Jean Carteret

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean Carteret
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean Joachim Paul CarteretVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Période d'activité

Jean Carteret (né le à Charleville et mort le à Paris) est un philosophe, poète, graphologue, essayiste et astrologue français. Son principal travail s'est concentré autour de l'astrologie, du sens métaphysique du tarot et de l'art de la dialectique.

En tant qu'astrologue, son approche du langage astrologique a été marquée par le structuralisme et s'inspire du monologue intérieur pratiqué par James Joyce[1]. Carteret a affirmé que « l'astrologie n'est pas un savoir que l'on acquiert de l'extérieur »[2] ; par une prise de conscience en temps réel, oralement, il la déchiffrait de l'intérieur[3].

Considéré par certains comme une sorte de mage, il était très admiré par le poète Ghérasim Luca. Dans son ouvrage sur Le Tarot comme langage (1988), il explicite le sens de chaque arcane d'une part dans sa symbolique propre, d'autre part dans sa relation et son interaction avec l'ensemble des arcanes, selon une approche dialectique qui englobe l'être et la conscience.

Selon lui, « il est capital de comprendre que la notion de ce qui est unique en nous n'a rien à voir avec l'individuel. L'individu est une acquisition tardive de l'homme qui s'est dégagé et qui s'affirme avec son moi. L'individu existe, l'individu n'est pas. »[4]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Le Tarot métaphysique, avec A. D. Grad et Daniel Giraud, Saint-Girons, Révolution Intérieure, 1977.
  • Des Dialogues et du verbe, Paris, L'Originel, 1978 (choix de textes et entretiens de J. Carteret avec Jean-Louis Accarias, Charles Antoni, Pierre André Dujat et Pierre Vrignaud).
  • Les analogies de la dialectique Uranus-Neptune, avec André Barbault, Éd. traditionnelles. 1981
  • Lorsque l'homme sera né, texte établi par Patrice Février, Paris, L'Originel, 1984.
  • Le Tarot comme langage, suivi de Figures géométriques et numérologie, Paris, L'Originel, 1988.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Les Cahiers Obliques n° 2, Paris, Éditions Borderie, 1980. Numéro consacré en grande partie à Jean Carteret. Autres contributions : Paule Thévenin sur Antonin Artaud, Georges Perros, Michel Butor, Claude Louis-Combet, René Micha sur Helion, etc.
  • Daniel Giraud, Jean Carteret, alchimiste du verbe, Paris, La Table d'émeraude, 1993.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Louis Brau, Dictionnaire de l'astrologie, Éditions Larousse, 1987, p. 96.
  2. Jean-Louis Brau, op. cité, p. 96.
  3. Jacques Halbronn, Le guide de la vie astrologique, Guy Trédaniel, (ISBN 2-85-707-110-8), 1984, pp. 12-13.
  4. Jean Carteret, Lorsque l'homme sera né, Paris, L'Originel, 1984, 4e de couv.