Joseph Uhl

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Joseph Uhl
Selbstportrait (eau-forte, 1910)
Naissance
Décès
Nom de naissance
Josef Uhl
Nationalité
Allemand Drapeau de l'Allemagne
Activité
Formation
Maître
Mouvement
Distinction
Villa Romana Prize (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Josef Uhl dit Joseph Uhl (1877-1945) est un graveur et peintre allemand qui se situe aux frontières du naturalisme, du symbolisme et de l'expressionnisme.

Biographie[modifier | modifier le code]

Joseph Uhl naît à New York[1] de parents allemands de confession catholique qui choisissent de retourner dans leur pays alors que leur enfant est encore très jeune.

Le , Joseph est admis à l'Académie des beaux-arts de Munich[2], il a pour professeurs Ludwig Schmid-Reutte et Ludwig von Herterich, tous deux liés à l'école de Munich. Le style du jeune Uhl est au départ très marqué par le courant naturaliste allemand. Il vit essentiellement à Munich, avant de se retirer au fin fond de la Bavière.

À part quelques rares peintures, il se consacre essentiellement à la gravure, et notamment l'eau-forte, composant de nombreux portraits, des scènes à caractère allégorique, jouant avec le fantastique à la manière de certains dessins et gravures de Max Klinger, et quelques paysages inspirés de la Forêt-Noire. Ses modèles de prédilection sont ses propres enfants : il exécute des portraits gravés de sa fille et de son fils, et pratique le nu. Du point de vue technique, on note une utilisation du pointillé et de la roulette, produisant des contrastes appuyés.

On compte aussi des portraits gravés de ses amis artistes, par exemple Willi Geiger.

Le Zeitschrift fur Bildende Kunst publie de lui des gravures en hors-texte et une étude critique sur son travail (1911) ; d'autres revues d'art montrent son travail comme The Studio, Pan, The Print Connoisseur (New York), ou Vervielfaltigende Kunst (Vienne)[3].

En 1913, il produit une suite de douze planches remarquables à caractère érotique intitulée Ein Liebesmysterium, dont les cuivres furent retirés plus tard par les Ateliers Moret (2010)[4].

Durant les années 1920, il expose à Berlin où son éditeur est Wohlgemuth & Lissner.

Le Département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France possède en ses fonds vingt-deux estampes de Joseph Uhl[5].

Quelques eaux-fortes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Joseph Uhl », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
  2. (de) Registre d'inscription des élèves, Akademie der Bildenden Künste München, en ligne.
  3. (en) The Art of the Print, notice en ligne.
  4. Notice de l'estampe Le mystère de l'amour, Catalogue général de la BnF, en ligne.
  5. Bnf Documents

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Article dans Zeitschrift für Bildende Kunst, no 22, 1911, p. 101-108.
  • (de) Article dans Die Graphische Künste, no 36, 1913, p. 65-72.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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