Jean-Baptiste Muret
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| Naissance | |
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| Décès |
(à 70 ans) 9e arrondissement de Paris |
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- |
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Jean-Baptiste Muret, né à Versailles le et mort à Paris le [1], est un dessinateur français ayant effectué toute sa carrière au Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale (/royale/impériale).
Biographie[modifier | modifier le code]
Jean-Baptiste Muret entre en 1831 au Cabinet des médailles où il exerce la charge d'employé-dessinateur. Dans le cadre de cet emploi, il réalise également des moulages de monnaies et de pierres gravées[2]. Chargé à partir de 1848 de tenir les fiches d'inventaire des objets archéologiques du cabinet, il est nommé bibliothécaire en 1863.
Les dessins qu'il réalise au cours de sa carrière sont mobilisés dans de nombreuses publications, comme le Monuments des arts du dessin chez les peuples tant anciens que modernes, recueillis par le Baron Vivant Denon (1816-1820)[2].
Il travaille également comme illustrateur pour l'édition : il réalise des lithographie d’après les dessins de Moritz Retzsch, d'Horace Vernet et d'Ingres[2].
Il est le père d'Ernest Muret (Paris, 8 février 1824-27 février 1884)[3], en poste au Cabinet des médailles et antiques de la Bibliothèque Nationale de 1857 à sa mort. Il a rédigé le Catalogue des monnaies gauloises de la Bibliothèque nationale publié en 1889 par Anatole Chabouillet.
Œuvre dessiné : les « Recueils Muret »[modifier | modifier le code]
En trente-cinq ans de carrière, il dessine plus de 8 000 objets antiques copiés d'après diverses sources. Les objets du cabinet des médailles sont les plus représentés, mais ses dessins documentent également des artefacts conservés en collections privées et dans des musées français et étrangers. Il arrive également à Jean-Baptiste Muret de copier les reproductions de grandes publications antiquaires.
Les 1986 planches réalisées par Jean-Baptiste Muret sont conservées dans onze volumes reliés grand folio, achetés par la Bibliothèque nationale après sa mort auprès de son fils Ernest. Une partie seulement des objets représentés est identifiée par des légendes, plus ou moins lacunaire.
Depuis 2017, un projet de recherche mené par l'Institut national d'Histoire de l'Art à Paris vise à éditer numériquement le corpus.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Sources[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Acte de décès à Paris 9e, n° 170, vue 22/31.
- « Jean-Baptiste Muret (1795-1866) », sur Digital Muret, (consulté le )
- Anatole Chabouillet, « Nécrologie. Allocution prononcée à Viroflay, sur la tombe de M. Ernest Muret. Le 29 février 1884 par M. A. Chabouillet », Revue de numismatique, 3e série, t. 2, , p. 275-279 (lire en ligne)
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Michel Amandry, Antoine Hermary et Olivier Masson, « Les premières antiquités chypriotes du Cabinet des Médailles et la mission Mas Latrie en 1845-1846 », Cahiers du Centre d’Études Chypriotes, cahier 8, , p. 3-16 (lire en ligne)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :
- Les onze albums de dessins de Jean-Baptiste Muret conservé à la BnF numérisés sur Gallica
- Page du programme de recherche Digital Muret à l'INHA
- Plateforme d'édition numérique Digital Muret
- Carnet de recherche du programme Digital Muret
