Jean Roesselmann

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Jean Roesselmann (Johannes Roesselmann) est né à Turckheim est un prévôt de la ville de Colmar et fut destitué vers 1260 par les nobles conduits par l'évêque de Strasbourg[1]. Il revint dans la ville en se cachant dans un tonneau. En 1262, il défendit la ville contre une incursion de l'évêque Walter de Geroldseck au prix de sa vie[2].

Hommages[modifier | modifier le code]

À Colmar, la Fontaine Roesselmann (1888), œuvre du sculpteur alsacien Bartholdi, lui est dédiée. Les traits du visage de cette statue seraient ceux d'un autre «résistant», le maire de Colmar, Hercule Jean-Baptiste de Peyerimhoff qui contesta l'annexion de l'Alsace après la défaite française de 1871 et fut contraint de démissionner[3]. La statue fut déposée en 1943 et réinstallée après la guerre, en 1945.

Références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (als) Louis A. Ritter, Roesselmann: Volksschauspiel in 3 Akte üs'm XIII. Johrhundert, Société alsacienne d'édition Alsatia S. A., 1921, 48 p. (pièce de théâtre)
  • Christian Wilsdorf, « Johannes Roesselmann », in Nouveau Dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 32, p. 3262

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Portraits de colmariens célèbres Jean Roesselmann », sur ot-colmar.fr (consulté le )
  2. Gabriel Braeuner (photogr. Christophe Hamm), Colmar : un itinéraire à travers l'histoire, ID L'Edition, coll. « Guide découverte », , 128 p. (ISBN 2-913-30256-5 (édité erroné)), p. 115 (BNF 39023528)
  3. « Les Monuments Colmariens d'Auguste Bartholdi », sur colmar.fr (consulté le )