Joseph Marie de Casabianca

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Joseph Marie de Casabianca
Vicomte d'Aléria (Corse)
Joseph Marie de Casabianca

Naissance
Venzolasca (Corse)
Décès (à 61 ans)
Avignon (Vaucluse)
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 17611803
Distinctions Chevalier de la Légion d’honneur
Chevalier de Saint-Louis

Joseph Marie de Casabianca, né le à Venzolasca (Corse, actuelle Haute-Corse) et mort le [1] à Avignon (Vaucluse), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il entre au service de la France le , comme sous-lieutenant au régiment Royal-Italien. En 1765, il est envoyé en Corse et il se signale en 1768 à l’affaire de Borgo, ainsi qu’au passage du pont de Golo, où avec 300 hommes il parvient à prendre le mont de San-Angelo, ce qui lui vaut d’être promu capitaine de dragons le , dans la légion Corse et lieutenant-colonel le . Le , le roi lui concède la terre d’Aléria érigée en vicomté qui porte son nom. Il reçoit la croix de chevalier de Saint-Louis le .

De retour en France, il est nommé lieutenant-colonel au régiment Royal-Navarre cavalerie le , et promu colonel, il prend le commandement de ce régiment devenu le 21e régiment de cavalerie le .

Il est promu général de brigade le , à l’armée d’Italie dont il commande l’aile gauche et le , à Belgodère, attaqué par 3 000 Piémontais, il les culbute à la tête de 300 grenadiers et leur fait 200 prisonniers. Le , accompagné d'un officier d'état-major et de deux dragons, il est attaqué par un groupe de barbets sur la route de Nice et fait prisonnier après avoir eu son habit criblé de balles et son cheval tué sous lui. Il est nommé général de division le .

Libéré le , il est chargé de l’inspection de la cavalerie à l’armée des Alpes puis il commande la cavalerie de l’armée d’Italie le . Il fait le reste de sa carrière à l’armée d’Italie où il chasse les Autrichiens de la Valteline en  ; il est nommé gouverneur de Mantoue en 1801. Le , il est réformé à la suite d'ennuis de santé. Il est admis à la retraite le , et il est assassiné le , à Liman, un village près d’Avignon où il s'est retiré[1].

Il est fait à titre posthume chevalier de la Légion d’honneur le [1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Six 1934, t. 1, p. 197-198

Sources[modifier | modifier le code]