Jean-Baptiste Amador de Vignerot du Plessis

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Jean-Baptiste Amador de Vignerot du Plessis (né le et mort le ), marquis de Richelieu, est un aristocrate français, petit-neveu du cardinal de Richelieu, bénéficiaire comme les autres membres de sa famille de son népotisme. Il est d'abord abbé commendataire de plusieurs abbayes, puis renonce à ses bénéfices et à l'état ecclésiastique pour se marier. Il devient général, gouverneur du Havre.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean Baptiste Amador est le deuxième fils de François de Vignerot de Pont-Courlay (neveu maternel du cardinal ; fils de René de Vignerot et de Françoise du Plessis, sœur du cardinal de Richelieu) et Marie-Françoise de Guémadeuc, baronne du Pont et de Rostrenen, et le frère cadet de Armand-Jean de Vignerot du Plessis, 2e duc de Richelieu.

Alors qu'il n'est âgé que de 10 ans son grand-oncle le cardinal de Richelieu se démet en sa faveur en décembre 1642 de ses commendes de l'abbaye de Marmoutier, de Saint-Benoit-sur-Loire et de l'abbaye Saint-Ouen de Rouen. Du fait de son défaut d'âge il n'obtient ses bulles pontificales de confirmation que le et ne prend possession qu'en 1646[1].
Il est également prieur commendataire de Saint-Martin-des-champs à Paris.

En 1652 contre l'avis de sa famille il renonce à la vie ecclésiastique et à ses bénéfices qu'il transmet cependant à son frère cadet Emmanuel-Joseph de Vignerot du Plessis, et épouse le 6 novembre, Jeanne-Baptiste de Beauvais fille de Catherine Bellier, première femme de chambre de la reine.

Selon Roger de Bussy-Rabutin, sa tante Marie-Madeleine de Vignerot d'Aiguillon furieuse[2] l'exile en vain en Italie afin qu'il y retrouve ses esprits[3]. À son retour il devient lieutenant général des armées du roi, gouverneur du Havre et capitaine du château de Versailles et du château de Saint-Germain-en-Laye.

Il meurt le .

Postérité[modifier | modifier le code]

De son épouse Jeanne-Baptiste morte à 27 ans le , fille de Pierre de Beauvais et de Catherine Bellier, il laisse :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Mémoires de la Société archéologique de Touraine, Volumes 10 à 11 p. 272
  2. Elle aurait déclaré « Mes neveux vont toujours de mal en pis j'espère que le troisième épousera la fille du bourreau ! »
  3. Histoire amoureuse des Gaules, volume 1, p. 71.