Jacques-Joseph de Cathelineau

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jacques-Joseph de Cathelineau
Jacques-Joseph de Cathelineau
Jacques-Joseph de Cathelineau par Girodet,
vers 1822.

Surnom « le Saint de la Garde »
Naissance
Le Pin-en-Mauges (Anjou, Maine-et-Loire)
Décès (à 45 ans)
Jallais (Maine-et-Loire)
Origine Français
Allégeance Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Conflits Guerre de Vendée de 1832
Famille Famille de Cathelineau

Jacques-Joseph de Cathelineau est un militaire contre-révolutionnaire français, né le au Pin-en-Mauges (Anjou) et mort le au manoir de la Chaperonnière à Jallais (Maine-et-Loire).

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et jeunesse[modifier | modifier le code]

Jacques-Joseph de Cathelineau est le huitième enfant de Jacques Cathelineau, dit « le Saint de l'Anjou », premier généralissime des armées vendéennes pendant la Révolution française, et le seul fils à lui avoir survécu.

Pendant sa jeunesse, Victoire de Donissan, veuve du marquis de Lescure et future marquise de La Rochejaquelein, le prit sous sa protection.

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

En 1815, durant les Cent-Jours, Cathelineau se joignit à Auguste de La Rochejaquelein et participa à l'insurrection vendéenne contre Napoléon Ier et en faveur des Bourbons.

Tisserand de profession, il entra dans l'armée en 1815, sous la Restauration, en qualité d'officier. Il intégra en 1827 la Garde royale de Charles X, où il fut surnommé « le Saint de la Garde », surnom proche de celui de son père. Il démissionna de l'armée en 1830, refusant de prêter serment au nouveau roi Louis-Philippe.

Jacques-Joseph de Cathelineau fut anobli (une particule a été adjointe à son patronyme) sous la Seconde Restauration par ordonnance du roi Louis XVIII en date du , suivie de la délivrance le de lettres patentes[1], avec règlement d'armoiries[2], en considération des mérites de son père Jacques Cathelineau.

Insurrection vendéenne de 1832 et mort[modifier | modifier le code]

Cathelineau prit part à l'insurrection royaliste de 1832 suscitée dans l'Ouest de la France par la duchesse de Berry contre la monarchie de Juillet, soulèvement au cours duquel il fut sommairement exécuté au manoir de la Chaperonnière par les gendarmes de Louis-Philippe alors qu'il se constituait prisonnier dans le but de sauver la vie du propriétaire des lieux (Augustin Charles Camille de Rougé, fils de François Pierre Olivier de Rougé) qui l'avait caché[3],[4].

Sa dépouille fut d'abord ensevelie auprès de celle de son père dans la chapelle Saint-Charles, communément appelée « chapelle Cathelineau », à Saint-Florent-le-Vieil en Maine-et-Loire. Ces deux dépouilles furent ensuite réparties entre ce premier tombeau et un second en l'église Saint-Pavin du Pin-en-Mauges, où elles furent rejointes en 1896 par celle du fils de Jacques-Joseph, le général Henri de Cathelineau.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au XXIe siècle, 2002, page 58.
  2. Les armoiries concédées sont : « D'azur, à un étendard d'argent, monté d'or, chargé d'un cœur de gueules, sommé d'une croix du même ».
  3. « Beaupréau-en-Mauges. L'épisode sanglant de la Chaperonnière de mai 1832 », sur ouest-france.fr, Courrier de l'Ouest Cholet, 15 août 20"3 (consulté le )
  4. DRAC Pays de la Loire, « Monuments protégés en 2020 », lien brisé (constaté le 10 avril 2024), consulter l'archive [archive du ] (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]