Iberê Camargo

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Iberê Camargo
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cemitério Antigo 01 Caxias do Sul. (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Iberê Camargo (Restinga Seca, - Porto Alegre, ) est un peintre, graveur et professeur brésilien[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Bien qu'Iberê ait étudié avec des figures représentatives de divers courants esthétiques, on ne peut pas dire qu'il ait rejoint l'un d'entre eux. Ses œuvres sont présentes et toujours représentées dans les grandes expositions du monde entier, telles que les biennales de São Paulo et Venise. Il est considéré comme une référence de l'art brésilien[2].

Fondation Iberê Camargo

Meurtre[modifier | modifier le code]

Le , lors d'une bagarre sur la Rua Sorocaba, à Rio de Janeiro, Iberê, alors âgé de 66 ans, abat avec son révolver un ingénieur de 32 ans, Sérgio Alexandre Esteves Areal[3]. Arrêté sur le fait, il est détenu pendant 28 jours dans la prison de la police militaire[4]. Alléguant la légitime défense, il est acquitté le [5], un verdict qui est confirmé le [6].

Après confirmation de l'acquittement, secoué par les événements, il s'installe à Porto Alegre. L'analyse des œuvres produites par la suite indique que l'événement l'a profondément affecté, rendant ses compositions plus figuratives, dans des tons plus sombres.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (pt) Francisco Dalcol, « Centenário de Iberê Camargo celebra um dos maiores pintores brasileiros », Zero Hora, (consulté le ).
  2. (pt-BR) « Iberê Camargo », sur Enciclopédia Itaú Cultural (consulté le ).
  3. {{Lien web[langue=pt|titre=Iberê Camargo mata engenheiro na rua com 5 tiros |url=http://acervo.oglobo.globo.com/consulta-ao-acervo/?navegacaoPorData=198019801206 |éditeur=O Globo |date=6/12/1980 |consulté le=13 septembre 2017|page=15}}.
  4. « Iberê Camargo recebe habeas e deixa a prisão », O Globo, (consulté le ), p. 11.
  5. (pt) « Absolvido liminarmente o pintor Iberê Camargo », O Globo, (consulté le ), p. 11.
  6. (pt) « Tribunal mantém absolvição liminar de Iberê Camargo », O Globo, (consulté le ), p. 15.

Liens externes[modifier | modifier le code]