Jean Vignaud (écrivain)

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Sépulture de Jean Vignaud au cimetière Caucade à Nice.

Jean Vignaud, né le à Saintes et mort le à Nice, est un écrivain français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean Vignaud est ancien élève de l'Ecole des Hautes Etudes de la Sorbonne.

En avril 1913, il se marie avec l'écrivaine Juliette Bruno-Ruby rencontrée lors d'un concours littéraire, le prix Excelsior, en février 1912[1].

Vignaud a été rédacteur et directeur littéraire au Petit Parisien et président de la Société des gens de lettres. Il est l'auteur d'une dizaine de romans dont trois ont été portés à l'écran.

Il a été propriétaire du "Moulin de Turquent" en Anjou. Il a été sacré "meunier honoraire du vin d'Anjou" par les membres de l'Association des Angevins à Paris[2].

Collaboration littéraire[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • L'accueil (recueil de poèmes), Paris, Paul Ollendorff, 1901.
  • Les amis du peuple (roman social), Paris, Bibliothèque Charpentier / E. Fasquelle, 1903.
  • La Terre ensorcelée (recueil de contes), Bibliothèque Charpentier / E. Fasquelle, 1906.
  • La passion de Claude Bernier (roman), Paris, Bibliothèque Charpentier / E. Fasquelle, 1909.
  • Notre Maître, roman, Paris, P. Lafitte, 1912, prix littéraire d'Excelsior[3].
  • Les sauveurs du monde, Paris, La Renaissance du livre, 1918.
  • Niky (Roman de l’Émigration russe), Paris, Plon, 1922.
  • La Maison du Maltais, Paris, Plon, 1926.
  • Sarati le Terrible, opéra en quatre actes, livret de Jean Vignaud, musique de Francis Bousquet ; créé au Théâtre de l'Opéra-Comique, Paris, le 9 mai 1928.
  • Vénus (roman), Paris, Albin Michel, 1928.
  • Le Huitième Péché (roman), Paris, Albin Michel, 1931.
  • L’Ange du 13e jour, Paris, Albin Michel, , 315 p., in-16 (lire en ligne sur Gallica).
  • L'Esprit contemporain, Paris, Éditions du Sagittaire, 1938.
  • Frère Charles ou la Vie héroïque de Charles de Foucauld, Paris, Albin Michel, 1943.
  • Fille de Loire, Paris, Éditions Aillaud, Bastos et Cie (coll. Les Deux Sirènes), 1947.
  • Notre enfant, l'Algérie, Paris, Flammarion,1947.
  • Saint François d'Assise et son message au monde, Paris, Bordas, 1950.

Adaptation filmographie[modifier | modifier le code]

Distinctions[4][modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « », Gil Blas, vol. 35, no 13195, 7 avril 1913 (lire en ligne [archive] sur Gallica, consulté le 16 janvier 2022).
  2. « M. JEAN VIGNAUD EST ÉLU PRÉSIDENT DES GENS DE LETTRES », L'Ouest-Éclair,‎
  3. « Echos », Le Journal,‎
  4. Archives nationales, « Cote 19800035/365/49056 », sur base Léonore (consulté le ).
  5. « M. Jean Vignaud est élu pour la seconde fois président de la Société des gens de lettres », La Charente,‎

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]