J'aurais pu virer malhonnête

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J'aurais pu virer malhonnête
Auteur Bernard Lonjon
Pays Drapeau de la France France
Genre Récit Biographie
Éditeur Du Moment
Date de parution 2010
ISBN 2-35-417064-5

J'aurais pu virer malhonnête est un récit biographique du chanteur Georges Brassens écrit par Bernard Lonjon.

Introduction[modifier | modifier le code]

J'aurais pu virer malhonnête, Secrets d'une jeunesse tumultueuse précise Bernard Lonjon en sous-titre.

C'est Brassens lui-même qui disait mi figue, mi raisin : « J’aurais pu être un gangster. Si je n’étais pas chanteur, c’est voleur que j’aurais été. Piquer du fric… ça doit être bath ! » Il le dit expressément dans une de ses chansons Stances à un cambrioleur[1]. Il y fera allusion dans d'autres chansons comme La mauvaise réputation, La mauvaise herbe ou Je suis un voyou[2].

Adolescent à Sète, il participa à une 'ténébreuse affaire' de petits larcins qui lui valut effectivement une mauvaise réputation et de partir se faire oublier chez sa tante Antoinette à Paris, dans ce quartier qu'il ne quittera plus guère par la suite, histoire qu'il mettra plus tard en vers dans une chanson intitulée Les quatre bacheliers.

Présentation et synthèse[modifier | modifier le code]

Les chansons de Brassens servent de fil conducteur à cet ouvrage qui présente aussi nombre d'histoires inédites. Comme tous les anarchistes, Brassens est fiché aux Renseignements Généraux comme « anarchiste intellectuel qui écrit des chansons inspirées des théories libertaires, qui insulte la Police, la Gendarmerie et l’Armée et est poursuivi pour complicité d’adultère ». On y trouve sa fiche de police, les rapports qu'avait alors le chanteur avec les francs-maçons ou les communistes, ce qui peut paraître assez curieux pour cet anarchiste impénitent qui disait aussi : « Quand on est anarchiste, on le reste, c’est congénital. Je n’ai pas de maître. »
Il est vrai que l'on retrouve tout Brassens dans ces paroles et d'abord 'son violent amour' pour la liberté.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Émile Miramont dit Corne d’aurochs, Brassens avant Brassens – De Sète à l’impasse Florimont, éd. L’Archipel, 2001 (ISBN 978-284187-327-2).
  • René Iskin, Dans un camp, Basdorf 1943, Georges Brassens et moi avions 22 ans, éd. Didier Carpentier, novembre 2005 (ISBN 2-841-67365-0)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

  • Jean-Louis Garitte, Parlez-vous le Brassens ?, Éditions Le Bord de l'eau, 2007 (ISBN 978-2-915651-65-2)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Voir son avant-dernier album intitulé Fernande
  2. Voir ses albums intitulés Les Sabots d'Hélène et La Mauvaise Réputation

Liens externes[modifier | modifier le code]