Jacques-François Le Boys des Guays

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Jacques-François
Le Boys des Guays
Illustration.
Fonctions
Député du bailliage de Montargis

(2 mois)
Élection
Monarque Louis XVI, Roi de France et de Navarre, puis roi des Français
Député du bailliage de Montargis (Loiret)

(2 ans, 3 mois et 13 jours)
Législature Assemblée nationale constituante
Groupe politique Tiers état
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montargis
Drapeau de l'Orléanais Orléanais
Date de décès (à 91 ans)
Lieu de décès Bléneau (Yonne)
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Magistrat

Signature de Jacques-FrançoisLe Boys des Guays
Liste des députés des États généraux de 1789, par ordre, bailliage et sénéchaussée
Liste alphabétique des membres de l'Assemblée constituante de 1789
Liste des députés du Loiret

Jacques-François, chevalier Le Boys des Guais, alias « des Guays[1] » (Montargis (Orléanais), Bléneau (Yonne), ), est un magistrat et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jacques-François Le Boys des Guays est né à Montargis le , fils de Jacques-François Le Boys des Guays, seigneur des Guays, avocat en Parlement, conseiller du Roi, lieutenant particulier assesseur criminel aux Bailliage, Siège Présidial et Prévôté de Montargis, conseiller de S.A.S. le Duc d’Orléans, 1er prince du Sang, et de Marguerite-Blanche Ozon. Il épousa à Montargis le sa cousine Barbe-Louise-Elisabeth Ozon, dont il eut au moins 5 enfants. Il est conseiller du roi Louis XVI[2] et son lieutenant particulier au bailliage de Montargis, quand il est élu, le , député du tiers du bailliage de Montargis aux États généraux, par 44 voix (72 votants)[3].

Le [4], il proteste contre la formule de serment de l'évêque de Clermont[3], parle sur l'avancement des militaires députés, et sur un placard demandant l'abolition de la royauté[3]. Quelque temps après, il répond à la dénonciation de Goupil[3] et prend la parole pour accuser les Jacobins de tendre au renversement de la monarchie[4]. La session de l'Assemblée constituante terminée, il rentre dans sa famille.

Il ne reparaît aux affaires qu'en l'an VIII (1799), en qualité de commissaire du gouvernement près la cour criminelle de l'Yonne, il est fait légionnaire le 25 prairial an XII[4] puis chevalier de l'Empire le .

Jacques-François Le Boys des Guays n'est pas compris dans la réorganisation des tribunaux de 1811[4].

L'ex-procureur impérial est nommé membre du collège électoral de Joigny par décret du [5].

Récapitulatifs[modifier | modifier le code]

Titre[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Officier de la Légion d'honneur

Armoiries[modifier | modifier le code]

Image Armoiries
Armes du chevalier Le Boys des Guays et de l'Empire

De sable, à l'agneau pascal d'argent tenant une croisette d'argent au pennon du même chargée d'une croix surmontée de trois étoiles en fasce, le tout de sable ; bordure de gueules au tiers de l'écu au signe des chevaliers posé au second point en chef[6],[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Révérend 1894, p. 69.
  2. Roglo 2012.
  3. a b c et d Robert & Cougny 1889, p. 15.
  4. a b c et d Fastes 1847, p. 576.
  5. a et b Léonore LH/1517/31.
  6. a b et c Archives nationales BB/29/970, p. 432.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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