Jean-Jacques Tschudin

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Jean-Jacques Tschudin
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
Villejuif (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Directrice de thèse

Jean-Jacques Tschudin, né le à Neuchâtel et mort le à Villejuif[1], est un historien français spécialiste de l'histoire du théâtre et de la littérature au Japon, professeur à l'Université Paris-Diderot.

Biographie[modifier | modifier le code]

Chercheur d’origine suisse, né à Neuchâtel en Suisse, Jean-Jacques Tschudin a d'abord commencé sa carrière comme peintre, en 1961, puis il a parcouru le monde durant une quinzaine d'années, et a résidé en Espagne, au Portugal, en Italie, au Canada, au Mexique, aux États-Unis ou encore à Cuba, puis finalement au Japon[2]. Engagé dans un cursus universitaire de japonais à la quarantaine, il a obtenu une Licence de Lettres Modernes, un Doctorat de 3e cycle en études extrêmes-orientales (thèse intitulée Le Théâtre prolétarien au Japon, sous la direction de Bernard Frank, professeur au Collège de France, soutenue le ) et un Doctorat d’État en Lettres et Sciences humaines en Études orientales (thèse intitulée La Naissance du théâtre moderne au Japon, sous la direction de Jacqueline Pigeot, professeur à l’université Paris-Diderot, soutenue le )[3].

Jean-Jacques Tschudin a été assistant associé (1981-1982), maître-assistant (1982-1986), maître de conférences (1986-1993), puis professeur (1993-2003) à l’université Paris-Diderot.

Publications[modifier | modifier le code]

Jean-Jacques Tschudin est un « chercheur qui a consacré aux arts de la scène japonais l'essentiel de son œuvre[2] ». Ses publications comprennent de nombreux ouvrages, directions d'ouvrage, contributions en article de revue ou en ouvrage collectif[4].

Monographies
  • Les Semeurs – Tanemakuhito, Bibliothèque de l’IHEJ et du Collège de France, L’Asiathèque, 1979
  • La Littérature japonaise, (avec Jacqueline Pigeot), Que-sais-je ?, Paris, PUF, 1983, édition révisée en 1995
  • La Ligue du théâtre prolétarien japonais, collection Lettres asiatiques, Paris, L’Harmattan, 1989
  • Le Kabuki devant la modernité, Lausanne, L’Âge d’homme, 1995
  • La Littérature japonaise, (avec D.Struve) , Que-sais-je ?, Paris, PUF, 2008, (nouvelle version)
  • Histoire du théâtre classique japonais, Toulouse, Anacharsis, 2011[5]
  • L'éblouissement d'un regard : découverte et réception occidentales du théâtre japonais de la fin du Moyen Âge à la seconde guerre mondiale, Toulouse, Anacharsis, 2014
Direction d’ouvrages collectifs
  • avec Claude Hamon, La Nation en marche, Paris, Philippe Picquier, 1999
  • avec Claude Hamon, La Modernité à l’horizon, Paris, Philippe Picquier, 2004
  • avec Claude Hamon, La Société japonaise devant la montée du militarisme, Paris, Philippe Picquier, 2007[6]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. a et b https://journals.openedition.org/cipango/2153
  3. « Fiche de Jean-Jacques Tschudin sur le site de Paris-Diderot »
  4. « Jean-Jacques Tschudin (1934-2013) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  5. Beaud, Sylvie, « Jean-Jacques Tschudin, Histoire du théâtre classique japonais », Ebisu. Études japonaises, Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise, no 48,‎ , p. 203–205 (ISSN 1340-3656, lire en ligne, consulté le ).
  6. Lévy, Christine, « Sous la direction de Jean-Jacques Tschudin et Claude Hamon, La société japonaise devant la montée du militarisme. Culture populaire et contrôle social dans les années 1930 », Ebisu - Études Japonaises, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 43, no 1,‎ , p. 187–188 (lire en ligne Accès libre, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]