Jean Gagnant

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Jean Gagnant (né le à Saint-Léonard-de-Noblat et mort le à Dachau) est un résistant français, martyr de la Résistance.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le responsable à Limoges de Libération Sud, un mouvement né en qui publie à partir de cette date le journal Libération. Ce mouvement, bien implanté en zone sud, surtout en Haute-Vienne et Dordogne, est cependant moins important que Combat, un autre mouvement créé en , devenu le principal mouvement de résistance non communiste en zone libre. Il côtoie Armand Dutreix, Valentin Lemoine, François Perrin, Marcel Reynaud et Georges Dumas[1].

Jean Gagnant habitait le quartier des Casseaux où sa mère tenait un café et d'où partirent les grands mouvements limougeauds : l'insurrection républicaine de 1848, la grève des ouvriers porcelainiers de 1864, la crise de 1905 et les mouvements de résistance.

Envoyé par le convoi du au camp de concentration de Dachau[2], il y meurt le [3],[4],[5].

Hommages[modifier | modifier le code]

Son nom a été donné à une importante avenue de Limoges le long de laquelle sont implantés de nombreux bâtiments administratifs, et de ce fait, les habitants de la ville avaient pris l'habitude de dire qu'ils allaient à Jean Gagnant en parlant du centre de Sécurité Sociale.

Son nom est surtout associé au centre culturel municipal de Limoges qui fut bâti dans le même secteur et qui fut baptisé en son honneur.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Laurent Douzou, La désobéissance, histoire du Mouvement Libération-sud, Éditions Odile Jacob, Paris, 1995. p. 244.
  2. GAGNANT Jean, site de la Fondation pour la mémoire de la déportation.
  3. Jeannette Dussartre-Chartreux, Destins croisés: vivre et militer à Limoges. Karthala Éditions. 2004. p. 226.
  4. Louis Pérouas, Histoire de Limoges, Ed. Privat, 1989. p. 260.
  5. Dominique Danthieux, Le département rouge: république, socialisme et communisme en Haute-Vienne, Pulim, 2005. p. 328.