Jean Baptiste Liégeard

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Jean-Baptiste Liégeard
Naissance
Dijon, Bourgogne
Décès (à 64 ans)
Dijon, Côte-d'Or
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Empire français pendant les Cent-Jours Empire français (Cent-Jours)
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Arme Cavalerie
Grade Colonel
Années de service 1790 – 1816
Commandement 11e régiment de hussards
5e régiment de hussards
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Baron de l'Empire

Jean-Baptiste Liégeard, né le à Dijon et mort le dans cette même ville, est un officier de cavalerie français de la Révolution, de l'Empire et de la Restauration.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste Liégeard naît le à Dijon[1]. Il s'engage dans l'armée à 20 ans au 8e régiment de dragons[2] en 1790. En 1793, il est nommé sous-lieutenant au 14e régiment de chasseurs à cheval et sert lors de la guerre de Vendée ainsi que lors de la première campagne d'Italie. En 1796, il est fait capitaine, avant de devenir aide de camp du général Heudelet de Bierre en 1803.

De 1805 à 1807, il suit la Grande Armée et est fait chevalier de la Légion d'honneur le . En 1807, il participe à la bataille d'Eylau où il est blessé à la partie supérieure de la cuisse droite[3]. À la suite de la bataille de Wagram, il est promu chef d'escadron le [1]. En 1810, il est placé sur la liste des membres du collège électoral du département des Côte-d'Or. En 1812, il est nommé colonel du 11e hussards qu'il rejoint à Moscou pour remplacer le colonel de Collaert alors retraité. Il sert lors des campagnes de Russie, d'Allemagne et de France. Il est blessé d'un coup de feu devant Buntzlau le [3]. Le de la même année, il est blessé d'un coup de sabre et de lance à Winberg en Silésie.

En 1814, lors de la Première Restauration, il est colonel des hussards d’Angoulême. Il se rallie à Napoléon l'année suivante et commande son régiment ― redevenu le 5e régiment de hussards ― lors de la campagne de Belgique[4]. Son unité est alors composée de 417 hommes. Liégeard participe à la bataille de Ligny, à la bataille de Waterloo et au combat de Sèvres[5] au sein du 1er corps de cavalerie. En 1816, il prend sa retraite, son régiment étant devenu le régiment des hussards du Bas-Rhin du fait de la Seconde Restauration. Selon le général Marcellin Marbot, « c'était un homme plein de cœur et de bravoure »[6]. Il meurt le , au 50 rue Chaudronnerie à Dijon, et est inhumé au cimetière général après des obsèques à Notre-Dame[1].

Noblesse[modifier | modifier le code]

Il est fait chevalier de l'Empire en 1810, puis baron en 1813. Il est confirmé par la monarchie dans ses titres en 1821[1].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il s’est marié à Marguerite-Éléonore Villiers, dont il a eu deux fils. La rue qui porte son nom à Dijon est celle du père du poète Stéphen Liégeard[1].

Portrait : http://theminiaturespage.com/boards/msg.mv?id=525099

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Naissance du colonel Jean-Baptiste Liégeard – Académie des Sciences, Arts et Belles-lettres de Dijon », sur www.academie-sabl-dijon.org (consulté le ).
  2. H. de Lassus, Historique du 11e régiment de hussards, J. Céas et fils, (lire en ligne), p. 247-248.
  3. a et b Marie-Emilien de Castillon de Saint-Victor, Historique du 5e régiment de hussards, Lobert et Person, (lire en ligne), p. 205.
  4. « Les Uniformes pendant la campagne des Cent Jours - Belgique 1815 », sur centjours.mont-saint-jean.com (consulté le ).
  5. (en) Roberto A. Scattolin, « Aperçus d’histoire : the 5th French Hussars (1807) », sur www.napoleon-series.org (consulté le ).
  6. Marcellin Marbot, Mémoires, (lire en ligne).