James Fenton

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James Fenton
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (75 ans)
LincolnVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Magdalen College
Repton School (en)
Chorister School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
John Fenton (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Mary Hamilton Ingoldby (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Site web
Distinctions
Liste détaillée
Prix Eric-Gregory ()
Prix ​​commémoratif Geoffrey Faber (en) ()
Cholmondeley Award ()
PEN Pinter Prize (en) ()
Queen's Gold Medal for Poetry (en)
Fellow de la Royal Society of LiteratureVoir et modifier les données sur Wikidata

James Fenton est un poète, journaliste et critique littéraire britannique, né le à Lincoln.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Lincoln, James Fenton grandit dans le Lincolnshire et le Staffordshire, auprès de son père John Fenton, exégète biblique[1]. Il étudie à Durham, puis à Oxford, et obtient son bachelor en 1970[2]. Au cours de sa scolarité, il écrit déjà des poèmes, et remporte notamment le prix Newdigate en 1968, qui récompense une poésie d’un élève d’Oxford[2]. L’œuvre récompensée, intitulée Our Western Furniture, aborde la rencontre des cultures nord-américaines et japonaises.

En 1972, il publie son premier recueil, Terminal Moraine, qui remporte le prix Eric-Gregory l’année suivante. Fenton utilise la récompense pour voyager en Asie, où il assiste à la fin de la guerre du Viêt Nam, aux côtés de la journaliste et photographe Elizabeth Becker[3].

Fenton retourne à Londres en 1976, et devient correspondant du New Statesman[2], avec notamment Christopher Hitchens et Martin Amis. Ses expériences au Vietnam et au Cambodge lui inspirent les recueils The Memory of War et All the Wrong Places, respectivement publiés en 1982 et 1988[4].

Il s’intéresse aussi au théâtre, en écrivant des critiques pour The Sunday Times à partir de 1979 ; ainsi qu’en traduisant des pièces[5]. Il participe ainsi au projet d’adaptation théâtrale en anglais des Misérables de Victor Hugo, dont il commence à écrire le livret lors d’une expédition à Bornéo[6]. Le livret final sera toutefois écrit par Herbert Kretzmer, mais Fenton est crédité pour la structure générale du récit[6].

En 1984, il remporte le prix Geoffrey Faber pour Children in Exile: Poems 1968-1984. Fenton rencontre en 1989 Darryl Pinckney, avec qui il vit depuis[7]. Il devient ensuite professeur à l’université d’Oxford[2], de 1994 à 1999[5]. Une collaboration est ensuite entamée avec Charles Wuorinen : le compositeur a mis en musique plusieurs de ses poèmes, et le poète a écrit le livret de l’opéra Haroun and the Sea of Stories en 2001, qui se base sur le roman de Salman Rushdie[8].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • 1968 : Our Western Furniture
  • 1969 : Put Thou Thy Thears Into My Bottle
  • 1972 : Terminal Moraine
  • 1978 : A Vacant Possession
  • 1980 : A German Requiem: A Poem
  • 1981 : Dead Soldiers
  • 1982 : The Memory of War: Poems 1968-1982
  • 1984 : Children in Exile: Poems 1968-1984
  • 1983 : You Were Marvellous (recueil de critiques de théâtre parues entre 1979 et 1981)
  • 1986 : The Snap Revolution
  • 1987 : Partingtime Hall (poèmes comiques écrits avec John Fuller)
  • 1988 : All the Wrong Places: Adrift in the Politics of the Pacific Rim (reportage)
  • 1989 : Manila Envelope
  • 1994 : Out of Danger
  • 1998 : Leonardo’s Nephew (essais sur l’art)
  • 2001 : The Strength of Poetry: Oxford Lectures (cours à l’université d’Oxford)
  • 2001 : A Garden from a Hundred Packets of Seed
  • 2002 : An introduction to English poetry
  • 2003 : The Love Bomb (livret finalement rejeté par le compositeur)
  • 2006 : School of Genius: A History of the Royal Academy of Arts
  • 2006 : Selected Poems
  • 2006 : The New Faber Book of Love Poems (en tant qu’éditeur)
  • 2012 : Yellow Tulips: Poems 1968-2011
  • 2012 : The Orphan of Zhao (adaptation d’une pièce chinoise pour la Royal Shakespeare Company)

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en-GB) « Canon John Fenton », The Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  2. a b c et d (en) « Professor James Fenton - Literature », sur literature.britishcouncil.org (consulté le )
  3. (en-US) Elizabeth Becker, « Opinion | The Women Who Covered Vietnam », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Douglas Kerr, Eastern Figures: Orient and Empire in British Writing, , p. 159 :

    « .. at the beginning of a journey that would take him to the war in Vietnam and Cambodia, James Fenton glanced at the ... Fenton in the summer of 1973 was setting out on a journey to see and write about a war in Asia. »

  5. a et b (en) « James Fenton sur l’Encyclopedia Britannica », sur britannica.com (consulté le )
  6. a et b (en-GB) Interviews by Anna Tims, « How we made Les Misérables », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  7. (en-GB) David Jenkins, « James Fenton: 21st century renaissance man », The Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  8. (en-GB) Tom Payne, « The Shah of Blah », The Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]