Joseph Charbonnier

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Joseph Christophe Charbonnier
Fonctions
Député du Var

(3 ans, 1 mois et 22 jours)
Gouvernement Convention nationale
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Toulon (Var)
Date de décès (à 56 ans)
Lieu de décès Toulon (Var)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Montagne
Profession Directeur des vivres de la marine
députés du Var

Joseph Christophe Charbonnier, né le à Toulon et mort le au même lieu, est un homme politique français de la Révolution française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Charbonnier est directeur des vivres de la marine de Toulon lorsqu'il est élu député, le deuxième sur huit, à la Convention nationale en septembre 1792. Il siège sur les bancs de la Montagne. Au procès de Louis XVI, il vote la mort sans conditions. Il vote contre la mise en accusation de Marat[1] et contre le rétablissement de la Commission des Douze[2].

Le 8 prairial an III (27 mai 1795), Charbonnier est décrété d'arrestation et incarcéré à Toulon[3]. Il est accusé de complicité avec les émeutiers marseillais qui tentent de libérer les prisonniers terroristes incarcérés au fort Saint-Jean. Il bénéficie de l'amnistie votée à la clôture de la Convention. Il reprend son emploi dans la marine après son mandat.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 71.
  2. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 535.
  3. Françoise Brunel, « Les derniers Montagnards et l'unité révolutionnaire », Annales historiques de la Révolution française n°229, 1977, p. 385-404.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]