Jozef Rydlo
| Jozef Rydlo | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Membre du Conseil national de la République slovaque | |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Ružomberok, Slovaquie |
| Nationalité | Slovaque et Suisse |
| Parti politique | Parti national slovaque |
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Jozef M. Rydlo, né à Ružomberok le , est un homme politique et un intellectuel slovaque, parmi les représentants de la diaspora slovaque[1],[2].
Biographie[modifier | modifier le code]
En 1968, lors de l'invasion soviétique, il fuit la Slovaquie pour se rendre en Italie, où il poursuit ses études à la faculté des Lettres et philosophie de l'Université de Padoue. Il s'installe ensuite en Suisse où il obtient un diplôme de l'Université de Lausanne. Après ses études, il travaille durant quelques années pour la Feuille d'Avis de Neuchâtel[2]. Après la chute du rideau de fer, il vit en alternance entre la Suisse et la Slovaquie avant de s'installer définitivement dans son pays natal[2].
En 2006, il a été élu membre du Conseil national de la République slovaque pour le Parti national slovaque. Il a été l'un des principaux détracteurs du plan Ahtisaari sur le sort du Kosovo[2].
Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont Le Printemps d'Alexandre Dubček, paru en 1978, et La Slovaquie, en 1993. Rydlo est en outre le cofondateur du Centre d'études slaves William Ritter.
En 1997, il est décoré avec la médaille de l'ordre du Mérite de la République italienne[3].
Controverses[modifier | modifier le code]
En 2007, le journal Berner Zeitung déclare qu'en plus de son salaire de député, il recevrait une pension d'invalidité de la Suisse pour schizophrénie paranoïde[4],[5]. Toujours selon le Berner Zeitung, Rydlo aurait volé des livres à la Bibliothèque nationale de Berne en 1985 et 1986[6]. Les médias ont en outre rapporté qu'il aurait abusé du titre de professeur : selon ses déclarations, il aurait travaillé pour plus de 15 universités dans le monde[7]. Son ex-femme Michéle Rydlová-Pončíková l'a accusé d'avoir tenté de la tuer, elle et leurs enfants, en 1991[6],[7].
Références[modifier | modifier le code]
- « Jozef M. Rydlo », sur data.bnf.fr (consulté le ).
- Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, « Jozef M. Rydlo », base de données des personnalités vaudoises, sur Patrinum (consulté le ).
- (it) Quirinale, « Rydlo Jozef, Ufficiale Ordine al Merito della Repubblica Italiana », sur www.quirinale.it (consulté le ).
- « Député slovaque, il touche l'AI en Suisse », sur www.laliberte.ch (consulté le )
- (sk) Petit Press a.s, « Na švajčiarsku rentu musí Rydlo zabudnúť », sur domov.sme.sk (consulté le )
- (de) « Rydlo scheitert vor Gericht », sur Berner Zeitung (consulté le )
- Databazeknih.cz, « Jozef M. Rydlo », sur www.databazeknih.cz (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Jozef M. Rydlo », sur la base de données des personnalités vaudoises sur la plateforme « Patrinum » de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne
