Jacques Duran

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Jacques Duran, né le à Nice et mort le [1] à Faye-l'Abbesse, est un physicien français[2], directeur des études de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ingénieur diplômé de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI Paris) en 1966 (81e promotion)[3], il entre au CNRS en 1967 et soutient son doctorat d'État en physique à l’université Pierre-et-Marie-Curie. Directeur de recherche au CNRS, il dirige un laboratoire associé au CNRS de 1981 à 1994 et est nommé vice-président recherche de l'université Pierre-et-Marie-Curie en 1986, poste qu'il occupe jusqu'en 1992. Il est directeur des études de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris de 1996 à 2003 aux côtés de Pierre-Gilles de Gennes.

Jacques Duran étudie les cristaux ioniques dopés et notamment l’effet Jahn-Teller puis l’optique non linéaire et ultrarapide des solides qu'il applique à l'étude de la diffusion des excitations dans les solides dopés (fractales et marche au hasard). Il étudie ensuite la physique des matériaux granulaires[4], notamment les granulaires secs et la physique des poudres[5] qu'il enseigne en DEA à l’université Pierre-et-Marie-Curie. Il met en évidence et étudie successivement l’effet Boycott granulaire puis l’effet volcan[6] qui fait intervenir la porosité du milieu et le mécanisme d’avalanche.

Climatoscepticisme[modifier | modifier le code]

Jacques Duran tenait également un site internet climatosceptique Pensée unique, où il a longtemps usé du nom de plume Jean Martin, avant de révéler sa véritable identité[7],[8]. Il a été membre du comité scientifique de l'Association des climato-réalistes.

Livre Passion chercheur[modifier | modifier le code]

Dans le livre Passion chercheur sorti en 2005, ce chercheur explique le rôle important de la sérendipité dans la recherche ; parmi les exemples qu'il donne, il y a notamment la découverte en 1986 de supraconducteur à haute température cuprate.

Il rappelle qu'il n'est pas possible de faire de la prospective sur les découvertes issues de la recherche fondamentale.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Poudres, sables et grains, Eyrolles, 1997. (éditions française, anglaise et japonaise)
  • Sables émouvants, Belin, 2003. (édition française et hollandaise)
  • Passion chercheur, Belin, 2005.

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]