Jean-Baptiste De Boeck

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Jean-Baptiste De Boeck
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
LokerenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Lieux de travail
Rome (-), Florence (avril - )Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean-Baptiste De Boeck (né à Anvers le et mort à Lokeren le ), est un sculpteur belge. Lauréat en 1851 du Prix de Rome belge en sculpture, il se spécialise dans les représentations religieuses.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste De Boeck, né à Anvers le , est le fils de Michael De Boeck, forgeron, et de Maria Elisabeth Kreijwinkel. Il épouse Maria Christina Dams et après son veuvage, il se remarie avec Philomena Kums en 1861.

Formation[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste De Boeck étudie à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers. En , l'Académie d'Anvers lui décerne un premier prix d'anatomie pittoresque et un premier prix de modelage d'après nature[1]. En 1851, il remporte le Prix de Rome belge de sculpture grâce à un bas-relief intitulé La Mort de Socrate[2]. Il est le premier lauréat qui, en raison d'un changement de réglementation, doit passer un examen théorique avant de pouvoir voyager. L'examen vérifiait les connaissances du français, de la littérature générale, de l'histoire et de l'anthropologie. Le jury juge que ses connaissances en français et en littérature générale sont insuffisantes et lui octroie une bourse pour poursuivre ses études dans le domaine linguistique. À l'issue du second examen, un an plus tard, le jury décide que même si sa connaissance du français est encore insuffisante, il est toutefois autorisé à partir, à condition qu'il commence son voyage par un séjour de six mois à Paris. Il voyage avec son ami le sculpteur Jean-Baptiste Van Wint et demeurent ensemble à Rome, Via Leonina no 15, de 1853 à 1856, avant de se rendre à Florence durant trois mois au printemps 1856[3].

Carrière[modifier | modifier le code]

Après son retour en Belgique en compagnie de Jean-Baptiste Van Wint, le [4], il se spécialise dans la sculpture religieuse néo-gothique. Avec Jean-Baptiste Van Wint, il ouvre un atelier dans la Provinciestraat à Anvers. Les deux sculpteurs réalisent des œuvres pour de nombreuses églises, dont la cathédrale Notre-Dame d'Anvers, où ils réalisent plusieurs éléments de l'autel et des stalles[5]. Leurs statues de style roman ou gothique sont exécutées avec aisance[6],[7].

Jean-Baptiste De Boeck meurt, à l'âge de 75 ans, le à Lokeren[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Sélection[6] :

Références[modifier | modifier le code]

  1. Rédaction, « Distribution solennelle », L'Émancipation, no 133,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  2. Académie royale, Annuaire, vol. 60, Bruxelles, F.Hayez, , 606 p. (lire en ligne), p. 151-152.
  3. Dupont 2005, p. 187,297.
  4. Rédaction, « Faits divers », Journal de Bruxelles, no 25,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  5. a et b Rédaction, « Nécrologie », La Métropole, no 113,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b « Jean-Baptiste De Boeck », sur balat.kikirpa.be, (consulté le ).
  7. Guillaume Beetemé, Anvers métropole du commerce et des arts, vol. 2, Anvers, Imprimerie Lefever frère et sœur, , 464 p. (lire en ligne), p. 214-215.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Christine A. Dupont, Modèles italiens et traditions nationales: les artistes belges en Italie : 1830-1914, vol. 1, Belgisch Historisch Instituut te Rome, , 682 p. (ISBN 9789074461542), p. 452.

Liens externes[modifier | modifier le code]