James Blades

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James Blades
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Musicien, professeur de musique, percussionnisteVoir et modifier les données sur Wikidata
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James Blades, né le à Peterborough en Angleterre et mort le à Cheam, est un percussionniste anglais. Il est décoré de l'Ordre de l'Empire britannique.

Biographie[modifier | modifier le code]

James Blades naît le à Peterborough[1],[2]. Il est l'aîné des quatre fils et de la fille de Thomas Weston Blades (1879-1953), compagnon tailleur, et de son épouse, Catherine Close (morte en 1921)[3].

La première femme de James Blades, Olive, meurt peu après la fin de la guerre, il épouse en 1948 avec la hautboïste Joan Goossens[4].

Il est un associé de longue date de Benjamin Britten, avec qui il conçoit de nombreux effets de percussion inhabituels du compositeur[5]. En 1954, il est nommé Professeur de Percussion à l'Académie Royale de Musique[6],[2].

En tant que musicien de chambre, il joue avec l'Ensemble Melos et l'English Chamber Orchestra[6].

Parmi les élèves de James Blades figurent les batteurs de rock Max Sedgley (en), Carl Palmer et Richard James Burgess (en), ainsi que la percussionniste Evelyn Glennie[6],[2].

Sa création la plus célèbre et largement entendue est le son du "V de la Victoire" en morse, l'introduction des diffusions de la BBC pour la Résistance Européenne au cours de la seconde Guerre Mondiale[6],[2], et le son du gong vu au début des films produits par le Rank Organisation. Il joue ce son sur un tam-tam. À l'écran, le son de James Blades est mimé par le "Gongman".

Il est l'un des percussionnistes les plus éminents de la musique occidentale, avec une carrière longue et variée. Son livre Percussion Instruments and their History (1971) est un ouvrage de référence sur le sujet[6],[7].

Son autobiographie, Drum Roll: A Professional Adventure from the Circus to the Concert Hall a été publié par Faber & Faber en 1977[8].

James Blades meurt le à Cheam[1].

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Graham Melville-Mason, « Obituary: James Blades », sur independent.co.uk, (consulté le )
  2. a b c et d Nick Ravo, "James Blades Is Dead at 97; a Percussionist for Victory", The New York Times (May 25, 1999).
  3. Graham Melville-Mason, « Blades, James », sur oxforddnb.com, (consulté le )
  4. (en) David Corkhill, « Obituary : James Blades », sur theguardian.com, (consulté le )
  5. Benjamin Britten (David Herbert), The Operas of Benjamin Britten, Londres, H. Hamilton, (ISBN 0-241-10256-1, OCLC 6252767, lire en ligne)
  6. a b c d et e Michael Skinner, In Memoriam: James Blades OBE, Percussive Arts Society, 1999. Retrieved August 8, 2007. « https://web.archive.org/web/20040513170352/http://www.pas.org/News/memoriam/blades_IM.cfm »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),
  7. a et b Frederick D. Fairchild, « James Blades », Percussive Arts Society (en) (consulté le )
  8. Nielsen BookData (ISBN 978-0-571-10107-8)

Liens externes[modifier | modifier le code]