Jaume Creus i Martí

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Jaime Creus y Martí
Fonctions
Archevêque de Tarragone
Archidiocèse de Tarragone
à partir du
Antonio Bergosa y Jordán (en)
Antonio Fernando José de Echánove y Zaldívar (d)
Évêque de Minorque
Diocèse de Minorque
à partir du
Pedro Antonio Juano (d)
Antonio Ceruelo Sanz (d)
Député
Député
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
TarragoneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Jaume Creus i MartíVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Consécrateurs
Pablo Sichar Ruata (d), Francesco Antonio de la Dueña y Cisneros, Manuel Ros de Medrano (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de

Jaume Creus i Martí (en catalan) ou Jaime Creus y Martí (en castillan) est né à Mataró, le 20 juin 1760 et mort à Tarragone le . C'est un religieux et homme politique catalan. Il étudia au Séminaire de Barcelone, où il fut ensuite professeur, puis exerça à la Garriga. Après son doctorat en théologie à l'Université de Cervera, il obtient la chaire de chanoine à la Seu d'Urgell.

Pendant la guerre d'indépendance espagnole il est nommé président de la Junte Provinciale de Catalogne et le est élu député au Cortes de Cadix. Même s'il était ouvertement traditionaliste et partisan de l'absolutisme, il a voté pour la souveraineté nationale et a été un des signataires de la Constitution espagnole de 1812. Il a fait partie de la commission chargée d'élaborer le projet de Règlement Intérieur du Parlement Espagnol et il a été nommé Président du Parlement du au , de telle sorte qu'il dut intervenir devant la Régence du Royaume. Conjointement avec Felip Aner d'Esteve, il propose que la présidence de la Régence soit exercée par tour de rotation, et il vote contre la nomination du duc de Wellington comme général en chef des troupes coalisées qui luttaient contre Napoléon Ier.

De 1815 à 1820 il est nommé évêque de Minorque, où déjà il a prouvé ses idées absolutistes en commençant l'action de l'épiscopat catalan contre la Constitution de 1812. Il cherche, sans y réussir, à y fonder un séminaire.

En 1820 il obtient une promotion avec l'archidiocèse de Tarragone, mais les nouvelles autorités du triumvirat libéral, en se basant sur des dénonciations formulées par la mairie de Reus, s'opposèrent à sa nomination, à cause de l'attitude contre-révolutionnaire du clergé[1].

En 1821 il obtient la Régence d'Urgell, qu'il assume conjointement avec Bernardo Mozo de Rosales, marquis de Mataflorida, et le baron d'Eroles.

Quand en 1823 a été restaurée la royauté absolue de Ferdinand VII il put enfin prendre possession de l'archidiocèse de Tarragone et meurt l'année suivante. Il repose à Tarragone.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Actas Secretas de las Cortes. Session du 23 octobre 1820., p. 22

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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