Jaune devant, marron derrière

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Jaune devant, marron derrière est une pièce de théâtre française produite par la troupe du Café de la gare et créée en 1969. Comédie en prose, cette pièce, composée d'une série de tableaux humoristiques et loufoques, s'inscrit dans la nouvelle vague du Café-théâtre de Paris, dont la pièce Des boulons dans mon yaourt créée par la même troupe durant la même période est la première du genre.

Intrigue[modifier | modifier le code]

Jeux de mots, successions de tableaux humains, de parodies du Théâtre classique ou d'avant-garde, de portraits au vitriol, dans l'esprit « bête et méchant » de journaux satiriques comme Hara-kiri ou Charlie Hebdo agrémentés d'une bande sonore et ponctuée de chansons interprétées par les protagonistes et quelques musiciens. Ainsi, un chirurgien propose à son assistante prénommée Paulette, de traiter une escarre chez un patient alité. Le gag est dévoilé en quelques secondes, le médecin s'exclamant : « Poussez, poussez l'escarre, Paulette ! » faisant référence à une célèbre chanson de l'opérette Véronique.

Autour de la pièce[modifier | modifier le code]

Romain Bouteille prend en compte la créativité des participants, écrivant et améliorant chaque soir de représentation, les gags, les dialogues et la scénographie. Il prend officiellement le titre d'auteur de la pièce en 1974. Il adapte l'œuvre pour un one man show, notamment en représentation aux « Rencontres d'été de la Chartreuse » de Villeneuve-lès-Avignon à partir du . Coluche quitte la troupe du café de la gare à la fin de cette période, au cours d'une nouvelle répétition mouvementée de Des boulons dans mon yaourt.

Distribution[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Mado Maurin, Patrick Dewaere, mon fils, la vérité, Paris, éditions Le Cherche midi, , 295 p. (ISBN 978-2-7491-0531-4)

Page 130.

Liens externes[modifier | modifier le code]