Jean-Frédéric Chaillet

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Jean-Frédéric Chaillet
Jean-Frédéric Chaillet, portait de J.Reinhardt et dessin d'Auguste Bachelin
Biographie
Naissance
Décès
(à 91 ans)
NeuchâtelVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Jean-Frédéric Chaillet
Mère
Elisabeth de Chambrier
Autres informations
Grade militaire
Abréviation en botanique
ChailletVoir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par

Jean-Frédéric Chaillet, né le 9 août 1747 à Neuchâtel et mort le 29 avril 1839 à Neuchâtel, est un botaniste, mycologue et militaire suisse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Jean-Fédéric (1709-1778), un ancien officier au service de Sardaigne et conseiller d'État, Jean-Frédéric Chaillet embrasse rapidement une carrière militaire[1]. Il sert au sein du régiment Jenner renommé, en 1783, régiment de Châteauvieux[2]. Il est fait capitaine en 1788 avant de prendre sa retraite en 1791[1]. En 1795, Jean-Frédéric Chaillet rejoint la commission de la Bibliothèque de Neuchâtel[3].

De retour à Neuchâtel, Jean-Frédéric Chaillet choisit de se consacrer entièrement à la botanique. C'est en parfait autodidacte qu'il se livre, avec passion, à l'étude des plantes. Il entre en contact avec les plus grands botanistes de son temps (Augustin-Pyramus de Candolle, Christiaan Hendrix Persoon et Jean Gaudin)[4] et leur communique ses découvertes. Jean-Frédéric Chaillet voue un intérêt tout particulier à l'étude des cryptogames[1].

De son vivant, Jean-Frédéric Chaillet constitue un imposant herbier[1] d'abord légué au Musée d'histoire naturelle de la ville avant de rejoindre les collections de l'Institut de botanique de l'Université de Neuchâtel. Il est aussi l'auteur d'un manuscrit, resté inédit, intitulé : Catalogue des plantes observées dans le canton de Neuchâtel.

Honneurs[modifier | modifier le code]

Le botaniste français Augustin-Pyramus de Candolle a nommé une famille de plante d'Amérique du Sud, les Chailletacées, avec comme type le genre Chailletia (aujourd'hui Dichapetalum), en l'honneur de Jean-Frédéric Chaillet[1].

Cinq espèces de champignons et myxomycètes ont une épithète spécifique l'honorant.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Myriam Volorio Perriard, « Jean-Frédéric Chaillet », sur dhs.ch, (consulté le )
  2. Marie-Marguerite Duckert-Henriod, Biographiques neuchâteloises, t. 1, Neuchâtel, Éditions Gilles Attinger, 287 p., « Jean-Frédéric de Chaillet, militaire et botaniste (1747-1839) », p. 37
  3. Michel Schlup (dir.), Bibliophiles et mécènes. Deux siècles de donations à la Bibliothèque de Neuchâtel, Neuchâtel, Éditions Gilles Attinger, , 339 p., p. 30
  4. « Correspondance reçue par Jean-Frédéric Chaillet ». Fonds Jean-Frédéric Chaillet; Série : Correspondance; Cote : JFCH-102-1. Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel (présentation en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Augustin Pyramus de Candolle, « Notice sur M. J. F. de Chaillet », dans Mémoires de la Société des sciences naturelles de Neuchâtel, 2, 1839.
  • Marie-Marguerite Duckert-Henriod, "Jean-Frédéric de Chaillet, militaire et botaniste (1747-1839)", dans Michel Schlup (dir), Biographies neuchâteloises, T. 1, Neuchâtel, Éditions Gilles Attinger, 1996, p. 37-42.
  • Pierre Heus, "Jean-Frédéric de Chaillet (1747-1839)", dans Bulletin de la Société mycologique du Locle, Le Locle, 2001, no 162, p. 27.

Liens externes[modifier | modifier le code]