Jacques Bridou
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Jacques Bridou
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| Contexte général | |||||||||
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| Sport | Bobsleigh | ||||||||
| Biographie | |||||||||
| Nationalité sportive |  Française
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| Nationalité | France | ||||||||
| Naissance | |||||||||
| Lieu de naissance | Marseille | ||||||||
| Décès | |||||||||
| Palmarès | |||||||||
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Jacques Bridou, né le à Marseille et mort en , est un bobeur français, résistant durant la Seconde Guerre mondiale.
Biographie[modifier | modifier le code]
Jacques Bridou est le frère de Marie-Madeleine Bridou.
Carrière sportive[modifier | modifier le code]
Il a remporté une médaille de bronze dans l'épreuve de bob à quatre aux Championnats du monde de bobsleigh de 1934 à Garmisch-Partenkirchen.
Bridou a également terminé au 14e rang dans l'épreuve à deux (aux côtés de Jean d'Aulan) et au 9e rang dans l'épreuve à quatre aux Jeux olympiques d'hiver de 1936 à Garmisch-Partenkirchen.
Palmarès[modifier | modifier le code]
Championnats monde[modifier | modifier le code]
: médaillé de bronze en bob à 2 aux championnats monde de 1934.
Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Proche de Georges Loustaunau-Lacau, dont sa sœur Marie-Madeleine est le secrétaire général avant la guerre, Jacques Bridou est envoyé à Londres en 1940 pour prévenir de la création du réseau de renseignement de Loustaunau-Lacau, qui sera baptisé ultérieurement Alliance[1]. Revenu en France, il effectue diverses tâches au PC du réseau, où sa sœur est chef d'état-major ; elle prend définitivement la tête de l'organisation en juillet 1941, à l'arrestation de Loustaunau-Lacau.
En novembre 1942, les membres du PC sont arrêtés par la police française à Marseille. Ils parviennent à s'échapper avec la complicité d'une bonne partie de la brigade[2]. Jacques Bridou préfère renoncer à la résistance intérieure et souhaite partir rejoindre les FFL. Face à la dégradation des filières d'évasion du réseau, il part seul pour l'Espagne[3]. Fait prisonnier là-bas, il finit par rejoindre l'Algérie en novembre 1943[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Fourcade, tome 1, p. 41.
- Fourcade, tome 1, p. 363.
- Fourcade, tome 1, p. 395.
- Fourcade, tome 2, p. 204.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Marie-Madeleine Fourcade, L'Arche de Noé, t. 1, Paris, éditions Fayard, coll. « Le Livre de poche » (no 3139), (réimpr. 1998) (1re éd. 1968), 414 p. (lire en ligne).
- Marie-Madeleine Fourcade, L'Arche de Noé, t. 2, Paris, éditions Fayard, coll. « Le Livre de poche » (no 3140), (réimpr. 1998) (1re éd. 1968), 446 p.
