Jean Errecart

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Jean Errecart
Fonctions
Député français

(9 ans, 5 mois et 20 jours)
Élection 2 juin 1946
Réélection 10 novembre 1946
17 juin 1951
Circonscription Basses-Pyrénées
Législature IIe Constituante
Ire et IIe (Quatrième République)
Groupe politique MRP
Sénateur français

(11 ans, 8 mois et 20 jours)
Circonscription Basses-Pyrénées
Groupe politique RPCD (1959-1968)
UCDP (1968-1971)
Biographie
Date de naissance
Date de décès (à 61 ans)
Lieu de décès 10e arrondissement de Paris
Résidence Basses-Pyrénées
puis Pyrénées-Atlantiques

Jean Errecart est un homme politique français né le à Orègue (Pyrénées-Atlantiques) et décédé le à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille de petits exploitants agricoles, Jean Errécart, bien qu'ayant mené des études de droit, à Bordeaux, reprend l'exploitation de la famille de son épouse en 1931.

Mobilisé au début de la seconde guerre mondiale, il s'engage dès son retour à la vie civile, dans le syndicalisme agricole.

En 1945, il est élu maire de la petite commune d'Orègue, fonction que son père avait occupé avant lui, puis au conseil général des Basses-Pyrénées, dans le canton de Saint-Palais.

En juin 1946, il est élu député, figurant en deuxième position sur la liste du MRP menée par Pierre de Chevigné, et réélu en novembre, dans les mêmes circonstances.

C'est cependant au Conseil général qu'il consacre l'essentiel de son action. Il en est vice-président, puis président de la commission des finances. Parallèlement, il participe au développement des coopératives agricoles locales.

En 1951, il doit céder la deuxième place sur la liste à Guy Petit, du fait de l'union opérée entre le MRP et la droite locale. Celle-ci n'étant pas très concluante et n'obtenant que deux sièges, il n'est pas réélu.

Il retrouve cependant brièvement l'assemblée nationale, remportant l'élection partielle provoquée en avril 1955 par le décès de Georges Loustanau-Lacau. Il échoue cependant à se faire réélire en 1956.

Candidat sans étiquette aux sénatoriales de juin 1958, il est élu au second tour, et réélu l'année suivante. Il conserve son mandat en 1965.

Sa connaissance de l'agriculture de montagne est souvent mise à profit dans ses interventions de parlementaire. Il défend notamment le développement des infrastructures indispensable au maintien de ce type d'agriculture, ainsi que sa mécanisation.

Il meurt de maladie, en cours de mandat, en juillet 1971.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]