Julia Koch
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| Présidente |
|---|
| Naissance | |
|---|---|
| Nom de naissance |
Julia Margaret Flesher |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activité | |
| Conjoint |
David H. Koch (de à ) |
| A travaillé pour |
David H. Koch Foundation (d) |
|---|---|
| Parti politique | |
| Site web |
(en) www.juliakoch.com |
Julia Margaret Flesher Koch (née le 12 avril 1962) est une mondaine et une philanthrope américaine milliardaire. Elle a hérité de la fortune de son mari, David Koch, décédé en 2019. Dans le classement annuel de Forbes d', sa fortune de 59 milliards de dollars la classe au deuxième rang des femmes les plus riches du monde[1].
Biographie[modifier | modifier le code]
Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]
Julia Margaret Flesher est née le 12 avril 1962[2],[3]. Sa famille est d'un milieu agricole, mais lorsqu'elle est née, ses parents, Margaret et Frederic Flesher, possédaient un magasin de meubles appelé Flesher's. Elle a passé sa petite enfance à Indianola, Iowa, puis à l'âge de huit ans, sa famille a déménagé en Arkansas, où ses parents ont ouvert un magasin de vêtements appelé Peggy Frederic's, qu'elle considérait comme « une très, très belle boutique »[4]. En 1998, sa mère vivait toujours à Conway, par contre, son père était retourné à Indianola[4].
Après avoir obtenu un diplôme de l'Université de Central Arkansas et travaillée comme mannequin. En 1984, elle a déménagé à New York, où elle a été assistante du créateur de mode Adolfo et a fait faire des essayages à Nancy Reagan[5],[6],[4],[7].
Carrière[modifier | modifier le code]
Elle a rencontré David Koch lors d'un blind date en janvier 1991, mais ce rendez-vous ne lui a pas laissé une bonne impression[4],[8]. Elle en a dit: "Je suis heureuse d'avoir rencontré cet homme parce que maintenant je sais que je ne veux jamais sortir avec lui"[4]. Cependant, ils se sont revus lors d'une fête plus tard cette année-là et ont commencé à se fréquenter[4],[8]. Elle a arrêté de travailler en 1993[4] et ils se sont mariés en mai 1996 dans la maison de David sur Meadow Lane à Southampton[5],[6],[2].
En décembre 1997, elle a fait ce que le New York Times a appelé ses « débuts dans la société new-yorkaise » au Met Gala[4],[9]. Elle y était co-présidente, aux côtés d'Anna Wintour et Patrick McCarthy[9],[10],[11]. McCarthy a déclaré qu'elle était "une de ces personnes qui se produisent à New York toutes les quelques années... elle est belle, elle aime la mode, elle sait divertir, elle est mariée à un homme extraordinairement riche"[4].
Julia et David Koch ont vécu des années dans un appartement au 1040 Fifth Avenue, mais en 2004, ils ont déménagé dans un duplex de 18 pièces au 740 Park Avenue[6],[12],[13]. Selon 740 Park : L'histoire de l'immeuble le plus riche du monde, David Koch a acheté l'appartement pour environ 17 millions de dollars au gouvernement japonais, qui l'utilisait auparavant pour loger son représentant permanent auprès des Nations Unies[13]. En 2018, le couple a également acheté une maison de ville de huit chambres à Manhattan auprès de l'investisseur Joseph Chetrit pour 40,25 millions de dollars[13],[14].
David Koch est décédé en août 2019 et Julia Koch et leurs trois enfants (David Jr., Mary Julia et John [15] ) ont hérité de 42 % de Koch Industries[5],[16]. En conséquence, elle a été classée par Bloomberg comme la femme la plus riche du monde[6] et a été incluse sur la liste Forbes des 10 femmes les plus riches du monde en 2020[17].
En 2022, elle a mis sur le marché l’appartement du 740 Park Avenue ; un porte-parole a déclaré qu'elle souhaitait le vendre parce qu'elle passait plus de temps dans des maisons à Southampton et à Palm Beach[13].
Koch est membre du conseil d'administration de Koch Industries[3]. Elle a tendance à ne pas attirer l'attention du public[8].
Philanthropie[modifier | modifier le code]
Elle est présidente de la Fondation David H. Koch. Elle était auparavant membre du CA de la School of American Ballet[6].
Du vivant de son mari, ils ont fait des dons à des institutions telles que le Lincoln Center, le Metropolitan Museum of Art et le Smithsonian Museum of Natural History.[réf. nécessaire]
Références[modifier | modifier le code]
- « The World’s Richest Women Billionaires 2023 », Forbes, .
- (en-US) « WEDDINGS;Julia M. Flesher, David H. Koch », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- (en) « Julia Koch », Julia Koch (consulté le )
- (en-US) Elisabeth Bumiller, « Woman Ascending A Marble Staircase », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Julia Koch & family », sur forbes.com (consulté le )
- (en-US) Katie Warren, « Meet Julia Flesher Koch, the Iowa-born socialite who's now one of the world's richest women after inheriting a chunk of her late husband David Koch's $53 billion fortune », sur Business Insider (consulté le )
- (en-US) Katie Warren, « Meet Julia Flesher Koch, the Iowa-born socialite who's now one of the world's richest women after inheriting a chunk of her late husband David Koch's $53 billion fortune », Business Insider,
- (en-US) « How Oil Heir and New York Arts Patron David Koch Became the Tea Party's Wallet », New York Magazine, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « At the Met, a Golden Melting Pot (Published 1997) », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « Inside the sold-out Costume Institute gala. », Observer, (lire en ligne, consulté le )
- « The Reliable Source », Washington Post,
- « Where the Boldface Bunk », The New York Times,
- « David Koch's Widow Looks to Sell Manhattan Apartment for $60 Million or More », Wall Street Journal,
- « The Koch Brothers Are Sitting on a Real Estate Empire Worth Hundreds of Millions », Wall Street Journal, (lire en ligne, consulté le )
- Robert D. McFadden, « David Koch, Billionaire Who Fueled Right-Wing Movement, Dies at 79 (Published 2019) », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Deniz Çam, « More Money, More Problems: Inside The Bitter Family Feuds Of America's Richest Billionaire Clans », Forbes, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Kristin Stoller, « The Top 10 Richest Women In The World 2020 », Forbes, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
