Jaime Siles

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Jaime Siles
Description de l'image Jaime Siles 1983.jpg.
Naissance (73 ans)
Valencia
Activité principale
poète, linguiste, traducteur
Distinctions
Prix Loewe
Auteur
Langue d’écriture Espagnol
Mouvement Les novísimos
Genres
Poésie, essai

Œuvres principales

Hymnes tardifs

Jaime Siles Ruiz, né le à Valence, Espagne, est un poète, linguiste, latiniste, critique littéraire, traducteur et professeur des universités espagnol[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Siles commence en 1968 ses études universitaires de Philosophie et Lettres à Valence, qu'il poursuit deux ans plus tard à l'Université de Salamanque. Il obtient sa Licence et son Doctorat (1976) en Lettres classiques, dans les deux cas avec Prix extraordinaire. Sa thèse de doctorat, Léxico de las inscripciones ibéricas, est considérée la première entièrement consacrée à une langue préromaine, l'ibère. Ce travail suppose le début de nombreuses recherches concernant la langue ibère[2].

En 1974 il était parti à l'Université de Tübingen pour élargir ses études avec une bourse de la Fondation Juan March, sous la direction d'Antonio Tovar, et il est chercheur à l'université de Cologne entre 1975 et 1976. Après le doctorat Siles travaille comme enseignant de Philologie latine, successivement, à Salamanque (1976-1980), à l'Université d'Alcalá de Henares (1980-1982), et obtient le poste de professeur des universités à l'Université de La Laguna (1983)[3].

Cette même année 1983, Siles est nommé directeur de l'Institut espagnol de la Culture à Vienne et il est aussi attaché culturel de l'Ambassade d'Espagne en Autriche[4]. Pendant les années 1983-1990 il enseigne dans plusieurs universités européennes, parmi lesquelles Salzbourg, Graz et Saint-Gall[1].

En 1990 il rentre en Espagne et obtient la chaire de Philologie latine à l'Université de Valence[5], où il enseigne depuis lors.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Siles a été un poète précoce : à seulement 18 ans il publie son premier recueil, Génesis de la luz, avec épilogue de Guillermo Carnero. Depuis jeune il manifeste un grand intérêt pour les poètes de la Génération de 27, spécialement Lorca, Alberti et le prix Nobel Vicente Aleixandre. Avec ce dernier Siles entretient une abondante relation épistolaire[6].

Poésie[modifier | modifier le code]

  • Génesis de la luz (1969)
  • Biografía sola (1971)
  • Canon (1973), prix Ocnos
  • Alegoría (1977)
  • Poesía 1969-1980 (1982)
  • Música de agua (1983), prix de la Crítica
  • Colvmnae (1987)
  • Poemas al revés (1987)
  • El gliptodonte y otras canciones para niños malos (1990)
  • Semáforos, semáforos (1990), prix Loewe
  • Poesía 1969-1990 (1992)
  • Himnos tardíos (1999), prix Generación del 27
  • Pasos en la nieve (2004)
  • Colección de tapices (2008)
  • Actos de habla (2009), prix Ciudad de Torrevieja
  • Desnudos y acuarelas (2009), prix Tiflos
  • Horas extra (2011)
  • Cenotafio: antología poética, 1969-2009 (2011)
  • Tardes de Salamanca (2014)
  • Galería de rara antigüedad (2018)

Œuvres traduites en français[modifier | modifier le code]

  • Genèse de la lumière ; Biographie seule ; Canon (1990)
  • Musique d'eau ; et Columnae : poèmes (1996)
  • Hymnes tardifs (2003)
  • Sémaphores, sémaphores (2013). Presses Universitaires Blaise Pascal, 2013. Trad. d'Henry Gil

Essais et autres études[modifier | modifier le code]

  • El barroco en la poesía española: conscienciación lingüística y tensión histórica (1975)
  • Sobre un posible préstamo griego en ibérico (1976)[7]
  • Diversificaciones (1982)
  • Introducción a la lengua y literatura latinas (1983)
  • Léxico de inscripciones ibéricas (1985)
  • Mayans o El fracaso de la inteligencia (2000)
  • Poesía y traducción: cuestiones de detalle (2005)
  • Estados de conciencia: ensayos sobre poesía española contemporánea (2006)
  • Bambalina y tramoya (2006), recueil d'articles de critique théâtrale
  • Tramoya y bambalina (2008), recueil d'articles de critique théâtrale

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Henry Gil, La poésie de Jaime Siles : langage, ontologie et esthétique, Lyon, ENS Éditions, , 434 p. (ISBN 978-2-84788-553-8), p. 9
  2. (es) Xaverio Ballester Gómez, « Jaime Siles iberista », Liburna, no 4,‎ (ISSN 1889-1128, lire en ligne, consulté le )
  3. (es) « Biografía de Jaime Siles », Litoral, nos 166-168,‎ , p. 13-17 (ISSN 0212-4378, lire en ligne)
  4. (es) Jaime Siles, Fundación Juan March, (lire en ligne)
  5. (ca) « Resolució del DOGV », Diari oficial de la Generalitat Valenciana (DOGV),‎ (lire en ligne)
  6. (es) Vicente Aleixandre, Cartas a Jaime Siles : (1969-1984), Centro Cultural Generación del 27, (ISBN 978-84-7785-776-1)
  7. (es) Jaime Siles, « Sobre un posible préstamo griego en ibérico », sur www.museuprehistoriavalencia.es, (ISBN 84-00-04226-3, consulté le )
  8. (es) « Jaime Siles y Juan Pablo Zapater, ganadores del II Premio Loewe de Poesía », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
  9. « Docteurs Honoris Causa | Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand », sur www.univ-bpclermont.fr (consulté le )
  10. (es) « El valenciano Jaime Siles, Premio de Poesía Jaime Gil de Biedma », europapress.es,‎ (lire en ligne, consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henry Gil, La poésie de Jaime Siles : langage, ontologie et esthétique, Lyon, ENS éd., , 434 p. (ISBN 978-2-84788-553-8)
  • Françoise Morcillo, Jaime Siles, un poète espagnol classique contemporain, Paris/Budapest/Torino, l'Harmattan, , 261 p. (ISBN 2-7475-2296-2)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]