Jérôme Reynaud de Bologne de Lascours

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jérôme Reynaud de Bologne de Lascours
Jérôme Reynaud de Bologne de Lascours.
Fonctions
Préfèt des Ardennes
-
Préfet de la Drôme
Député du Gard
-
Préfet du Gers
-
Préfet de la Vienne
Préfet du Puy-de-Dôme
-
Président du Corps législatif
21 -
Député du Gard
-
Membre du Conseil des Cinq-Cents
-
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
(à 73 ans)
Mézières
Nationalité
Activités
Enfant
Autres informations
Parti politique
Conflits
Distinctions

Jérôme Reynaud de Bologne, baron de Lascours est un militaire et homme politique français, né le à Boisset-et-Gaujac et mort le à Mézières. Il est le père de Fortuné Reynaud de Bologne de Lascours, également homme politique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il suivit la carrière militaire, partit en 1780 pour l'Amérique où il fit, sous Rochambeau et La Fayette, les campagnes de 1780 à 1782, revint en France, décoré par Washington de l'ordre de Cincinnatus il fut aussi décoré de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Pendant les premières années de la Révolution, il servit aux armées des Pyrénées et des Basses-Alpes. Le 23 vendémiaire an IV, il fut appelé par le département du Gard à siéger au Conseil des Cinq-Cents. Il s'y rangea parmi les membres qui fréquentaient le club de Clichy. Dans la séance du 14 nivôse de la même année, Jean-Jacques Aymé ayant été dénoncé comme le protecteur des royalistes du Midi, et comme un des chefs des Compagnies de Jéhu et du Soleil, Lascours osa prendre sa défense ; il ne fut point compris dans la proscription de fructidor. Il aborda d'ailleurs rarement la tribune jusqu'au 30 floréal an VII, époque de sa sortie du Conseil.

Après le coup d'État du 18 brumaire, le Sénat l'admit, le 4 nivôse an VIII, au nouveau Corps législatif, comme député du Gard.

Son mandat expirait le 5e jour complémentaire an IX. Il rentra alors momentanément dans la vie privée, puis fut réélu député, le 26 ventôse an X, devint président du Corps législatif en prairial an XI, et siégea jusqu'au sans interruption.

Il fut encore rappelé à l'Assemblée le , devint questeur le , et cessa ces fonctions en même temps que celles de député le . Membre de la Légion d'honneur, chevalier de l'Empire (), et baron (), il s'empressa de se rallier aux Bourbons, et fut appelé par Louis XVIII () à la préfecture du Puy-de-Dôme, qu'il échangea, le , pour celle de la Vienne. Il quitta l'administration au mois de décembre de la même année, parce qu'il se trouvait en désaccord avec le ministère.

Une ordonnance du l'appela à la préfecture du Gers. L'année suivante, le collège de département du Gard l'élut député (), malgré l'opposition des électeurs ultra-royalistes qui ne voulaient point d'un représentant appartenant à la religion réformée. À la Chambre, il prit place au centre et vota toujours avec le ministère Decazes jusqu'en 1822.

Le ministère Corbière-Villèle le destitua, surtout en raison des opinions politiques de son fils, et le mit à la retraite comme préfet. Mais, à l'avènement du cabinet Martignac, Lascours rentra encore une fois dans l'administration, et fut préfet de la Drôme (), puis préfet des Ardennes ().

La révolution de juillet 1830 l'éloigna définitivement des affaires publiques.

Promu officier de la Légion d'honneur le , il fut fait commandeur de l'ordre le .

Mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Tombe et plaque en sa mémoire à Warcq (Ardennes).

Distinction[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]