Jean-Yves Gabbud

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Jean-Yves Gabbud
Biographie
Naissance

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Jean-Yves Gabbud, né le à Martigny, est un journaliste et écrivain romand.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Yves Gabbud naît le à Martigny[réf. nécessaire].

Formation[modifier | modifier le code]

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Jean-Yves Gabbud grandit dans le Val de Bagnes, en Valais. Il décroche en un diplôme de maturité socio-économique au Lycée-collège des Creusets, à Sion. Il poursuit sa formation à Fribourg où il obtient une demi-licence en histoire suisse ainsi qu'en histoire moderne et contemporaine, en . En parallèle, il suit une formation à l'institut de journalisme de Fribourg[1], qu'il achève avec succès en .

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Jean-Yves Gabbud débute dans le journalisme en dans le journal Valais Demain[2]. De à , il est rédacteur en chef de l'hebdomadaire valaisan Dimanche (puis renommé Nouveau Dimanche)[2],[3]. Il est plusieurs fois attaqué en justice en raison de ses articles[4]. En 1996, il s’inscrit au registre professionnel auprès de l’Association indépendante des journalistes suisses. Il rejoindra plus tard l’Association valaisanne des journalistes[réf. nécessaire].

Il écrit dans plusieurs médias locaux ainsi que plusieurs article dans le Dictionnaire historique de la Suisse[2]. Il se spécialise notamment dans la couverture des combats de reines[5].

Il est aussi rédacteur du journal L'indépendant, organe de l'Union des indépendants (UDI) dès 1997, association dont il devient le secrétaire l'année suivante jusqu'en 2007. Il restera rédacteur du journal de cet organe jusqu'à cette date[réf. nécessaire]. En , alors secrétaire général, il agresse Michel Perruchoud au terme d'un débat sur le plateau de Canal 9[6]. La plainte pénale déposée contre lui à cette occasion sera finalement retirée[réf. nécessaire].

Entre 2000 et 2007, il anime l'émission Infos reines sur Rhône FM. Il sera encore correspondant valaisan du journal Agri en 2006 et 2007[réf. nécessaire].

Il entre au Nouvelliste en [2],[7] où il est nommé responsable de la rédaction du Valais central[2], puis de la rubrique Valais[2] et rédacteur en chef adjoint pendant six ans[2]. En , il endosse le rôle de co-rédacteur en chef ad intérim avec Pascal Fauchère[8]. Il retrouve l'année suivante sa fonction de journaliste au sein de la rédaction[source insuffisante][9]. En , il est nommé président de la Société des rédacteurs du journal[2].

Il est l'auteur de plusieurs livres sur l'histoire locale et sur le monde de la race d'Hérens[10]. En , il publie son premier roman Crimes d'enfant, crimes parfaits[2] puis un deuxième, Les passeurs de reines en [11],[12]. Cette même année, il rejoint la société des écrivains valaisans[13][source insuffisante].

En , il publie son troisième roman Crime au FC Sion[14],[15],[16] puis son quatrième roman Les disparues de la Foire en [17],[18].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Jean-Yves Gabbud a été conseiller général de Bagnes de à et député-suppléant pour le district d'Entremont de à [2],[19],[20], sous l'étiquette du parti démocrate-chrétien[20]. En [21], puis en [réf. nécessaire], il se présente aux élections du conseil communal de Bagnes, mais n'est pas élu.

Prix[modifier | modifier le code]

En , il reçoit le Prix du Crepa,  le Centre régional d'études des populations alpines, pour son ouvrage historique Bagnes au temps de la bataille de Corberaye[22].

Publications[modifier | modifier le code]

Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations contenues dans cette section proviennent du site internet de la maison d'édition Monographic[23].

Romans[modifier | modifier le code]

  • Jean-Yves Gabbud, Crimes d'enfant, crimes parfaits, Monographic, , 255 p. (ISBN 9782883413177)
  • Jean-Yves Gabbud, Les passeurs de reines, Monographic, , 192 p. (ISBN 9782883413207)
  • Jean-Yves Gabbud, Crime au FC Sion, Monographic, , 189 p. (ISBN 9782883413320)
  • Jean-Yves Gabbud, Les disparues de la foire, Monographic, , 197 p. (ISBN 9782883413436)

Ouvrage historique et sociologiques[modifier | modifier le code]

  • Jean-Yves Gabbud, L'influence du Nouvelliste sur les votations en Valais, Université de Fribourg,
  • Jean-Yves Gabbud, La vallée de Bagnes à travers les âges, VP,
  • Jean-Yves Gabbud, Bagnes au temps de la bataille de Corberaye, VP,
  • Jean-Yves Gabbud, Gustave, le soigneur de Chandolin, Monographic, [24]
  • Jean-Yves Gabbud, L'année des combats de reines, VB (4 éditions: 1997[25],1998, 1999, 2000)
  • Jean-Yves Gabbud, Le siècle qui a changé Vollèges, Édition à la carte,
  • Jean-Yves Gabbud, Des reines et des hommes, Monographic, [26],[27]

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Françoise de Preux, « La nouvelle génération », Valais Demain,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  2. ↑ a b c d e f g h i et j « Gabbud Jean-Yves », sur mediatheque.ch (consulté le ).
  3. ↑ Jean-Michel Bonvin, « L'agence de voyage Spanatours fait faillite et des mécontents », La Liberté,‎ , p. 11 (lire en ligne, consulté le ).
  4. ↑ « En bref : Double diffamation ! », Le Nouvelliste,‎ , p. 19 (lire en ligne, consulté le ).
  5. ↑ « Vaches d'Hérens: interview de Jean-Yves Gabbud, journaliste spécialisé » Accès limité [vidéo], sur rts.ch, .
  6. ↑ Laurent Nicolet, « Caisses de pension, un pugilat valaisan », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  7. ↑ « Jean-Yves Gabbud », sur lenouvelliste.ch (consulté le ).
  8. ↑ « Le rédacteur en chef du "Nouvelliste" quitte ses fonctions », Swissinfo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. ↑ « Un duo à la tête du «Nouvelliste» », L'Impartial,‎ , p. 23 (lire en ligne, consulté le ).
  10. ↑ Jeanne Dirren, « Des Reines et des Hommes: un ouvrage pour découvrir le quotidien des Hérens » [vidéo], sur Canal 9, (consulté le ).
  11. ↑ « Enquête journalistique au pays des combats de reines », sur rts.ch, (consulté le ).
  12. ↑ Sarah Wicky, « Glaçants polars valaisans à glisser sous le sapin », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  13. ↑ « Membres de la SEV », sur lasev.ch (consulté le ).
  14. ↑ Nicolas Jacquier, « Il a été commis un «Meurtre au FC Sion» », Le Matin,‎ (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le ).
  15. ↑ « "Meurtre au FC Sion" de Jean–Yves Gabbud », sur canal9.ch, (consulté le ).
  16. ↑ Sarah Wicky, « Enquête romanesque au cœur du FC Sion », Le Nouvelliste,‎ , p. 12 (lire en ligne, consulté le ).
  17. ↑ Joël Jenzer, « Livre: Jean-Yves Gabbud lance son double dans une enquête au cœur de la Foire du Valais », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  18. ↑ Marcel Gay, « « Les disparus de la Foire » », Gazette de Martigny,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. ↑ « Gabbud Jean-Yves », sur parlement.vs.ch (consulté le ).
  20. ↑ a et b Laurent Nicolet, « Questions à Jean-Yves Gabbud: «On peut donner un aspect attrayant aux clichés valaisans» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  21. ↑ « Norbert Michellod élu », Le Nouvelliste,‎ , p. 10 (lire en ligne, consulté le ).
  22. ↑ « Le CREPA derrière la caméra », Le Nouvelliste,‎ , p. 15 (lire en ligne, consulté le ).
  23. ↑ « Jean-Yves Gabbud », sur www.monographic.ch (consulté le )
  24. ↑ Geneviève Hagmann, « Gustave confie ses secrets », Journal de Sierre,‎ , p. 27 (lire en ligne, consulté le ).
  25. ↑ Cathrine Killé, « Hérensardes sur papier », Le Nouvelliste,‎ , p. 15 (lire en ligne, consulté le ).
  26. ↑ « Trois regards inédits sur les reines d’Hérens », Le Nouvelliste,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  27. ↑ « Des Reines et des Hommes: un ouvrage pour découvrir le quotidien des Hérens », sur canal9.ch (consulté le ).
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