Jean-Philippe Rossignol

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Jean-Philippe Rossignol
Naissance (44 ans)
Activité principale
Écrivain
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres
roman

Œuvres principales

Vie électrique (2011), Juan Fortuna (2015)

Jean-Philippe Rossignol, né le 9 juillet 1979[1], est un écrivain, éditeur, traducteur et critique français. Il est notamment l'auteur de Vie électrique (Gallimard) et de Juan Fortuna (Christian Bourgois éditeur).

Parcours[modifier | modifier le code]

Après avoir été longtemps éditeur (notamment chez Flammarion et chez Payot & Rivages) et critique pour différentes revues[2], il a été chargé de la littérature au Grand R à la Roche-sur-Yon[3] et à Kultur|lx au Luxembourg[2]. En 2014, il est lauréat de la bourse Cioran et travaille à un livre sur Elio Vittorini et la Sicile[4],[5]

Œuvres[modifier | modifier le code]

En 2011 paraît son premier livre : Vie électrique (Gallimard). Philippe Sollers décrit le narrateur ainsi : « "un étrange jeune homme, très cultivé, mène une vie aventureuse qui périme d'emblée tous les lourds et vieux romans naturalistes de l'automne" »[6],[7].

Publié dans la collection L'Infini chez Gallimard, le livre rencontre un bel écho critique aussi bien dans la presse généraliste[6],[8],[9] que dans les médias spécialisés[10],[11],[12],[13].

En 2015 paraît son roman Juan Fortuna (Christian Bourgois éditeur). Ce livre relate la disparition de Juan Fortuna à l'âge de trente ans à Buenos Aires en 2009. Son frère raconte comme il essaie de retrouver sa trace et remonte le passé de leur enfance commune. Personnage excentrique et généreux, Juan Fortuna est imprévisible. Il se laisse happer par une réalité trouble avant de disparaître totalement[14]. Inspirées par le cinéma et la littérature sud américaine, ces pages diffusent une atmosphère d'inquiétante étrangeté[15]. Claude Arnaud qualifie ainsi l'écriture de ce livre : "« Une grêle de phrases courtes, servies par un art unique de la volte »".

Jean-Philippe Rossignol a aussi contribué à plusieurs ouvrages collectifs, parmi lesquels :

  • Noir clair dans tout l'univers, éditions Le Bord de l'Eau, 2012
  • Janet Biggs, Echo of the Unknown, Blaffer Art Museum, University of Houston, 2015
  • Dance with me video, Maison Européenne de la Photographie, 2016[16]
  • Sublime de textes, éditions art nOmad, 2017
  • Zones blanches, récits d'exploration, éditions le Bec en l'air, 2018
  • Opéra Monde, éditions RMN / Centre Pompidou-Metz, 2019
  • « Brest polyphonie », Éditions du parapluie jaune, 2022

Traduction[modifier | modifier le code]

May Ayim, Blues en noir et blanc, préfacé par Maryse Condé, traduit de l'allemand par Lucie Lamy et Jean-Philippe Rossignol[17], Ypsilon éditeur, 2022 (édition bilingue).

Références[modifier | modifier le code]

  1. CF. fiche du catalogue général de la BNF
  2. a et b (de) Lëtzebuerger Land, « Décloisonner la littérature du Luxembourg », sur Lëtzebuerger Land,
  3. « "Une vaste cartographie pour qui a le goût du jeu." », sur Mobilis (consulté le )
  4. Cécile Mazin, « Jean-Philippe Rossignol reçoit la bourse Cioran 2014 », sur ActuaLitté,
  5. Anne Laure Walter, « Jean-Philippe Rossignol reçoit la bourse Cioran 2014 », sur Livres Hebdo,
  6. a et b Philippe Sollers, « Mon journal du mois », sur Le Journal du Dimanche,
  7. « La vie en je », sur France Culture,
  8. Claire Devarrieux, « Jean-Philippe Rossignol, hors champs », sur Libération,
  9. Yann Moix, « Quark sollersien », Le Figaro littéraire,
  10. Albert Gauvin, « La Vie électrique de Jean-Philippe Rossignol », sur Pile face,
  11. Damien Aubel, « Un doigt dans la prise », Transfuge n°52,‎ , p. 22
  12. Thérèse Moro, « Jean-Philippe Rossignol, Vie électrique », sur Art Press n°382,
  13. Franck Médioni, « Rencontre avec un écrivain amateur de jazz, Jean-Philippe Rossignol », Improjazz,‎
  14. Véronique Rossignol, « Juan l’innocent », sur Livres Hebdo,
  15. « Le Temps des Écrivains - Famille », sur France Culture, (consulté le )
  16. Jean-Philippe Rossignol, « Elena Kovylina, le corps et la cible », sur La MEP,
  17. Tirthankar Chanda, « Littérature: entre marginalités et fulgurances, avec la poétesse afro-allemande May Ayim », sur RFI,

Liens externes[modifier | modifier le code]