Jean-Joseph Sue (1760-1830)

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Jean Joseph Sue fils
Adèle Romany, Portrait de Jean-Joseph Sue, chirurgien en chef de la garde impériale et son fils, à qui il se dispose à donner une leçon de botanique, Salon de 1810.
Biographie
Naissance
Décès
(à 70 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Bouqueval (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Jean-Joseph SueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Enfant
Autres informations
Distinctions

Jean Joseph Sue fils, né le et mort le , est un médecin et chirurgien français de l'époque napoléonienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Jean-Joseph Sue père (1710-1792), professeur au Collège royal de chirurgie et à l'Académie royale de peinture et de sculpture[1]. Il s'oppose à l'usage de la guillotine durant la Révolution puis devient médecin en chef de l'hôpital de la Garde en 1800. Il conserve ce poste jusqu'à ce que les circonstances mettent en évidence son inadaptation à la vie militaire (1812).

Jean-Joseph Sue est également le médecin de Joséphine de Beauharnais et de Joseph Fouché. Après la Restauration, il soignera Louis XVIII.

Son fils Marie-Joseph, se fera connaître sous le nom d'Eugène Sue.

Sa tombe dans le village de Bouqueval.

Il possède une maison à Suresnes[2], carrefour de la Croix-du-Coin[3], plus tard renommé place Eugène-Sue[4]. En 1799, Joséphine vient d'ailleurs dans le petit village viticole à l'ouest de la capitale soigner ses rhumatismes par un bain de raisin en fermentation, une thérapie préconisée par le docteur[5],[6].

Décoration, titre[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Frédéric Chappey, Les Professeurs de l'École des Beaux-Arts (1794-1873), dans : Romantisme, 1996. N°93. pp. 95-101.
  2. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, , p. 208.
  3. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 219.
  4. Suresnes, ses lieux dits et ses rues vous parlent, Société historique de Suresnes, 1968, p. 20.
  5. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 318.
  6. Matthieu Frachon, avec le concours de la Société d'histoire de Suresnes, « 1799 : La citoyenne Bonaparte se soigne au raisin de Suresnes », Suresnes Mag n°303,‎ , p. 38-39 (lire en ligne).

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Vallery-Radot, Chirurgiens d'autrefois, la famille d'Eugène Süe, Ocia, 1944.
  • Laurent Vallery-Radot, La famille Vallery-Radot 1575-2014, 2e édition, 2014.

Liens externes[modifier | modifier le code]