Joseph Devillaine

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Joseph Devillaine
Fonctions
Drapeau de la France République française
Député de la Loire

(1 an, 1 mois et 3 jours)
Législature Assemblée nationale constituante
Maire de Roanne

(2 mois et 7 jours)
Prédécesseur Claude Fauvel
Successeur Claude Barge
Conseiller général du canton de Roanne

(4 ans)
Prédécesseur Jean-Marie Gubian
Successeur Alphonse Dumarais Michon
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Perreux (Loire)
Date de décès (à 72 ans)
Lieu de décès Roanne (Loire)
Nationalité Française
Profession Banquier
Industriel

Joseph Devillaine
Maire de Roanne

Joseph Devillaine, né le à Perreux (Loire)[1] et décédé le à Roanne (Loire), est un homme politique français

Biographie[modifier | modifier le code]

Joseph de Villaine est le fils de Michel de Villaine et de Marie-Anne Vialon. Représentant du peuple en 1848, il est banquier puis industriel, sous le gouvernement de Louis-Philippe, et est nommé successivement adjoint au maire de Roanne, président du conseil des prud'hommes, président du tribunal de commerce, et membre du conseil d'arrondissement

Après la révolution de février, il devint maire de Roanne, et, le , fut élu représentant de la Loire à l'Assemblée constituante, le 4e sur 12, avec 49,810 voix (les votants et les inscrits ne sont pas mentionnés au procès-verbal). Il siégea parmi les modérés de la gauche, fut membre du comité du commerce et de l'industrie, et vota : 

  • pour le bannissement de la famille d'Orléans,
  • pour le décret sur les clubs,
  • pour le rétablissement du cautionnement,
  • pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière (affaire du 15 mai),
  • contre les poursuites contre Caussidière (affaire du ),
  • pour le rétablissement de la contrainte par corps,
  • contre l'abolition de la peine de mort,
  • contre l'impôt progressif,
  • contre la proposition de deux chambres,
  • contre l'incompatibilité des fonctions,
  • contre l'amendement Grévy sur la présidence,
  • contre l'abolition du remplacement militaire,
  • contre le droit au travail,
  • pour la suppression de l'impôt sur le sel,
  • pour le renvoi des accusés du devant la haute cour,
  • contre l'amnistie générale, 
  • pour l'ordre du jour Oudinot,
  • contre les 50.000 francs par mois à ajouter au traitement du président de la République,
  • pour les crédits de l'expédition de Rome,
  • pour l'amnistie des transportés,
  • pour l'abolition de l'impôt sur les boissons.

Après l'élection du , il n'avait fait au prince président qu'une opposition modérée. Non réélu à la Législative, il rentre dans la vie privée.

Mandats[modifier | modifier le code]

Mandat parlementaire[modifier | modifier le code]

Mandats locaux[modifier | modifier le code]

Publication[modifier | modifier le code]

  • Assemblée nationale. Proposition relative à des modifications aux statuts de la Banque de France, présentée le , par les citoyens Julien Lacroix et Devillaine, Paris, imprimerie de l'Assemblée nationale, 1849, 4 p.

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte du 11 ventôse an IV. Contrairement aux indications biographiques, Devillaine n'est pas né à Roanne mais à Perreux.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]