Jérôme Gence

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jérôme Gence
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
photo-reporter, photographe
Autres informations
Domaine
Photographie
Site web
[jeromegence.com jeromegence.com]
Distinction
Prix Pierre et Alexandra Boulat 2020

Jérôme Gence est un photo-reporter et voyageur français né en 1984 à Saint-Denis de La Réunion. Son travail photographique se concentre sur l’impact des nouvelles technologies dans les sociétés actuelles.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jérôme Gence est né à Saint-Denis de La Réunion en 1984. Il y découvre son rêve d’enfant, l’Himalaya, lors d’une projection en classe d’un documentaire consacré au Népal.

En 2003, Jérôme Gence s’installe à Paris où il obtient un Master d’entreprenariat. Il devient web analyste, profession qu’il occupe aujourd’hui à distance en parallèle de son travail de photo-reporter.

En 2012, en visionnant un documentaire consacré au Toy train de Darjeeling, il découvre le portrait de Sita Chettri, une porteuse de bagages qui travaille à la station de train de Darjeeling et dont le rêve est d’offrir la meilleure des écoles à ses cinq fils. Il décide d’aller à sa rencontre.

Au cours de ce premier voyage en Inde, il réalise ses premières photographies dans les rues de Calcutta et de Darjeeling.

À son retour à Paris, il repart pour l’Himalaya par la route en auto-stop, à vélo et en train.

En 2015, quelques jours après les séismes du Népal, il rencontre à Kathmandu le photographe Eric Valli qui écrira sur leur rencontre : « Rencontre dans un restaurant de Katmandou avec un jeune type lumineux. Récits de voyages en immersion totale, à pied, en vélo, en stop avec peu de moyens : Arménie, Iran, Chine... des mois à errer, à sentir les choses. Un amour pour l’Himalaya et pour ses habitants qu’il approche d’une manière sensible, affutée, humble et puis des photos d’une grande sincérité qui sont le reflet de ce que Jérôme est, tout simplement. Une complicité aventureuse et artistique entre nous et, naturellement, un chemin ensemble. » [1]

En 2016, il présente sa première exposition « D’Himalaya» , à l’atelier Yann-Arthus Bertrand à Paris[2].

Depuis, il consacre ses reportages photographiques à l’impact des nouvelles technologies dans nos sociétés actuelles.

En 2018, il intègre l’agence Cosmos fondée par Annie Boulat.

En janvier 2020, il est invité par le National Geographic à Washington en tant que l’un des speakers du National Geographic Storyteller Summit 2020.

En octobre 2020, il est invité par Google, il a présenté son parcours lors d’un Talks at Google intitulé : « Connected World for Disconnected People »[3]. Depuis décembre 2020, il est l’un des ambassadeurs de la marque d’appareils photos Canon[4]. Ses reportages ont été publiés dans Le Figaro Magazine, Le Monde, Polka Magazine, Der Spiegel, Stern, National Geographic, etc.

En 2022, il fait partie des lauréats de la grande commande photographique pilotée par la BNF avec son reportage "Grandir dans la cour d'écrans".

Publications[modifier | modifier le code]

  • « Ich möchte weniger einsam sein » dans Der Spiegel, 2020[5].
  • « Reportage photo à Taiwan où l’épidémie se combat avec efficacité et sérénité » dans Le Monde, 2020[6].
  • « Manga-Mädchen und singende Hologramme: die Liebe der Asiaten zu computeranimierten Frauen » dans Stern, 2019[7].
  • « Les nouveaux rois du clic » dans Le Figaro Magazine, 2019[8].
  • « Business de la solitude » dans 6 mois, n° 17, 2019[9].
  • « Livestreamers : La vie en direct » dans Polka Magazine, n° 41, 2018[10].
  • « Télétravail : Allô, bureau bobo » dans le Figaro Magazine, 2021
  • « A Eze, sur la Riviera, les petites mains ukrainiennes font tourner les palaces» dans Le Monde.

Principaux reportages[modifier | modifier le code]

  • « Livestreamers : Les geishas de l’Internet ».
  • « Chanteuses virtuelles : Je suis amoureux d’un hologramme ».
  • « Selfie Culture : La nouvelle terre promise des agriculteurs ».
  • « Mukbangs : Livraison de repas à l’écran ».
  • « Covid-19 : À Taiwan, efficacité et sérénité contre le virus ».
  • « Télétravail : Allô, bureau bobo ».
  • « De la guerre...à la vie de Palace»[11]

Expositions et projections[modifier | modifier le code]

  • 2016 : « D’Himalaya » réalisée au Népal et au Bhoutan, Atelier Yann-Arthus Bertrand, Paris[8].
  • 2018 : Projection « Livestreamers : Les Geishas de l’Internet », Visa Pour l’Image, Perpignan[4].
  • 2019 : Projection « Chanteuses Virtuelles : Je suis amoureux d’un Hologramme », Visa Pour l’Image, Perpignan[12].
  • 2020 : « Pandémie », exposition collective , Visa Pour l’Image, Perpignan.
  • 2021 : « Télétravail : Allô bureau bobo », Visa Pour l’Image, Perpignan[13].
  • 2022 : Jérôme Gence fait partie des lauréats de la grande commande photographique pilotée par la BNF avec son reportage «Grandir dans la cour d'écrans».

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Au cœur de l'Himalaya : Expo photo de Jérôme Gence à l'Atelier Yann Arthus-Bertrand Paris », sur Réunionnais du Monde (consulté le )
  2. « Voyage en Himalaya avec Jérôme Gence, l'exposition - Photo.fr », sur www.photo.fr (consulté le )
  3. « Talks at Google | Connected World For Disconnected People », sur gtalks-gs.appspot.com (consulté le )
  4. a et b (en) Canon Europe, « Ambassador Programme », sur Canon Europe (consulté le )
  5. (de) Katharina Graça Peters, DER SPIEGEL, « Südkoreas Livestreamer und ihre Fans: "Ich möchte weniger einsam sein" - DER SPIEGEL - Politik », sur www.spiegel.de (consulté le )
  6. a et b « Reportage photo à Taiwan où l’épidémie se combat avec efficacité et sérénité »
  7. (de) « Manga-Mädchen und singende Hologramme: die Liebe der Asiaten zu computeranimierten Frauen », sur stern.de (consulté le )
  8. a et b « L'envers du décor des livestreameuses, ces nouvelles courtisanes du web asiatique », sur LEFIGARO (consulté le )
  9. « Business de la solitude », sur www.4revues.fr (consulté le )
  10. « La vie en direct des livestreamers » (consulté le )
  11. « A Eze, sur la Riviera, les petites mains ukrainiennes font tourner les palaces », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Visa Pour l'Image à La Villette - La Villette - Paris », sur lavillette.com (consulté le )
  13. Damien Roué, « Festival Visa pour l'Image 2021 : la photo de presse, témoin essentiel », sur Phototrend.fr, (consulté le )
  14. « Jérôme Gence - Les enfants connectés, grandir dans la cour d’écrans | Grande commande Photojournalisme », sur commande-photojournalisme.culture.gouv.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]