Institution Notre-Dame de Bétharram

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Institution Notre-Dame de Bétharram

Description de cette image, également commentée ci-après
Vue d'ensemble du sanctuaire et collège de Betharram.
Histoire et statut
Fondation
par Michel Garicoïts
Type Enseignement privé
Administration
Académie Bordeaux
Directeur Romain Clercq (en 2024)
Études
Population scolaire 280 (en 2023)
Formation collège
Langues anglais, espagnol ou allemand, latin (option) et occitan (option)
Localisation
Ville Lestelle-Bétharram
Pays Drapeau de la France France
Site web beau-rameau.org

L'institution Notre-Dame de Bétharrame est un collège-lycée catholique français fondé en 1837, à Lestelle-Bétharram en Nouvelle-Aquitaine, par Michel Garicoïts. Celui-ci crée aussi la congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram. En 2009, l'institution religieuse change de nom et devient Le Beau Rameau.

Plusieurs affaires judiciaires sont liées à l'institution, impliquant des agressions sexuelles et des viols sur mineurs.

Histoire[modifier | modifier le code]

1837 : Notre-Dame de Bétharram[modifier | modifier le code]

L'institution Notre-Dame de Bétharram est créée en 1837[1]. Situé à Lestelle-Bétharram dans le département des Pyrénées-Atlantiques, c'est un établissement scolaire privé sous-contrat de l'académie de Bordeaux[2].

L'établissement est implanté au coeur du centre spirituel de la congrégation du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram, qui héberge des prêtres, des frères de passage ainsi que des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, à proximité du sanctuaire de Notre-Dame de Bétharram, de style baroque, daté du XVIIe siècle[3].

En , les élèves du collège de Bétharram offrent à l'évêque de Bayonne, François Antoine Jauffret (1833-1902), un recueil retraçant la vie de Michel Garicoïts en souvenir du triduum des 7, 8 et . Cette étude sera publiée en 1900[4].

L'école fut fermée à la suite de l'expulsion des religieux en et fut rouverte en [5].

Participant au concours d'éloquence de 1952 de la Ligue des droits du religieux ancien combattant, regroupant cent trente-sept collèges catholiques, Hervé Panté-Depiand, élève du collège Notre-Dame-de-Betharram en est, à l'unanimité des suffrages, le lauréat[6].

Dans les années 1980, l'institution accueille 600 élèves dont 500 vivent à l'internat de l'école. Sa réputation prestigieuse[7],[8] est telle qu'elle recrute des élèves dans les régions de Bordeaux et Toulouse[1],[9],[10].

Les conditions de vie au sein de l'internat sont décrites comme particulièrement difficiles et violentes[11], avec des dortoirs sans chauffage, de restrictions alimentaire, des sanitaires sans papier toilette, et la fréquentation d'une douche hebdomadaire à l’eau froide[12]. La direction de l'établissement est connu pour ses méthodes musclées et pour recadrer le manque de discipline[3],[9],[13]. L'intitution est décrite par l'« insalubrité » qui y règne. Plusieurs élèves relatent s'être retenus d'aller aux toilettes à cause du manque d'hygiène dû à l'absence de chasse d’eau dans les toilettes à la turque[10].

2009 : Le Beau Rameau[modifier | modifier le code]

L'institution religieuse change de nom en 2009 et devient Le Beau Rameau[1], en référence à la Vierge de Bétharram, « protectrice des enfants »[3]. Cette nouvelle dénomination a pour origine une légende locale. En effet la Vierge Notre-Dame de Lestelle sauva une jeune fille tombée dans le gave de Pau en lui tendand une « longue branche », elle est sauvée avec ce « Beau Rameau » qui se traduit par « bèth arram » en gascon. Depuis on invoque Notre-Dame de Bétharram[14].

En 2009, l’institution est tenue par la congrégation des prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram et par les filles de la Croix[9].

En 2010, et depuis huit années, le collège est une structure pilote pour des nouveaux rythmes scolaires, pour lesquels 124 établissements français sont retenus par le ministère de l’Éducation nationale. Après les cours du matin, les 250 élèves de Bétharram participent l'après-midi, pendant deux heures, à des activités ludiques, artistiques, spirituelles, culturelles ou sportives. À cette fin, un parc de six hectares avec des terrains de sports est à disposition. De plus, le gave de Pau permet de pratiquer le kayak ou le rafting. « L'égyptologie, le gospel, la robotique ou l'enregistrement de livres pour non-voyants » sont aussi au programme. Pour l'équipe éducative du collège, « la motivation procurée par ces activités rejaillit sur la scolarité ». Les familles règlent 20 euros par mois pour ces activités[15],[16].

À la rentrée 2011, l'institution compte 94 élèves primaire, 195 collégiens et 190 élèves en lycée général et technologique, encadrés par cinq instituteurs et 46 professeurs[17].

Un reportage du quotidien La Croix mentionne, en 2013, la présence de 360 élèves au sein de l'école primaire, du collège et du lycée général et professionnel. Un tiers des enfants vivent alors dans l'internat de l'école[3],[18]. L'enseignement religieux est optionnel[3]. Des échanges sur divers sujets sociétaux sont suivis par 40 % des élèves ; ils sont organisés par l'aumônier, qui précise : « Nous parlons de racisme, de pourquoi devient-on prêtre… ». Par ailleurs, 20 % des enfants participent aux sacrements. Des partenariats sont organisés pour des actions de « terrain ». Par exemple avec l'association bénévole l'Hospitalité basco-béarnaise, pour assiter des malades lors du pèlerinage à Notre-Dame de Lourdes[3].

En 2023, l'institution accueille 520 élèves de la maternelle à la terminale, dont 80 en internat[19].

Présentation[modifier | modifier le code]

Organisation et taux de réussite[modifier | modifier le code]

Le collège Le Beau Rameau est lié au lycée privé Le Beau Rameau et au lycée professionnel privé le Beau Rameau situés à Igon[20], distant de 3 km de Lestelle-Bétharram. Un internat de garçons et de filles est possible pour les élèves. Celui des filles se situe à Igon. Les langues enseignées sont l'anglais, l'espagnol, le latin ainsi que l'occitan (option)[2].

En 2013, le taux de réussite du brevet est de 90 % et de 88 % pour le bac[3].

L'Étudiant donne pour le diplôme national du brevet de l'année 2022 un taux de réussite au niveau national de 87,5 % et de 94 % pour l'institution Le Beau Rameau. Sur trois ans, le taux de réussite du Beau Rameau est de 90 %[21].

En 2024, Le Monde indique que l'établissement « bénéficie depuis plusieurs décennies d’une excellente réputation. Le taux de réussite au baccalauréat est très élevé et des notables de toute la région y ont envoyé leurs enfants, autant pour construire leurs réseaux que pour les confronter à une éducation à la dure »[9].

Quelques élèves (sélection)[modifier | modifier le code]

  • Jean-Marie Soutou (1912-2003), ce fils de cordonnier étudie au sein du collège de Bétharram. À 15 ans, il arrête ses études pour travailler[22],
  • Celou Arasco (1921-1951), écrivain, indique dans un ouvrage : « Et moi-même n’ai-je pas été élevé à Betharram pour être missionnaire en Chine ? Mais je me suis retrouvé, à seize ans, ouvrier d’usine, puis de bureau. Tous les métiers, toutes les misères »[23],
  • Le prêtre Junes Casenave-Harigile (1924-2018), fait ses études au collège puis au séminaire de Bétharram. Après son ordination en Palestine en 1948, il revient en France où il enseigne au sein du collège de Bétharram puis dans d'autres établissements religieux[24],
  • Michel Camdessus, né en 1933, ancien directeur général du Fonds monétaire international[9],[12].
  • Jean-Charles de Castelbajac, né en 1949, élève et pensionnaire pendant 10 ans, il indique c'est là que : « mon imaginaire s'est créé. J'ai construit un univers à côté de celui très dur de la pension »[12],[25].
  • Calixte Bayrou, fils de François Bayrou, est élève de Bétharram, alors que son père est ministre de l'Éducation nationale, dans les années 1990[26].

Directions[modifier | modifier le code]

Directeurs de l'établissement[modifier | modifier le code]

Tutelles congréganistes[modifier | modifier le code]

Aumoniers[modifier | modifier le code]

  • Père Dominique Etchepare,
  • Père Jean-Pierre Eyheramendy,
  • Père Henri Marsaa-Poey,
  • M. Vidaillac.

Surveillants générals[modifier | modifier le code]

  • M. Marie-Paul de Behr[33],
  • père Etcheparre
  • père Paul Fourcade[34],
  • Patrick Martin,
  • M. Perez,
  • Damien Saget.

Affaires judiciaires[modifier | modifier le code]

Affaire Lamasse : agressions sexuelles, viols sur mineur (1961)[modifier | modifier le code]

Une victime parmi plusieurs relate qu'en 1961, une dizaine d'écoliers de Bétharram dénoncent auprès de la direction de l'établissement, des abus pédophiles sur des enfants de 8 à 10 ans[35], impliquant des masturbations et des fellations, dont ils sont victimes dans l'internat, de la part du père Henri Lamasse, surveillant de dortoir depuis 1957[36],[37]. Le dernier accusateur, Jean-Marie Delbos, est menacé d'expulsion. À la suite d'un accident au genou, il est amené, sans réel motif, à hôpital psychiatrique militaire de la cité royale, manœuvre qu'il impute aux pères de Bétharram pour le faire passer pour fou[37]. À sa sortie de l'hôpital, plusieurs prêtes menacent sa grand-mère, responsable légale, de lui saisir ses biens si l'affaire s'ébruite[37],[27].

En 2010, il relate son calvaire dans une lettre pour Rome. Les faits sont prescrits. L'auteur présumé, le père Lamasse, est muté en Cisjordanie à Bethléem[27].

En 2015, la victime rencontre Marc Aillet. Une enquête canonique ouverte en 2017 considère les faits comme « trop anciens »[8],[27],[38].

En 2018, le père Henri Lamasse, supérieur de la communauté de Bethléem[39], rentre à Bétharram pour y prendre sa retraite dans l'Ehpad communal[27],[40]. Il assure l'aumônerie du Carmel de Bethléem[41].

En 2022, l'ancien élève est reconnu victime et indemnisées en 2023 par la commission Sauvé[37],[27]. Celui-ci juge les mesures financières insuffisantes[7],[8].

En , à l'âge de 97 ans il réside encore à Bétharram, il n'est pas excommunié[35].

Affaire de Behr : coups et blessures volontaires (1996)[modifier | modifier le code]

Le , à la suite d'un chahut puni par un aîné responsable de son dortoir, un adolescent de 14 ans est envoyé pieds nus, en slip et t-shirt par zéro degré sur les bords du gave de Pau[42]. L'adolescent rentre un quart d'heure plus tard, se plaignant du froid. Il est frappé, insulté par le surveillant général puis reconduit à grelotter sur le perron pendant près d'une heure[26]. L'élève se voit délivré une incapacité de travail de 3 jours[43].

Jean-François Lacoste-Séris, le père de l'élève signale les faits à l'Association des parents d'élèves de l'enseignement libre (Apel), alors qu'un précédent acte de violence de ce surveillance sur son fils en , pour un verre cassé[42], a causé sur lui une perte d'audition de 40 %[9],[12],[29]. Le , le père est destitué de ses fonctions de vice-président de l'Apel et invité à présenter ses excuses pour avoir partagé les faits au nom de l'association[9],[26],[43]. En conséquence, le père dépose plainte pour « coups et blessures volontaires » et « traitements inhumains et dégradants »[26],[33]. Le fait divers est médiatisé, du fait de la présence du fils du ministre de l’Éducation de l’époque, François Bayrou, au sein de l'établissement[26].

En , les conditions d'éducation au sein de l'institution Notre-Dame de Bétharram sont décrites dans la presse[44]. En cas d'intranquillité, le châtiment est la « baffe », le « perron »[note 1],[9] ou le « pied du lit »[note 2],[45]. La présence de drogue, d'alcool et un climat de violence réproduit par les élèves sont mis au jour[26]. Une association de victimes, « Droits des enfants », tente alors de se constituer avec une douzaine d’anciens élèves[12],[46]. La direction de Bétharram déplore le « grave discrédit porté à l'institution »[26]. D'anciens élèves de l'institution, parmi lesquels Jean-Charles de Castelbajac et le député Michel Péricard, montent plusieurs comités de soutien pour défendre l'école Notre-Dame de Bétharram[33],[47].

Françoise Gullung, une professeure qui reprochait le climat de violence à Bétharram, avait alors communiqué à ses élèves le numéro vert 119 du service national d'accueil téléphonique pour l'enfance en danger[9],[26].

Le , le surveillant général, M. de Behr, affirme devant le tribunal correctionnel qu’il a usé de son « devoir de correction » afin de préserver la discipline de l'établissement[33]. Il est relaxé pour les châtiment, qui ne représente pas d'infraction au sens de la loi, tout en étant condamné à 5 000 francs d'amende avec sursis pour avoir infligé une « bruilllante gifle »[33].

Affaire Silviet-Carricart : viols sur mineurs (1998)[modifier | modifier le code]

Pierre Silviet-Carricart, directeur de l'institution Notre-Dame de Bétharram, est mis en examen, le , pour « viol et d'agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans »[28] pour des faits présumés entre janvier et , sur un mineur interne au collège âgé de 10 ans et demi[12],[48]. Le prêtre aurait profité de la fragilité psychique de l'enfant, destabilisé par la mort de son père, pour se livrer sur lui à des attouchements le matin de l'enterrement, avant que sa mère ne vienne le chercher pour l'emmener aux obsèques[9],[29],[49]. Il conteste les accusations[50] et dépose une plainte en dénonciation calomnieuse[29]. L'annonce pour certain est une surprise[51], pour d'autres cette mise en examen « n'est pas un scoop »[11].

Placé sous mandat de dépôt, il reste deux semaines en détention provisoire à la maison d'arrêt de Pau, avant d'être remis en liberté le , à la suite d'une demande formulée en appel à la chambre d'accusation de la Cour d'appel de Paul, au motif « que la mise en détention n’est plus nécessaire à la poursuite de l’information »[52],[53]. Les motifs invoqués par la chambre d’accusation, pour remettre en liberté un prévenu hors du commun, étaient « ceux qui habituellement justifiaient le maintien en détention » selon l'avocat du plaignant[9]. Le juge d'instruction évoque également son étonnonement sur cette décision inhabituelle[11],[52]. Il rapporte les « questions de sa hiérarchie » sur ce dossier et relate la visite durant la détention du prévenu, de François Bayrou, alors parent d'élèves, député des Pyrénées-Atlantiques, président du conseil général, et ancien ministre de l'éducation nationale, exprimant « ses interrogations et ses doutes » sur la culpabilité de Pierre Silviet-Carricart[note 3],[11],[52].

Le , la lévée de toutes les modalités du contrôle judiciaire du religieux[52] est jugée « insolite »[54], celle-ci l'autorise à quitter la France pour rejoindre au Vatican, les prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram au siège de sa congrégation[28],[55].

Le procureur de la République convoque l'ecclésiastique fin 1999 à la suite d'une seconde plainte d'un ancien élève de Bétharram[9], orphelin de père, pour des faits d'agressions sexuelles[56],[57], dont lui aussi aurait été victime de la part du prêtre, une douzaine d'années auparavant[28]. Une troisième victime se manifeste[52].

Le prêtre disparaît le , une semaine avant de devoir se présenter devant le juge d'instruction de l'affaire. Une lettre de sucide est retrouvée : « J'ai accompli mon chemin de croix, je suis au Golgotha, ma croix va se lever. »[58],[59].

Le , une dépouille en état de décomposition avancée est repêché dans le Tibre. Il est méconnaissable, mais ses vêtements, un chapelet et une carte d'identité à son nom sont retrouvés sur le corps[58],[60]. Il est enterré en France, en présence d’Élisabeth Bayrou[52],[61], dans le petit cimetière de la congrégation à Lestelle-Bétharram le [56],[62].

Le , le corps du religieux est exhumé pour un test d'identification ADN après l'expression de doutes sur son identité[63],[64],[65]. Le lendemain, le doute est levé avec les constatations visuelles de plusieurs temoins[66],[67]. Le , l'identification ADN formelle atteste que le corps enterré est bien celui du religieux[68],[69]. Cette constatation met un terme à l'enquête pénale[70],[71].

L'avocat de la première victime annonce le souhait d'émettre une procédure civile à l'encontre de la congrégation et d'assigner devant le tribunal de grande instance la direction de l'établissement pour défaut de surveillance[56].

L'enquête canonique menée par le diocèse de Bayonne concernant une accusation d'agression sexuelle sur un enfant aboutit à un non-lieu en 2017[72],[73].

En 2021, après la publication de rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église, plusieurs anciens élèves de l'institution Notre-Dame de Bétharram sont reconnus par la Commission reconnaissance et réparation[11],[74].

Le père Silviet Carricart aurait abusé au moins de cinq personnes[8].

Violences, viols et agressions sexuelles aggravées (2024)[modifier | modifier le code]

En , Alain Esquerre, ancien élève de Bétharram de 1980 à 1985, croise dans le village de Lestelle-Bétharram le surveillant qui l’a tabassé en 1985[9],[11],[12]. Il crée en un groupe Facebook « Les Anciens du collège et lycée de Bétharram, victimes alléguées de l’institution », qui regroupe en près de 550 personnes[75]. Ainsi, il reçoit des témoignages sur les violences vécues dans l’établissement : « Des gens vous racontent leur détresse, des choses subies à l’âge de 10 ou 12 ans et qu’ils n’ont jamais racontées à personne. Ils se sont terrés dans leur silence alors que certains habitent à 10 kilomètres de là »[76],[77].

Plusieurs châtiments corporels sont dénoncés, comme des claques violentes[10], des coups de pied, des coups de poing dans la tête[50], des coups de règle en bois sur les ongles, des fessés fesse nue[8] ; certains jeunes garçons se faisaient tirer les cheveux, punir les genoux sur une règle métallique jusqu’au sang[9], aracher les ongles et les cheveux, ou vivent « des tabassages en série », des « visages ensanglantés »[8], « coups très violents »[7] et « des étranglements jusqu'à l'évanouissement »[78]. Des plaignants relatent divers sévices physiques, comme des piqûres sous-cutanées à l’eau[79],[80] ou à l’alcool[81], sur l’avant-bras ou la fesse, réalisées à l’infirmerie[78],[82]. Les mineurs pouvaient être punis pour le week-end, pour que les stigmates de maltraitance échappent à leurs parents[7],[9],[81].

janvier 2024 : Les vingt première plaintes[modifier | modifier le code]

En , le parquet de Pau ouvre une enquête préliminaire à la suite de vingt plaintes d’anciens élèves pour des faits de violences physiques, violences morales, viols et agressions sexuelles sur mineurs au sein de l'établissement, dans les années 1980[12],[50],[83]. Ces plaintes concernent des religieux et des laïcs[72],[84],[32].

février 2024 : Treize nouvelles plaintes[modifier | modifier le code]

En , treize autres plaintes sont déposées par des anciens élèves contre l’institution Notre-Dame de Bétharram[85], dont dix pour des viols ou agressions sexuelles[12],[75],[86]. Parmi ces plaintes de 2024, huit, dont au moins quatre, portent sur des agressions sexuelles et viols (attouchements[19], fellations et sodomie[87],[88]) et concernent, P.M, un laïc sexagénaire, salarié du diocèse[1] et surveillant à l’internat depuis 1984[35], toujours présent au sein du collège[1],[9],[85]. Les faits, commis dans l’établissement et lors de sorties, de voyage scolaire[63] et de camps d'été des Scouts unitaires de France, remontent aux années 1980 et 1990[8],[89],[90]. Le surveillant est suspendu de son poste le en raison du principe de précaution[12],[91]. Le surveillant est, à ce stade, la principale cible des faits les plus graves. Il a, dans les années 2000, déjà été convoqué par la gendarmerie pour des faits similaires[35],[90].

Ces trente-trois plaintes visent six religieux et deux laïcs accusés de crimes sexuels. Trois d’entre eux sont encore en vie[12]. Les plaintes doivent aussi être transmises à la Commission reconnaissance et réparation (CRR) de l’Église catholique, créée pour réparer les violences sexuelles commises par des membres des instituts religieux[72]. Certaines de ces plaintes ont fait l'objet d'une reconnaissance et d'une indemnisation de la CRR[12],[73].

Le , l’évêché de Bayonne organise un pèlerinage diocésain pour les vocations des jeunes prêtres depuis le sanctuaire de Notre-Dame-de-Bétharram. Plusieurs victimes s'indignent de cette procession[92]. Deux jours avant l’événement, le lieu de départ du pèlerinage est modifié, en réponse aux contestations[93].

Sur les 33 plaintes, seules deux ne sont pas encore couvertes par la prescription[94].

avril 2024 : Quarante-trois nouvelles plaintes[modifier | modifier le code]

Le , quarante-trois nouvelles plaintes s'ajoutent au dossier[95],[96]. Les 76 plaintes portent sur plusieurs auteurs présumés, concernant des faits de violences physiques et psychologiques[78], tabassages, tortures, actes de barbarie ainsi que des violences sexuelles et viols à caractères pédocriminels[97],[98],[99],[100]. France Bleu Béarn Bigorre s'étonne que les faits qualifiés de systématiques, institutionnels[32], datés entre les années 1970 à 2000, n'aient pas encore fait la une des grands médias nationaux[101].

Selon plusieurs victimes : « Betharram était un repère idéal pour les pédophiles, il y avait de quoi consommer sur place dans un endroit isolé »[32], un autre dénonce un « système de prédateurs étalé sur 35 ans »[31]. L'affaire est « probablement [l']un des plus grands scandales de pédophilie que la France ait jamais connu. »[81],[90].

Alain Esquerre dénonce « des connivences entre les laïcs et les pères pour abuser des enfants », un système de « pédophilie décomplexée » et précise que « tous les pères directeurs qui se sont succédé dans les années 80-90 étaient agresseurs sexuels »[90].

Sur les 76 plaintes, 38 sont de natures sexuelles[10],[102]. Selon France 2, vingt et un auteurs présumés sont visés par les plaintes de violences, viols et agressions sexuelles, dont onze sont toujours en vie[103],[104]. Neuf plaintes concernent des religieux[10]. Aux moins huit plaintes concerne un surveillant présent dans l'institution jusqu'en [90]. Certaines plaintes sont prescrites[90].

mai 2024 : Suite[modifier | modifier le code]

En , un nouveau corpus de plaintes est en cours, qui recence un total de quatre-vingt six victimes dont quarante-quatre d'ordre sexuelles[35]. La plus jeune victime, agée de 33 ans, a été abusé à l'age de 9 ans par un autre élève et un prêtre[35]. 25 % des plaintes à caractères sexuelles vise deux personnes[35].

Réactions[modifier | modifier le code]

Pour le prêtre Jean-Marie Ruspil, responsable de l'école, c’est « très regrettable que de la violence ait pu être utilisée envers des enfants et des adolescents ». Il indique qu'en 2024 l'institution est dans une nouvelle dynamique[72],[86].

Le directeur, Romain Clercq, exprime sa « compassion » et son « soutien » aux victimes d'actes qu'il « condamne fermement »[31]. La direction de l'établissement envisage de se constituer partie civile et exprime vouloir collaborer à l'enquête.

Pour sa part, Marc Aillet, évêque du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron, qui dans un premier temps, n'a pas souhaité faire de commentaire[1],[105], indique être « terriblement choqué » par ces révélations[106].

Le maire de Lestelle-Bétharram, relativise les faits, invitant à « faire d’amalgame entre la dérive de quelques individus, religieux ou non, et les méthodes éducatives d’une époque »[20].

La congrégation du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram se dit « consciente de la souffrance des victimes de ces actes abominables »[31]. Elle « manifeste toute sa compassion à l’égard des victimes et s’associe aux mesures engagées par l’établissement »[90].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Mise à l'écart temporaire d'une demi-heure, parfois plus, sur le perron « pour aider le jeune à comprendre et à se calmer » (sic).
  2. Rester une heure, de nuit, debout devant son lit.
  3. le maire de Pau tient à préciser qu’il n’a jamais cherché à intervenir dans les affaires de justice

Références[modifier | modifier le code]

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Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]