Jaime Mateu Istúriz

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jaime Mateu Istúriz
Illustration.
Jaime Mateu, en .
Fonctions
Député aux Cortes Generales

(3 ans, 5 mois et 27 jours)
Élection
Circonscription Burgos
Législature XIVe
Groupe politique Populaire

(3 ans, 2 mois et 1 jour)
Élection
Réélection
Circonscription Burgos
Législature XIe et XIIe
Groupe politique Populaire
Sénateur aux Cortes Generales

(3 ans, 10 mois et 14 jours)
Élection
Circonscription Burgos
Législature Xe
Groupe politique Populaire
Biographie
Nom de naissance Jaime Miguel Mateu Istúriz
Date de naissance (52 ans)
Lieu de naissance Madrid (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PP
Diplômé de Université complutense de Madrid
Profession Inspecteur des finances

Jaime Miguel Mateu Istúriz, né le , est un homme politique espagnol membre du Parti populaire (PP).

Il est élu député de la circonscription de Burgos lors des élections générales de .

Biographie[modifier | modifier le code]

Une jeunesse marquée par ETA[modifier | modifier le code]

Né dans une fratrie de sept frères et sœurs, il est le quatrième fils de José Francisco Mateu Cánovas ; ancien président du Tribunal de l'Ordre public (TOP) puis magistrat du Tribunal suprême. Celui-ci est assassiné par balle par l'organisation terroriste Euskadi ta Askatasuna (ETA) le alors qu'il se rendait à pied sur son lieu de travail. Henri Parot est reconnu coupable de l'attentat et condamné à 29 ans de prison. Huit ans plus tard, le , son frère cadet Ignacio Mateu — devenu garde civil dans l'objectif de combattre ETA, affecté à Intxaurrondo, est également tué par l'explosion d'une bombe. Bien que les pistes dont disposent les enquêteurs semblent montrer la culpabilité de Kubati et Latasa Getaria, aucune condamnation n'a été prononcée plus de trente ans après les faits[1],[2],[3].

Études et profession[modifier | modifier le code]

Il réalise ses études supérieures à la prestigieuse université complutense de Madrid où il obtient une maîtrise en droit. Il complète sa formation par l'obtention d'un diplôme en hautes études de Défense, délivré par le Centre supérieur d'études de la Défense nationale (CESEDEN). Exerçant la profession d'inspecteur des finances, il est membre de l'Institut des experts-comptables.

Il est désigné chef du service territorial des Finances de la Junte de Castille-et-León dans la province de Burgos en 1988. Il quitte son poste en lorsqu'il est nommé délégué territorial de la Junte dans la province de Burgos par le président Juan Vicente Herrera, sous l'autorité du conseiller à la Présidence et à l'Administration territoriale Alfonso Fernández Mañueco[4]. Il est révoqué de ses fonctions administratives en du fait de sa candidature lors des élections générales du même mois[5].

Un mandat de sénateur[modifier | modifier le code]

Il est effectivement investi en première position sur le ticket sénatorial présenté par le parti dans la circonscription de Burgos[6],[7]. Obtenant le meilleur résultat provincial avec 108 989 voix sur son nom propre, il s'assure l'un des quatre mandats de sénateurs dévolus à la province. Membre des commissions de la Défense, de l'Intérieur et de l'Économie et Compétitivité, il est choisi comme porte-parole titulaire à la commission de l'Équipement.

Député au Congrès[modifier | modifier le code]

Lors des élections législatives de , il est désigné tête de liste du PP dans la circonscription de Burgos[8], en remplacement de l'ancien ministre Juan Carlos Aparicio[9],[10]. Avec 82 037 voix et un score de 38,02 % des suffrages, sa liste remporte deux des trois mandats en jeu. Élu au Congrès des députés avec sa collègue Sandra Moneo, il intègre la commission de l'Équipement, la commission de la Sécurité routière ainsi que celle bicamérale de la Sécurité nationale[11]. Il est également choisi au poste institutionnel de deuxième vice-président de la commission de l'Intérieur.

Candidat à un nouveau mandat lors du scrutin parlementaire anticipé de [12], il totalise près de 6 000 votes supplémentaires et conserve les deux sièges[13]. Il est alors confirmé dans ses responsabilités parlementaires mais abandonne la vice-présidence de la commission de l'Intérieur en lorsqu'il prend la présidence de la nouvelle commission non-permanente relative à l'Étude du modèle policier du XXIe siècle[14].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (es) « Mateu, la familia que ETA destrozó y ahora teme ‘Kubati’. », sur elindependiente.com, (consulté le ).
  2. (es) « La Audiencia Nacional procesa a ‘Kubati’ y Latasa Getaria por un asesinato de 1986. », sur elindependiente.com, (consulté le ).
  3. (es) « EL diputado del PP Jaime Mateu presidirá la comisión sobre el modelo policial. », sur lavanguardia.com, (consulté le ).
  4. (es) « ACUERDO 174/2003, de 24 de julio, de la Junta de Castilla y León, por el que se nombra a D. Jaime Miguel Mateu Isturiz, Delegado Territorial de la Junta de Castilla y León en Burgos. », sur jcyl.es, (consulté le ).
  5. (es) « ACUERDO 211/2011, de 3 de noviembre, de la Junta de Castilla y León, por el que se dispone el cese de D. Jaime Miguel Mateu Istúriz, como Delegado Territorial de la Junta de Castilla y León en Burgos. », sur jcyl.es, (consulté le ).
  6. (es) Junte électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 1329/2011, de 26 de septiembre. », sur BOE.es, (consulté le ).
  7. (es) « «La esencia de todo es el territorio». », sur elnortedecastilla.es, (consulté le ).
  8. (es) Junte électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 977/2015, de 26 de octubre. », sur BOE.es, (consulté le ).
  9. (es) « Jaime Mateu será el número uno del PP al Congreso por Burgos. », sur diariodeburgos.es, (consulté le ).
  10. (es) « Jaime Mateu, cabeza de lista del PP al Congreso por la provincia de Burgos. », sur eldiario.es, (consulté le ).
  11. (es) « El Congreso pide por unanimidad matrículas azules para taxis y vehículos con conductor. », sur europapress.es, (consulté le ).
  12. (es) Junte électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 184/2016, de 3 de mayo. », sur BOE.es, (consulté le ).
  13. (es) « Solo tres diputados acudieron al Congreso el primer día a entregar sus credenciales. », sur 20minutos.es, (consulté le ).
  14. (es) « Un diputado con dos familiares asesinados por ETA presidirá la comisión del Congreso sobre el nuevo modelo policial. », sur europapress.es, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Fiche sur le site du Sénat : Xe législature.
  • Fiche sur le site du Congrès des députés : XIe, XIIe et XIVe législatures.