Julien Ravier

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Julien Ravier
Illustration.
Julien Ravier en 2020.
Fonctions
Député français

(1 an, 8 mois et 13 jours)
Élection 18 juin 2017 (suppléant)
Circonscription 1re des Bouches-du-Rhône
Législature XVe (Cinquième République)
Groupe politique LR
Prédécesseur Valérie Boyer
Successeur Sabrina Agresti-Roubache
Maire du 6e secteur de Marseille

(3 ans, 3 mois et 23 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Valérie Boyer
Successeur Sylvain Souvestre
Biographie
Date de naissance (46 ans)
Lieu de naissance Marseille (France)
Nationalité Français
Parti politique UMP puis LR
Profession Directeur des relations institutionnelles et médias

Julien Ravier, né le à Marseille, est un homme politique français.

Membre des Républicains (LR), il est élu maire du 6e secteur de Marseille en 2017. Il est député des Bouches-du-Rhône de 2020 à 2022, succédant à Valérie Boyer.

Biographie[modifier | modifier le code]

Situation personnelle[modifier | modifier le code]

Né à la clinique Beauregard, Julien Ravier grandit à Marseille. Il est père de deux enfants. Après des études au lycée Lacordaire, il obtient un DEA en droit communautaire[1].

Pendant cinq ans, Julien Ravier est missionné auprès de la Commission européenne en tant que juriste analyste. Il retourne vivre par la suite dans sa ville natale, devenant attaché de presse à la mairie de Marseille[2].

En 2007, après l'élection de Valérie Boyer à l'Assemblée nationale, il devient son collaborateur parlementaire. Il poursuit sa carrière au sein de l'école de commerce Kedge Business School, où il est directeur des relations institutionnelles et médias[1].

Julien Ravier pratique la course à pieds et la natation au Cercle des nageurs de Marseille, son club formateur où il a été nageur en sport-étude puis champion de France junior de water-polo[1].

Julien Ravier n'a pas de lien familial avec Stéphane Ravier, sénateur RN des Bouches-du-Rhône depuis 2014[2].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

En 2014, Julien Ravier est élu conseiller municipal de Marseille sur les listes de Jean-Claude Gaudin. Il figure en 9e position sur la liste conduite par Roland Blum dans les 11e et 12e arrondissements de la ville[3].

En , il est élu maire du 6e secteur de Marseille, malgré la candidature dissidente du premier adjoint sortant Didier Zanini, l’emportant de justesse avec 20 voix contre 17, à la suite de la démission de Valérie Boyer[4].

Il est candidat à sa succession lors des élections municipales de 2020, sur les listes de Martine Vassal. Au premier tour, il arrive en tête dans son secteur en obtenant 28,13 % des suffrages exprimés[5]. Lors du second tour, reporté au mois de juin en raison de la pandémie de Covid-19, Julien Ravier l'emporte dans une quadrangulaire, malgré la présence à droite de l'ancien maire de secteur Robert Assante[5].

Dans le cadre de l’affaire des procurations soupçonnées frauduleuses lors des élections, en particulier concernant celles des résidents de l’EHPAD de Saint-Barnabé[6], Julien Ravier décide de suspendre, le , son directeur de campagne, Richard Omiros, « à titre conservatoire et en raison des fonctions opérationnelles qu’il a occupées dans ce domaine »[7]. Julien Ravier est placé en garde en vue le [8].

À la suite de l’élection de Valérie Boyer comme sénatrice en , il devient député de la 1re circonscription des Bouches-du-Rhône, étant le suppléant de celle-ci[9]. Il entre en fonction le [10] et rejoint le groupe Les Républicains[11]. Le , Sylvain Souvestre lui succède comme maire du 6e secteur de Marseille[12].

Soupçonné d'avoir pris part à des fraudes électorales à Marseille, il se trouve menacé d’inéligibilité[13]. Le , le Conseil d'État reconnaît « l'existence de manœuvres frauduleuses au profit de la liste menée par Julien Ravier », mais constate qu'elles n'ont pu avoir d'incidence sur les résultats des élections. Il confirme les résultats des élections municipales de 2020 dans le 6e secteur de Marseille mais annule l'élection de Julien Ravier en qualité de conseiller municipal et de conseiller communautaire, qui est déclaré inéligible pour une durée d'un an. Par conséquent, il ne peut pas se présenter aux élections législatives de 2022[14],[15]. Il sera jugé dans cette affaire en 2024[16].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Vue sur maire : Julien Ravier, de l'ombre à la lumière », sur laprovence.com, (consulté le )
  2. a et b « Julien Ravier, dans les pas de Valérie Boyer », sur laprovence.com, (consulté le ).
  3. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  4. Narjasse Kerboua, « [Politique] Julien Ravier élu sur le fil à la mairie du 6e secteur et succède à Valérie Boyer », sur gomet.net, (consulté le ).
  5. a et b « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Municipales : à Marseille, des procurations suspectes dès le premier tour », sur lejdd.fr (consulté le ).
  7. « Julien Ravier, maire et candidat LR dans les 11/12 suspend son directeur de campagne », sur marsactu.fr (consulté le ).
  8. « Affaire des procurations à Marseille : 9 personnes en garde à vue dont Yves Moraine et Julien Ravier », sur laprovence.com, (consulté le ).
  9. « Elections sénatoriales : la majorité de droite et du centre est "confortée", d'après Gérard Larcher », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  10. Composition de l'assemblée.
  11. Modifications à la composition des groupes.
  12. « Sylvain Souvestre (LR) élu nouveau maire des 11-12 succède à Julien Ravier », sur mademarseille.net, (consulté le ).
  13. Lysiane Larbani (Marsactu), « Fraude électorale à Marseille : Julien Ravier (LR) est menacé d’inéligibilité », sur mediapart.fr, .
  14. « Municipales à Marseille : élection validée dans un secteur contesté, trois élus déclarés inéligibles », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  15. Laurent D'ancona, « Municipales à Marseille : l'élection dans les 11e/12e confirmée par le conseil d'État, Julien Ravier (LR) inéligible », sur laprovence.com, .
  16. « A Marseille, quatorze personnes citées devant le tribunal pour des procurations frauduleuses durant les municipales de 2020 », sur lemonde.fr, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]