Joseph Coomans

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Joseph Coomans
Cléopâtre (1877), huile sur toile de Joseph Coomans.
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Lieux de travail
Fratrie
Jean-Baptiste Coomans (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants

(Pierre Olivier) Joseph Coomans, né le à Bruxelles et mort le à Boulogne-sur-Seine, est un peintre, illustrateur et graveur belge.

Biographie[modifier | modifier le code]

Peintre romantique formé par Nicaise de Keyser et le baron Wappers à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers. En 1843, la reine Louise-Marie d'Orléans l’envoie en Algérie pour suivre l’armée française en Kabylie. Il y est attaché à l’état-major du maréchal Thomas-Robert Bugeaud et y rencontre le peintre militaire Horace Vernet. Ses trois séjours en Algérie (1843, 1844 et 1845) introduisent l’orientalisme dans son œuvre.

En 1854 et 1855, il rejoint le général Aimable Pélissier et suit une partie de la Guerre de Crimée comme peintre militaire.

En 1855, il se fixe dans les environs de Naples et les fresques romaines de Pompéi lui font progressivement abandonner l’orientalisme au profit de scènes romantiques napolitaines, puis d’un nouveau genre dit "pompéien".

Il se fixe à Paris en 1860 et évolue alors vers un classicisme académique. D’ à , il séjourne à Philadelphie et à New York, y peignant surtout des portraits.

Il est le père du poète Oscar Coomans (1848-1884) et des peintes Héva Coomans (1860-1939) et Diana Coomans (1861-1952), toutes deux établies à New York.

Œuvres dans des collections publiques[modifier | modifier le code]

  • Autoportrait de l'artiste avec son fils Oscar, 1852, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, Bruxelles, Inv. 12524.
  • Bataille d'Ascalon, 1842, Palais royal, Bruxelles.
  • Soumission des tribus arabes, 1844, Palais royal, Bruxelles.
  • Scène de mœurs arabes. Fête, 1846, Palais royal, Bruxelles.
  • Les premiers pas, Staatsgalerie Stuttgart.
  • La coupe de l'amitié, 1875, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, Bruxelles, Inv. 2648.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Thomas Coomans, « Coomans, Joseph », Nouvelle Biographie Nationale, Académie Royale de Belgique, vol. 14,‎ , p. 61-63 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]