Inès Cagnati

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Inès Cagnati
Naissance
Monclar, Lot-et-Garonne,
Drapeau de la France France
Décès (à 70 ans)
Orsay, Essonne, Drapeau de la France France
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture français
Genres

Œuvres principales

Le Jour de congé (1980)
Génie la folle (1976)

Inès Cagnati (Monclar, - Orsay, ) est une romancière française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Inès Cagnati est née de parents immigrés italiens, dans le Lot-et-Garonne, au sein d'une petite communauté qui comptait d'autres immigrés italiens. Ses parents étaient agriculteurs et avaient cinq filles.

Naturalisée française, elle est licenciée en lettres modernes et possède le CAPES, professeur de lettres.

Dans les années 1970, elle est professeur de lettres au Lycée Carnot, à Paris. À la même époque, elle publie trois romans aux éditions Denoël.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Recueils de nouvelles[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

  • Galla ou le Jour de congé, Paris, Denoël, 1980[3]

Traduction[modifier | modifier le code]

  • Éména, médecin au Zaïre (Emena, medico del Congo) par Joaquin Sanz Gadéa, traduit de l'espagnol par Fabien Martinez et Inès Cagnati, Paris, Denoël, 1980
  • La Fille à la culotte d'or par Juan Marsé, traduit de l'espagnol par Fabien Martinez et Inès Cagnati, Paris, Denoël, 1981
  • Le Regard immobile par Ramón José Sender, traduit de l'espagnol par Fabien Martinez et inès Cagnati, Paris, Denoël, 1983

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « C'est un très beau livre, fort, dense, qui fait mal tant il dit juste la misère de la condition humaine et la dérision d'espoirs sans lesquels rien dans nos vies n'auraient de sens » - (G. Guitard-Auviste, Le Monde.
  2. Ce recueil d'Inès Cagnati est composé de sept nouvelles. Les thèmes de l'enfance et du monde rural se retrouvent dans plusieurs récits (comme dans Le Jour de congé). Cependant, des éléments nouveaux viennent élargir l'univers raconté par Inès Cagnati. La ville et sa complexité sont parcourues, survolées par La Femme sans nom. La folie s'exprime et dévoile ses pensées intimes dans Les Pipistrelles. Le fossé des générations devient palpable dans Les Lézards. La tonalité sombre de l'ouvrage évite toutefois la tristesse qui imprègne la majorité des pages du Jour de congé.
  3. Cette pièce de théâtre en 5 actes a été représentée pour la première fois par Les Baladins en Agenais le 20 mai 1980 au Théâtre Ducourneau d'Agen. Décors de Bernard Fau et Raymond Viani.
    Mise en scène de Roger Louret, assisté d'Annie Grégorio.
    Distribution :
    Galla : Frédérique Bonnal
    Fanny : Anne Rousselet
    Lydia : Bérengère Fornary
    Le Professeur : Marianne Valéry
    La Surveillante : Brigitte Couapel
    L'Espagnol : Nicolas Marié

Liens externes[modifier | modifier le code]