Jamie Masada

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jamie Masada, né en Iran en 1954, est un entrepreneur et comédien américain. Il est le fondateur du Laugh Factory, une chaîne de comedy clubs avec des établissements dans plusieurs États.

Biographie[modifier | modifier le code]

Masada était adolescent quand il est arrivé aux États-Unis, et malgré le fait qu'il vivait dans un garage parlait à peine Anglais, il parvient à s'exprimer dans cette langue en y mêlant du persan et de l'hébreu. Rapidement, il travaille avec des comédiens professionnels comme Richard Pryor, David Letterman, Jay Leno et Redd Foxx[1].

Carrière[modifier | modifier le code]

En 1979, Masada a utilisé un prêt de Neal Israel pour ouvrir le Laugh Factory sur la Sunset Boulevard[2]. Alors que d'autres propriétaires de comedy clubs à Los Angeles ne payaient pas les comédiens[3] son but était de créer un lieu où les comédiens pourraient se produire en étant rémunérés, le montant du salaire étant calculé en divisant la recette par le nombre de comédiens s'étant produit dans la soirée[4].

The Laugh Factory Presents… est une série de stand-up comedy en ligne, que Masada a créé pour les comédiens débutants pour diffuser leur matériel à un public plus large via YouTube et Amazon.com. L'intention de Masada est de filmer leur monologues sur la scène Laugh Factory et leur permettre de conserver 80 % des bénéfices réalisés à partir des specials. Avec l'aide de Laugh Factory New Media, Masada a déjà produit deux de ces The Laugh Factory Presents specials : The Laugh Factory Presents Tim Gaither Live from Las Vegas[5] et The Laugh Factory Presents Raj Sharma Live from Las Vegas[6],[7].

Honneurs et prix[modifier | modifier le code]

En reconnaissance de toutes ses réalisations, Masada est le bénéficiaire du prix NAACP de la Liberté. Il a reçu la Ellis Island Medal of Honor et un prix de l'ACLU pour la Liberté d'Expression[8]. En 2011, Masada a reçu un prix du Didi Hirsch Services de santé mentale en offrant aux comédiens des oreilles attentives par l'utilisation de services psychologiques gratuits[9],[10],[11],[12].

Philanthropie[modifier | modifier le code]

Auvent au Laugh Factory.

Dans un effort pour soutenir les enfants défavorisés, Masada a lancé le Comedy Camp en 1985. Grâce à ce camp , il a travaillé avec plus d'un millier d'enfants, en utilisant la comédie comme un moyen de renforcer leur confiance en soi[13],[14].

Depuis 1979, il a également accueilli les sans-abris, les pauvres ou ceux qui ne veulent pas être seul pour les vacances, avec plus de 5 000 participants en 2008[15].

Le Laugh Factory ainsi offre des services gratuits pour Roch Hachana et Yom Kippour[16].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Tommy Garrett, « The Laugh Factory And Jamie Masada, No Laughing Matter », Canyon News, (consulté le )
  2. « A Drink With Jamie Masada », A Drink With, (consulté le ).
  3. Richard Zoglin, « The First Comedy Strike », sur Time (consulté le ).
  4. « Searching for Richard Pryor », sur The Huffington Post, (consulté le ).
  5. « Laugh Factory Presents Tim Gaither Live from Las Vegas (Video 2014) », sur IMDb, (consulté le ).
  6. Natalie Jarvey, « Laugh Factory Releases Online Comedy Special », The Hollywood Reporter (consulté le ).
  7. « Laugh Factory Presents Raj Sharma Live in Las Vegas (Video 2014) », sur IMDb, (consulté le ).
  8. « Our Leadership », Laugh Factory (consulté le ).
  9. « Are comedians really depressed? Or is sadness just funny? », sur Slate Magazine (consulté le ).
  10. Hollie McKay, « Stand-Up Comedians to Receive Free Psychological Treatment at Hollywood's Laugh Factory », sur Fox News (consulté le ).
  11. Los Angeles Times, « This psychologist helps comedians keep laughing », sur latimes.com, (consulté le ).
  12. « Erasing the Stigma Awards 2011 - part 3 - Leadership Award to Jamie Masada » (consulté le )
  13. Sandy Banks, « Comedy Camp participants learn to 'wring laughs from my tears' », sur Los Angeles Times (consulté le ).
  14. « » Kids Comedy Camp at the Laugh Factory »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  15. Nathan Olivarez-Giles, « Laugh Factory owner is serious about comedy », sur Los Angeles Times (consulté le ).
  16. The Jewish Journal of Greater Los Angeles (en).

Liens externes[modifier | modifier le code]