238 p. (ISBN 2-906526-01-0), p. 71-72.
  8. Georges Chapier, Châteaux savoyards : Faucigny et Chablais, vol. 5, Grenoble, Éditions Revue Les Alpes, , 410 p., p. 203.
  9. a et b Acte du , publié dans le Régeste genevois (1866), que l'on peut consulter en ligne dans le Répertoire chronologique des sources sur le site digi-archives.org de la Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice (REG 0/0/1/1594).
  10. Duparc, 1978, p. 247 (Lire en ligne).
  11. Document A. D. MCCCVIII, die Mercurii in vigilia Ascensionis Domini, XXII mensis Maii, videlicet XI kal. mensis Junii, obiit illustris vir D. Amedeus, comes Gebenn. apud lu Bacho, et die Veneris sequenti fuit sepultus apud la Montagny, Fasciculus temporis, n°17, , publié dans le Régeste genevois (1866), que l'on peut consulter en ligne dans le Répertoire chronologique des sources sur le site digi-archives.org de la Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice (REG 0/0/1/1619).
  12. Duparc, 1978, p. 584 (Lire en ligne).
  13. a et b (en) Eugene L. Cox, The Green Count of Savoy : Amedeus VI and Transalpine Savoy in the Fourteenth-Century, Princeton University Press, (réimpr. 2015) (1re éd. 1967), 422 p. (ISBN 978-1-4008-7499-6, lire en ligne), p. 93.
  14. Samuel Guichenon, Histoire de Bresse et de Bugey : Partie 2 : Contenant les fondations des Abbayes, Prieurez, Chartreuses, Egliſes Collegiales & les Origines des Villes, Chaſteaux, Seigneurs & principaux Fiefs, Lyon, Jean Antoine Huguetan & Marc Antoine Ravaud, , 109 p. (BNF 30554993, lire en ligne), p. 109.
  15. Avezou, 1961, p. 380 (Lire en ligne).
  16. a b et c de la Corbière, 2002, p. 136.
  17. a b et c Duparc, 1978, p. 274 (lire en ligne).
  18. a b c d e f et g Nicolas Carrier, Matthieu de La Corbière, Entre Genève et Mont-Blanc au XIVe siècle : enquête et contre-enquête dans le Faucigny delphinal de 1339, Librairie Droz, , 401 p. (ISBN 978-2-88442-019-8, lire en ligne), p. XVII-XVIII.
  19. Jean Froissart, Les chroniques : qui traitent des merveilleuses emprises, nobles aventures et faits d'armes advenus en son temps en France, Angleterre, Bretaigne, Bourgogne, Escosse, Espaigne, Portingal et ès autres parties : avec notes, éclaircissemens, tables et glossaire, Desrez, (lire en ligne), p. 431
  20. a b et c Georges Minois, La guerre de Cent ans, Place des éditeurs, , 566 p. (ISBN 978-2-262-06648-2, lire en ligne), p. 78-79.
  21. (en) « Lieutenants du roi dans le duché (1278-1453) | The Gascon Rolls Project », sur www.gasconrolls.org (consulté le )
  22. Nicolas Carrier, La vie montagnarde en Faucigny à la fin du Moyen Âge, Éditions L'Harmattan, , 620 p. (ISBN 978-2-7475-1592-4, lire en ligne), p. 44-45.
  23. Jean-Marie Lavorel (1846-1926), « Cluses et le Faucigny », Mémoires & documents publiés par l'Académie salésienne, no 11,‎ , p. 213-216 (lire en ligne).
  24. Faucigny, 1980, p. 18.
  25. « Guerres féodales entre Dauphiné et Savoie », sur Musée d'histoire militaire (consulté le ).
  26. a et b Jehan d'Orieville, dit Cabaret (traduction de Daniel Chaubet), La Chronique de Savoye, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 297 p. (ISBN 978-2-908697-95-7, lire en ligne), p. 187, « Comment messire Hugues de Genève obtint la baronnie de Gex ».
  27. a b et c Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey : Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), Lyon, Presses universitaires de Lyon, coll. « Histoire et Archéologie médiévales », , 433 p. (ISBN 2-7297-0762-X, lire en ligne), chap. 14, p. 104.
  28. a b et c Bruno Galland, Les papes d'Avignon et la Maison de Savoie : 1309-1409, Collection de l'École française de Rome, 512 p. (ISBN 978-2-7283-0539-1, lire en ligne), p. 104.
  29. a b c et d Nicolas Carrier, La vie montagnarde en Faucigny à la fin du Moyen Âge, Éditions L'Harmattan, , 620 p. (ISBN 978-2-7475-1592-4, lire en ligne), p. 45.
  30. a b et c Avezou, 1961, p. 375 (Lire en ligne).
  31. a b et c Ulysse Chevalier, Étude historique sur la constitution de l'église métropolitaine et primatiale de Vienne en Dauphiné (origines-1500), Desclée, (présentation en ligne), p. 261
  32. a et b Avezou, 1961, p. 376 (Lire en ligne).
  33. (en) Charles Cawley, « Beatrix Geneva », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy) (consulté en ).
  34. a et b Duparc, 1978, p. 300 (Lire en ligne).
  35. a b et c Alain Hourseau, Autour du Saint Suaire et de la collégiale de Lirey (Aube), Books on Demand France, , 270 p. (lire en ligne), p. 118.
  36. Léon Kern, Études d'histoire ecclésiastique et de diplomatique, vol. Mémoires et documents / Société d'histoire de la Suisse romande, Payot, , 221 p., p. 12.
  37. Samuel Guichenon, Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie ou Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monuments, histoires, et autres preuves authentiques, chez Jean-Michel Briolo, , p. 355 (Tome III). (Voir la version augmentée de Anselme de Sainte-Marie, Ange de Sainte-Rosalie de 1726, p. 161 - lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert Avezou, « Les possessions de la famille de Genève en Bas-Dauphiné aux XIVe et XVe siècles », dans Collectif, Mélanges offerts à M. Paul-E. Martin par ses amis, ses collègues, ses élèves, t. XL, Société d'Histoire et d'Archéologie de Genève, (lire en ligne), p. 373-386. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Réjane Brondy, Bernard Demotz, Jean-Pierre Leguay, Histoire de Savoie : La Savoie de l'an mil à la Réforme, XIe-début XVIe siècle, Ouest France Université, , 626 p. (ISBN 2-85882-536-X). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Matthieu de la Corbière, L'invention et la défense des frontières dans le diocèse de Genève : Étude des principautés et de l'habitat fortifié (XIIe - XIVe siècle), Annecy, Académie salésienne, , 646 p. (ISBN 978-2-901102-18-2). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Pierre Duparc, Le comté de Genève, (IXe – XVe siècles), t. XXXIX, Genève, Société d’histoire et d’archéologie de Genève, coll. « Mémoires et documents » (réimpr. 1978) (1re éd. 1955), 621 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]