Jean-Joseph Sulpis

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Jean-Joseph Sulpis
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OuistrehamVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Enfant

Jean-Joseph Sulpis (1826-1911) est un graveur d'architecture français. Il est le père du graveur Émile Jean Sulpis[2], né en 1856, avec lequel il est parfois confondu.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il appartient à l'école française de gravure.

Il fut l'élève de Bury et de Hyacinthe Traversier, graveur au burin, actif à Paris entre 1840 et 1860.

Il meurt à Ouistreham le [3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Cathédrale de Reims, façade nord, élévation, gravure de Sulpis.

Il s'est intéressé aux monuments historiques de l'antiquité au XIXe siècle.

  • Monographie de la colonne trajanne[2].
  • Amphithéâtre d'Arles sur un dessin de Ch. Questel, circa 1870[4].
  • Monographie du temple de Rome et d'Auguste[2].
  • La Renaissance monumentale en France[2].
  • Vue perspective du Cercle de la Librairie[5].
  • Architecture, histoire. Les monuments historiques de la ville de Reims / par Eugène Leblan, architecte, avec la collaboration, pour le texte: de MM. Louis Paris, Cauly, Ch. Givelet, H. Jadart, Louis Demaison, et pour la gravure: de MM. Rudolf Pfnor, Sulpis, Soudain, et des meilleurs artistes contemporains, Reims, 1881.
  • Monographie de l'abbaye et de l'église Saint-Remi de Reims, précédée d'une notice sur le saint apôtre des Francs d'après Flodoard, par l'abbé Poussin, Reims, 1857.

Il a également travaillé sur le Paris de l'époque révolutionnaire[6].

Prix[modifier | modifier le code]

Il reçoit le troisième prix au salon de 1873, section gravure et lithographie[7].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Détail de Karnak, gravure de Sulpis, in Perrot et Chipiez, Histoire de l'Art dans l'antiquité, 1882.

Livres anciens[modifier | modifier le code]

  • Perrot et Chipiez, Histoire de l'art dans l'antiquité, 1882.

Rééditions[modifier | modifier le code]

  • Jean Goy, La cathédrale de Reims, 1982, 1 vol. (8 p.-31 pl.), reprod. en fac-sim de l'éd. de Henri Eugène Leblan, (1819-1883) au dessin, gravé par J. Sulpis[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Paris, État civil reconstitué, vue 11/51.
  2. a b c et d Les graveurs du XIXe siècle : guide de l'amateur d'estampes modernes. T. 12 / par Henri Béraldi -L. Conquet (Paris)-1885-1892 [1]
  3. Dictionnaire Bénézit, édition de 1964
  4. à voir à la médiathèque d'Arles
  5. Dictionnaire Véron, ou mémorial de l'art et des artistes de mon temps, Théodore Véron, Éditeur Bazin, Paris, 1881, p. 675: Fort belle gravure de ce remarquable monument, qui a été classé à l'architecture; et dont la belle façade vous charme la vue lorsque vous passez au boulevard Saint-Germain. M. Sulpis a bien rendu l'œuvre du maître M. Garnier (id est, Charles Garnier).
  6. Voir les archives nationales
  7. Explication des ouvrages de peinture et dessins, sculpture, architecture et gravure des artistes vivants, Paris, 1874
  8. « BnF Catalogue général », sur bnf.fr, Imp. par C. Coulon (Reims), (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]