Jean-Pierre Arbot

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Jean-Pierre Arbot
Jean-Pierre Arbod
Naissance
Valence
Décès (à 46 ans)
Castalla
Mort au combat
Origine Drapeau du Dauphiné Dauphiné
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Arme Infanterie
Grade Colonel
Années de service 17841813
Commandement 114e régiment d'infanterie de ligne
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Distinctions Légion d'honneur
(Officier)

Jean-Pierre, baron Arbot, né le à Valence dans le Dauphiné et mort le à la bataille de Castalla, est un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.

Biographie[modifier | modifier le code]

Guerres révolutionnaires[modifier | modifier le code]

Fils de Jean-Jacques, marchand, et de Marie-Anne Eynard, Jean-Pierre Arbot s'engagea le comme cavalier dans le régiment Royal-Champagne, et quitta ce corps par congé le .

Enrôlé volontaire le dans le 6e bataillon des volontaires de la Drôme, devenu par amalgame 11e demi-brigade d'infanterie légère, puis 10e de même arme, il fut nommé capitaine le jour même de son enrôlement, et partit pour l'armée du Rhin.

Passé aide de camp de son compatriote le général Taponnier le 1er frimaire an II, il servit ensuite Championnet, autre compatriote, qui parle de lui dans ses lettres et ses Mémoires. Il fit les campagnes des armées de Rhin-et-Moselle et du Rhin de l'an II au 25 prairial an V. Il rentra momentanément dans sa demi-brigade pour passer le 1er messidor suivant avec son grade dans la 17e demi-brigade de bataille.

Nommé, par Championnet, chef de bataillon surnuméraire le 18 nivôse an VII (), et confirmé seulement le 28 fructidor an X (), il fit les campagnes des ans VI et VII aux armées d'Allemagne, du Haut-Rhin, d'Angleterre, d'Helvétie, d'Italie, de Rome et de Naples.

Prisonnier de guerre à la bataille de la Trebbia le 1er messidor an VII (), et rendu le 9 ventôse an IX, il alla rejoindre son corps à l'armée de Batavie, y fit la campagne de l'année, et celle de Zélande de l'an X à l'an XI.

Guerres napoléoniennes[modifier | modifier le code]

Passé au camp de Bruges en l'an XII, il y fut nommé membre de la Légion d'honneur le 25 prairial de la même année, et il prit part en l'an XIV aux opérations de la Grande Armée en Autriche (1805), en Prusse (1806) et en Pologne (1807).

Chargé du commandement de la garnison de Hameln vers la fin de 1807, et postérieurement envoyé au dépôt de son régiment, il fut nommé major du 17e de ligne le , et passa au 13e provisoire le 17 du même mois.

Colonel du 114e de ligne le , il fit les campagnes de 1809 à 1813 à l'armée d'Aragon. Là encore, sa conduite lui mérita d'être doté, le , de 4 000 francs de rente sur le Hanovre, et d'être créé, un an plus tard, baron de l'Empire. Il obtint la décoration d'officier de la Légion d'honneur le , et fut tué d'un coup de feu à l'affaire de Castalla le .

Titres[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Armoiries[modifier | modifier le code]

Figure Blasonnement
Armes du baron Arbot et de l'Empire

D'azur à un dextrochère armé d'argent mouvant du flanc senestre et tenant un drapeau français en barre d'or, au comble aussi d'or chargé d'une tête de lion issante de sable, allumée et lampassée de gueules ; au franc-quartier des barons militaires.[2]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. L’appellation Chevalier de la Légion d'honneur n'est créée que sous la seconde Restauration.
  2. Tout sur l'héraldique : dessin de blasons et d'armoiries sur toutsurlheraldique.blogspot.com

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 4, Bureau de l'administration, (lire en ligne) ;
  • Dictionnaire biographique de la Drôme, Slatkine (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]