Jennifer Morgan

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Jennifer Morgan
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Secrétaire d'État
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  Jennifer Morgan (née le ) est une militante écologiste américano-allemande spécialisée dans la politique sur le changement climatique. Depuis 2016, elle dirige l'organisation de protection de l'environnement Greenpeace International avec Bunny McDiarmid[1]. Depuis 2022, elle est représentante spéciale pour la politique climatique internationale du ministère fédéral des Affaires étrangères en Allemagne sous la direction de la ministre Annalena Baerbock.

Biographie[modifier | modifier le code]

Morgan est né d'un employé de banque et d'une infirmière à Ridgewood, New Jersey. Après l'école, elle a étudié les sciences politiques et l'allemand à partir de 1988 à l'Université de l'Indiana à Bloomington. Elle a obtenu un baccalauréat ès arts. Elle a ensuite été transférée à la School of International Service de l'American University à Washington, DC et y a étudié les relations internationales. Elle a obtenu une maîtrise ès arts.

Carrière[modifier | modifier le code]

De 1994 à 1996, Morgan est coordinatrice de la section américaine du Climate Action Network. Elle a ensuite dirigé le Programme sur le changement climatique mondial du WWF de 1998 à 2006. Elle a alors travaillé comme directrice du changement climatique mondial pour le groupe de réflexion E3G (Third Generation Environmentalism) de 2006 à 2009. De 2009 à 2016, elle a travaillé comme directrice mondiale du programme climatique au World Resources Institute. Depuis avril 2016, elle dirige Greenpeace International en tant que directrice exécutive avec Bunny McDiarmid.

En plus de ces tâches à temps plein, Jennifer Morgan travaille pendant la présidence allemande du Conseil de l'UE en 2007 au sein du conseil consultatif du gouvernement fédéral sous la direction du chercheur sur le climat Hans Joachim Schellnhuber et soutient l'initiative Breaking the Climate Deadlock de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair depuis 2008. Elle a également travaillé comme rédactrice en chef d'un chapitre du cinquième rapport d'évaluation du GIEC et a été membre du Conseil du gouvernement allemand pour le développement durable (Rat für Nachhaltige Entwicklung). De 2010 à 2017, elle est membre du conseil consultatif scientifique de l'Institut de Potsdam pour la recherche sur l'impact climatique et est membre honoraire de Germanwatch.

Morgan participe régulièrement aux conférences des Nations Unies sur le changement climatique[2],[3].

Le 8 février 2022, elle est nommée au ministère fédéral des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne en tant que représentante spéciale pour la politique climatique internationale[4], malgré l'opposition d'une partie de la classe politique[5], avançant un risque de lobbyisme[6]. Pour ce faire, cependant, elle doit acquérir la nationalité allemande, ce qu'elle a fait le 28 février 2022. Son supérieur Baerbock a formulé de grandes attentes lors de sa nomination en février 2022, déclarant "en tant que dirigeante, Jennifer Morgan mènera notre politique étrangère climatique, élargira les partenariats avec d'autres pays du monde et mènera le dialogue avec la société civile dans le monde entier"[7].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles (liste partielle)[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « Kabinett macht bisherige Greenpeace-Chefin zur Klimabeauftragten », www.zeit.de (consulté le )
  2. ↑ Morgan, « Cop26’s worst outcome would be giving the green light to carbon offsetting », The Guardian, (consulté le )
  3. ↑ International, « Saudi Arabian negotiators move to cripple COP26 – Greenpeace response », Greenpeace.org, (consulté le )
  4. ↑ «En réactivant ses centrales à charbon, l'Allemagne va être un responsable important de la dégradation du climat», sur LEFIGARO, (consulté le )
  5. ↑ (en) « German foreign minister faces criticism after appointing ex-Greenpeace chief », sur the Guardian, (consulté le )
  6. ↑ (de) « Aktivistin im Ministerium: Baerbocks erster "Lobby-Skandal" ist ein Hirngespinst », sur www.t-online.de (consulté le )
  7. ↑ (de) tagesschau.de, « Von Greenpeace ins Auswärtige Amt: Klimakampf auf der anderen Seite », tagesschau.de (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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