Impasse des Bœufs

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5e arrt
Impasse des Bœufs
Voir la photo.
Entrée de l'impasse à l'angle de la rue des Carmes (gauche) et rue de l'École-Polytechnique (droite).
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 5e
Quartier Sorbonne
Début 20, rue de l'École-Polytechnique
Fin En impasse
Morphologie
Longueur 57 m
Largeur m
Historique
Création Milieu du XIVe siècle
Ancien nom Rue aux Bœufs
Cour aux Bœufs
Géocodification
Ville de Paris 1063
DGI 1053
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Impasse des Bœufs
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 5e arrondissement de Paris)
Impasse des Bœufs
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L'impasse des Bœufs est une voie située dans le quartier de la Sorbonne du 5e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Elle débute au no 20 rue de l'École-Polytechnique et se termine en impasse.

L'impasse des Bœufs est desservie à proximité par la ligne 10 à la station Maubert-Mutualité.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Elle tient son nom des étables à bœufs qui y étaient situées, tout comme la proche impasse Bouvart.

Historique[modifier | modifier le code]

Cette ancienne voie de Paris ne portait pas de nom jusqu'au XIVe siècle. Elle prit le nom de « rue aux Bœufs » au XVIe siècle, puis de « cour aux Bœufs » au XVIIe siècle, en raison des étables à bœufs qu'elle hébergeait[1].

Une décision ministérielle du signée Champagny fixe la largeur de cette voie publique à 7 mètres[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • L'impasse aux Bœufs s'ouvre depuis 1934 par une arcade sous un ensemble d'immeubles municipaux de type habitation à bon marché. La construction de cet ensemble a entraîné la démolition d'une partie du bâtiment de l'ancien collège des Lombards.
  • Le côté nord de l'impasse (à gauche en entrant par l'arcade), au no 11, est bordé par l'ancien bâtiment des élèves du collège des Lombards bâti en 1733 sur les plans de l'architecte Pierre Boscry, également auteur de la chapelle du collège actuellement église Saint-Ephrem et par celui dépendant de l'ancien séminaire des Trente-Trois. Ces bâtiments sont actuellement des immeubles d'habitation[2].
  • C'est dans cette voie que se déroule la scène d'ouverture du roman Cri des profondeurs (1951) de Georges Duhamel[3].
  • Louis Sallonnyer, seigneur de Faye, trésorier de France, a un logement dans cette rue (alors rue aux Bœufs) en 1720 pour ses affaires parisiennes, dont la foire du Lendit[4].


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, fac-similé de l'édition de 1844, p. 80.
  2. Alexandre Gady, La Montagne Sainte-Geneviève et le Quartier Latin, Hoëbeke, 1998, 330 p. (ISBN 9782842300678), p. 136-137 et 144.
  3. Georges Duhamel, Cri des profondeurs, Mercure de France, 1951, p. 12-24.
  4. Lettre écrite par une de ses filles le 18 février 1720, ADN. 1E 478 Sallonnyer de Faye, dans Jacqueline Bernard, « Une grande famille du Morvan-Nivernais : les Sallonnyer », Bulletin de l'Académie du Morvan, no 81, 2017, p. 5.