Jacques Ortoli

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Jacques Ortoli
Jacques Ortoli dans L'Illustration.
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TunisVoir et modifier les données sur Wikidata
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Jacques Toussaint François Ortoli ( à Poggio-di-Tallano (Corse) - à Tunis) est un as de l'aviation français de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il remporte onze victoires aériennes homologuées. Il servira à nouveau son pays pendant la Seconde Guerre mondiale.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

D'origine corse, Ortoli s'engage dans l'armée en 1914, avant que la Première Guerre mondiale n'éclate. Le , il obtient le brevet de pilote no 1668. Le , il s'engage dans l'armée en tant que volontaire pendant la durée de la guerre. Il entre comme soldat de 2e classe au 2e Groupe d'aviation. Le , il obtient le brevet de pilote militaire no 608. Peu de temps après, le , il est promu au grade de caporal et transféré au sein de l'Escadrille 8.

Le , il est promu au grade de sergent. Le , Ortoli remporte, avec son copilote, sa première victoire aérienne en abattant un avion d'observation biplace Rumpler aux commandes d'un Farman. Il remporte ainsi une des premières victoires aériennes de l'histoire de l'aviation militaire. Le , Ortoli - blessé à la tête - est évacué à l'hôpital. Il ne retournera pas au combat avant le , date à laquelle il rejoint l'Escadrille 31 dans laquelle il pilote désormais des Nieuports.

Le , il est promu au grade d'adjudant. Le , il remporte sa deuxième victoire aérienne sur un LVG. Neuf jours plus tard, il reçoit la Médaille militaire. Le , il est transféré dans l'Escadrille 77. Puis, entre le et le , Ortoli remporte une série de neuf victoires. À l'exception d'une victoire partagée avec Xavier de Sevin et Jean Chaput, toutes sont des victoires aériennes en solitaire.

Alors qu'il enchaîne les combats victorieux, il est promu sous-lieutenant, le , et, le il est fait Chevalier de la légion d'honneur.

Le , il est élevé au rang de lieutenant. Le , il prend le commandement de l'Escadrille 57 qui vole alors sur des SPAD. A l'Armistice, Ortoli a 1 235 heures de vol au compteur. Il a participé à 500 sorties offensives, et à 400 escorte, reconnaissance photographique, ou en support à l'artillerie. Il sera blessé au combat deux fois par des batteries anti-aériennes.

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Le , Ortoli quitte le service actif. Le , il est fait officier de la Légion d'honneur. Il est promu au grade de capitaine dans la réserve, le . Le , il est fait commandeur de la Légion d'honneur. Il a également reçu la croix de guerre belge, la Military Cross britannique, et a été cité au moins cinq fois.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le , Ortoli est rappelé sous les drapeaux. Il est démobilisé le . Il est à nouveau rappelé le , promu au grade de commandant le , et resta mobilisé jusqu'au .

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • (en) Norman L. R. Franks et Frank W Bailey, Over the front : a complete record of the fighter aces and units of the United States and French Air Services, 1914-1918, London, Grub Street, , 228 p. (ISBN 978-0-948-81754-0, OCLC 472550958).